Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
SOMMAIRE :
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
En Europe, nous allons nous baser sur le travail d’un collectif de scientifiques climato-sceptique sous la direction de István Markó (1956-2017) professeur et chercheur en chimie organique à l’Université Catholique de Louvain (Belgique).

Ce collectif est composé de :
- István Markó professeur et chercheur en chimie organique à l’université catholique de Louvain (Belgique) décédé le 31 juillet 2017; voir sa présentation du 5/12/2015 sur Youtube intitulée : COP21 une fraude scientifique au service d’une idéologie. Dans une note de lecture du 27 mars 2018, Alexis Merlaud de l’Institut d’Aéronomie Spatiale de Belgique a réagi contre l’argumentaire de ce livre.
- Anne Debeil ingénieur civil Chimiste
- Samuel Furfari Ingénieur civil Chimiste, Docteur en sciences appliquées, Maître de Conférences à l’Université Libre de Bruxelles
- Henri Masson Ingénieur civil, Docteur en sciences appliquées, Professeur (émérite) à l’Université d’Anvers (Belgique), Professeur visiteur à la Maastricht School of Management (Pays-Bas)
- Lars Myren Ingénieur civil Chimiste
- Alain Préat Docteur en géologie
- Ludovic Delory Licencié en Journalisme, Essayiste & Journaliste
- Drieu Godefridi Juriste, Docteur en Philosophie
Le climatoalarmiste Jean-Pascal van Ypersele de Strihou, vice-président du GIEC, est à 100% certain que l’homme est responsable du réchauffement climatique, à ce titre, voir la vidéo de 2022 « Il n’y a pas de solution au changement climatique » – Jean-Pascal van Ypersele | LIMIT, au chrono 14:17. Son intervention de de faire interdire à Bruxelles une conférence des professeurs climato-sceptiques Fred Singer et Claes-Goran Johnson, a motivé le collectif ci-dessus d’écrire ce livre Climat : 15 vérités qui dérangent.
Ce collectif résume en 5 points leur désaccord vis-à-vis des rapports scientifiques du GIEC. Les n° de pages du livre sont précisés pour la source d’information.
1/ « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
Ci-dessous un graphique qui montre que l’évolution de la température de la Terre (courbe en pointillée et courbe noire avec lissage sur 13 ans) est loin de correspondre à l’évolution de la consommation mondiale de fuel en millions de tonnes (courbe grise épaisse) qui émet du CO2 dans l’atmosphère. Seulement sur la période de 1972 à 1990, un parallélisme s’affiche. Est-ce que cette courte corrélation est une démonstration scientifique suffisante pour incriminer l’activité humaine ?

Rappelons que seulement 5% du CO2 accumulé dans l’atmosphère provient de l’activité humaine : voir notre article n°4/16. Malheureusement, la chimie isotopique (rapport isotopique carbone 13 / carbone 12) est encore incapable de distinguer le CO2 anthropique du CO2 émis par les volcans, sans oublier les 3,5 millions de volcans sous-marins (p. 64). Le niveau du CO2 voilà plus de 500 millions d’années était de 7 000 ppm contre 405 ppm actuellement ; soit 17 fois plus : voir notre précédent article n° 7/16. En réalité, beaucoup contestent la fiabilité de ces mesures de CO2 qui sont basées sur des bulles d’air piégées dans les carottes glacières car les couches de glaces ont été déformées sous la pression.
2/ « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années ».
Les reconstitutions climatiques données par les climatoalarmistes ont été d’une fiabilité contestable. Bien avant la Révolution Industrielle (début des émissions de CO2 d’origine anthropique), le climat a toujours changé.
Par exemple, l’optimum climatique médiéval, parfois appelé réchauffement climatique de l’an mille ou embellie de l’an mille, est une période de climat inhabituellement chaud localisé sur les régions de l’Atlantique nord et ayant duré du xe au xive siècle approximativement. Voir également la vidéo « L’OPTIMUM CLIMATIQUE MÉDIÉVAL, un réchauffement similaire au XXIè SIÈCLE?« .
Source : Wikipédia accédé le 13/09/2023
Ci-dessous les deux courbes où on voit bien la manipulation faite par le GIEC (IPCC) en 2001 avec la fameuse courbe en « cross de hockey » à droite qui occulte les vraies températures de la période chaude (Medieval Warm period) et de la période fraîche (Little Ice Age) de la courbe à gauche (P. 72).

Le GIEC AR4 a depuis remplacé la courbe en cross de hockey par les courbes « spaghettis » (p. 77). Malheureusement, depuis 1998 (année d’un épisode El Niño particulièrement intense), la terre ne se réchauffe plus. Pourtant les gaz à effet de serre (GES) n’ont pas cessé d’être émis dans l’atmosphère. Donc embarrassé par ce nivellement de température (stabilité ou plateau), le GIEC avec les climatoalarmistes ont parlé d’un « hiatus » pour expliquer cette anomalie non prévue par leurs modélisations climatologiques.
Globalement donc depuis 1979, on observe une augmentation moyenne de température sur 30 ans de l’ordre de +0,12 °C par décennie ; ce qui n’est pas exceptionnel pour le ½ siècle passé (p. 82).
3/ « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
« Les tendances observées dans les anomalies de la température globale ne sont ni mathématiquement ni statistiquement significatives« . En effet, la fiabilité des prises de température sur le terrain est contestable. « L’ordre de grandeur des erreurs relatives cumulées est plus de 5 fois plus important que les anomalies de température observées sur les trente dernières années » (p. 84). Curieusement, lorsque le nombre de station de mesure dans le monde a brutalement baissé en 1990, la température moyenne a augmenté en parallèle. Est-ce dû à la baisse du nombre de stations de mesure localisées en zones rurales ? Théoriquement, le Centre de HADLEY et le Centre de Recherche Climatique de East Anglia (CRU) utilisent