LE TEST GRATUIT PROPOSE PAR O3b
Pour aller vite au cœur du sujet, avec Mme Teapehu TEAHE voici ce que nous avions proposé aux maires des îles non-reliées à HONOTUA :
Conduire un test O3b GRATUIT pendant 3 semaines (extension à négocier) sur UNE SEULE île non reliée à HONOTUA (Rangiroa a été suggéré). O3b déviera GRATUITEMENT son faisceau satellitaire de 700 km de diamètre sur une zone à définir par les maires concernés.
L’objectif de ce test sur UNE SEULE île est de démontrer que l’internet HAUT-DEBIT d’O3b aussi rapide qu’à Tahiti est possible TOUT DE SUITE pour les îles non reliées à HONOTUA et pour MOINS CHER pour l’OPT (voir la vidéo de démonstration):
- 460 Mb/s en Download à comparer aux 371 Mb/s de POLYSAT déjà saturé
- 95 Mb/s en Upload
Ci-dessous les petites antennes d’O3b taille 1,2m qui seront utilisées pour le test (installées en 90 minutes) ainsi que tous les autres équipements utilisés pour la solution O3b selon les besoins spécifiques du client.

LES RENCONTRES POLITIQUES
- Le 5 avril 2016 en compagnie des élèves de Tureia et des cadres de l’Éducation, nous avons présenté au Ministre de l’Education Mme Nicole Sanquer-Fareata le projet O3b pour l’école numérique. La ministre a qualifié notre offre de « solution miraculeuse » comparée à POLYSAT de l’OPT.
- Le 21 avril 2016 nous avons rencontré M. Teva ROFRITSCH ministre de l’économie numérique en compagnie de Mme Teapehu TEAHE. Le ministre ROFRITSCH ne s’était pas opposé pour conduire ensemble un test 03b gratuit en grandeur nature sur UNE île non-reliée à HONOTUA.
- Le 25 avril 2016 rencontre entre la Direction pacifique d’O3b et Mme Teapehu TEAHE Représentante à l’APF et Présidente de la Commission de l’économie numérique à l’APF. L’élue a confirmé son soutien total pour conduire ce test sur une île non-reliée à HONOTUA que les maires concernés choisiront.
- Le 28 avril 2016, nous avons eu une première réunion de travail au ministère de M. ROFRITSCH avec la Direction pacifique d’O3b, M. Manfred CHAVE collaborateur du ministre, Mme Teapehu TEAHE et M. Karl TEFAATAU directeur de la Direction Générale de l’Economie Numérique (DGEN), notre gendarme local des télécom.
- La DGEN s’est proposée de piloter ce test en grandeur nature pour s’assurer du respect du cadre juridique. En effet, une dérogation du Gouvernement est nécessaire pour accéder au satellite d’O3b, puisque l’OPT est le seul habilité à accéder aux télécommunications extérieures, via satellite en l’espèce.
- Pour la bonne mise en œuvre de cette expérimentation, la signature d’une convention est à prévoir pour bien définir les rôles de chacun :
- Le Pays :
- Ministre des Postes & Télécommunications et la Direction de l’OPT-Tikiphone
- Ministre de l’économie numérique
- La DGEN
- La Commune où sera conduit le test
- O3b représenté par son Directeur régional du Pacifique
- Le Pays :
UN PREMIER SCENARIO O3b POUR NOS ILES ELOIGNEES
En regardant la photo aérienne ci-dessous, on voit bien que le faisceau satellitaire (un cercle jaune de 700 km de diamètre) dirigeable par O3b est capable de couvrir beaucoup d’îles à la fois.
Donc une configuration possible pour résoudre immédiatement le problème des îles non-reliées à HONOTUA aurait été que l’OPT achète de la capacité satellitaire à O3b pour dévier 2 faisceaux de 700 km de diamètre (utilisez Google Earth pour mesurer les distances entre les îles) :
- Un premier faisceau circulaire centré sur la passe sud de Tetamanu-Fakarava qui fera un rayon de 350 km jusqu’à Tikehau-Rangiroa et à l’autre extrémité du cercle vers Hikueru pour englober 34 îles dans ce cercle et leur distance par rapport au centre à Tetamanu-Fakarava.
- Un deuxième faisceau circulaire pour couvrir les principales îles des Marquises pour englober les 6 îles dans ce cercle et leur distance par rapport au centre à Hakahau-Ua Pou.
Il serait intéressant de pouvoir comparer une offre O3b avec tous les milliards xpf engouffrés pour les besoins des îles, incluant les 600 millions que l’OPT vient de dépenser pour INTELSAT. Mais encore faut-il que l’on puisse connaître les vrais comptes analytiques de l’OPT pour éviter de comparer des « pommes et des oranges ».
Par exemple, pour les deux faisceaux O3b proposés ci-dessus (un centré à Tetamanu-Fakarava et un autre centré à Hakahau-Ua Pou, couvrant les 40 îles (34 îles aux Tuamotu + 6 îles aux Marquises), combien coûte réellement POLYSAT pour couvrir ces mêmes 40 îles.
Concernant l’offre d’O3b, elle se démarquera sur quatre points :
- Le temps de réponse ou latence sera bien plus court pour O3b (moins de 150 millisecondes) vu que ses satellites sont à 8 062 km contre 36 000 km pour Intelsat IS-18
- La capacité de transmission des données (Throughput) sera bien supérieure avec la bande Ka d’O3b comparée à la bande Ku d’Intelsat IS-18.
- Les frais de fonctionnement pour l’OPT (ou Opex) devraient baisser considérablement puisque le signal satellitaire pourra être géré directement par O3b IP Trunk qui l’amènera sur un centre (Gateway) à Hawaii où l’OPT pourra le récupérer.
- O3b est une solution immédiatement opérationnelle qui fonctionne déjà chez nos voisins du Pacifique comparée à la situation actuellement défaillante de POLYSAT pour les îles non-reliées à HONOTUA.
Certes, vu l’éparpillement de nos îles, O3b ne pourra pas toutes les couvrir en cas d’intérêt de l’OPT. Mais les 40 îles qui seront couvertes par les deux faisceaux d’O3b vont pouvoir libérer une grosse partie des capacités satellitaires de POLYSAT qui pourra ainsi mieux servir les îles restantes non-couvertes par O3b.
LA COMBINAISON ENTRE O3b, INTELSAT ET HONOTUA
La vision ci-dessus n’est pas forcément celle de l’OPT qui vient de proposer la solution à plus de 6 milliards xpf avec 250 millions xpf en frais d’études, pour étendre le câble HONOTUA de Tahiti vers les Marquises (Nuku Hiva, Hiva Oa) et les Tuamotu (Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Fakarava, Kaukura, Makemo et Hao). Concernant ce câble domestique qui desservira ces 10 îles, voici nos remarques :
- La solution à plus de 6 milliards xpf de la fibre optique est effectivement le summum en télécommunications pour ces 10 îles ci-dessus, si on a les moyens financiers grâce à la participation de l’Etat au travers du futur « Accord de Papeete». Donc vu le cofinancement de l’Etat, c’est tant mieux pour ces 10 îles qui seront raccordées par ce câble domestique.
- Mais ce câble pour les 10 îles prévu vers 2018-2019, si tout se déroule comme prévu au niveau technique et financier, est bien plus cher que les deux faisceaux O3b couvrant 40 îles.
- Pour les îles non connectées à ce câble domestique mais prévues d’être raccordées en faisceaux hertziens comme c’est le cas actuellement entre Manihi et Ahe, on connaît la fiabilité technique déplorable. De toute manière, cette couche supplémentaire de transmission ne sera pas plus performante que l’accès direct aux satellites d’O3b dont la performance se rapproche de la fibre optique avec son slogan : « Fiber speed, Satellite reach».
- L’option O3b est à comparer avec les performances et les coûts de POLYSAT relié à Intelsat IS-18. O3b restera de loin une meilleure solution que POLYSAT- Intelsat IS-18 pour les îles non-reliées au câble.
- O3b IP Trunk qui a fait ses preuves sera nettement moins cher en frais de fonctionnement et bien plus performant que la future combinaison POLYSAT- Intelsat IS-18 et le câble domestique pour les 10 îles.
- En cas de panne du réseau POLYSAT-câble domestique ou d’un problème technique quelconque sur Papeete, les 40 îles couvertes par les deux faisceaux d’O3b ne seront pas touchées puisqu’elles seront reliées directement au point d’accès des télécommunications extérieures du Gateway O3B à Hawaii.

LES AUTRES ACTEURS POTENTIELS INTERESSES PAR L’INTERNET HAUT-DEBIT
Vu que l’internet HAUT-DÉBIT dans les îles est d’un intérêt général, les utilisateurs potentiels suivants en bénéficieront directement :
- Tikiphone-Vini pour que leurs abonnés VINI puissent profiter de la bande passante puissante d’O3b. De plus avec l’option O3b Cell Mobile Backhaul, le réseau Vini pourra proposer immédiatement de la 3G et de la 4G (LTE) à ses abonnés dans les îles non-reliées à HONOTUA. Imaginez de pouvoir consulter internet avec son smartphone comme si on était à Papeete en toute facilité, au milieu d’un lagon aux Tuamotu ou aux Marquises. O3b le permettra sans problème; elle le fait déjà avec ses clients existants.
- Le ministère de l’Education pour profiter de faire un test de l’école numérique en grandeur nature. Nous proposerons de consulter un site MOOC, avec la presse en France qui commence à se faire l’écho de cette nouvelle tendance de l’école numérique : OpenClassroom formation diplômante reconnue par l’Etat, MOOC Francophone, Coursera, Edx, Future Learn. Par exemple nous avons suivi le cursus complet Global Health Policy de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, entièrement en ligne à partir de Papeete.
- Le ministère de la Santé pourra profiter de faire un test de télémédecine en grandeur nature. Nous proposerons également de la téléconsultation en vidéo qualité HD à partir du Centre 15 du CHPF dédié aux urgences pour les infirmeries dans les îles.
- La Gendarmerie et le COMSUP armée pour leurs besoins spécifiques de maintien de l’ordre public.
- Le Haut-commissariat pour ses besoins spécifiques de mission d’intérêt général dans les îles, telle les alertes de catastrophe naturelle (Tsunami), l’Aviation civile gérant les pompiers des aérodromes et les recherches en mer.
LES OBJECTIFS DU TEST
Les décideurs politiques et les médias seront invités à venir constater de visu que la solution O3b a tenu ses promesses techniques, lors du déroulement du test. Un responsable technique de la DGEN sur la base d’une « checklist d’indicateurs » définie au préalable, contrôlera la performance d’O3b.
Sitôt la performance d’O3b démontrée, nos décideurs politiques auront alors un meilleur jugement face à l’alternative suivante, en supposant que le Compte de Résultat concernant les îles non-reliées à HONOTUA soit dévoilé pour une meilleure transparence des coûts en cas d’appel d’offres :
- Soit en priorité encourager l’OPT à lancer un appel d’offres en tenant compte de la technologie française révolutionnaire d’O3b pour desservir les îles non reliées à HONOTUA. A titre d’information, la Chambre Territoriale des Comptes dans son rapport page 9/28 (séance du 25 février 2015) mentionne une adaptation du Code des P&T pour «… La fourniture de services de télécommunications, afin de supprimer les dispositions obsolètes et d’ouvrir éventuellement à un opérateur tiers la possibilité d’exécuter une ou plusieurs composantes du service public des télécommunications ». En cas d’accord sur son budget de financement, l’option de l’exécution de ce service public (article D.213-7 du Code des P&T page 48/143) est possible par O3b qui peut parfaitement assurer, comme elle le fait déjà pour ses clients existants, la gestion de toute la logistique satellitaire pour le compte de l’OPT. O3b dispose de 2 types de centres opérationnels (operation centers) basés à Washington et au Luxembourg:
- Primary Network Operation Center : pour la gestion des communications terrestres
- Primary Satellite Operation Center : pour la gestion des satellites
- Soit en cas de blocage alors étudier la possibilité de modifier la réglementation pour annuler le monopole de l’OPT pour les télécommunications extérieures de la Polynésie française, afin de laisser place à la concurrence (O3b fournisseur d’un autre opérateur local concurrent de l’OPT) qui proposera des solutions plus attrayantes pour ce service public déficitaire. Nous pensons que cette solution de dernier recours n’est pas la meilleure option pour plusieurs raisons :
- L’OPT dispose déjà de toutes les infrastructures terrestres basiques dans les îles (local, énergie, pylônes, antennes), qui ont été financées par le service public. Cela coûtera donc moins cher au service public d’adapter les installations existantes de l’OPT à la technologie d’O3b.
- L’OPT bénéficie d’un monopole qui lui permet d’assurer un système de péréquation au profit des îles éloignées qui sont des marchés déficitaires. Mais encore faut-il avoir de la transparence dans l’évaluation de ce déficit. En tout état de cause, il est dans l’intérêt général de retenir une solution qui préserverait ce système de péréquation car aucune société privée ne sera intéressée par le marché déficitaire de ces îles éloignées.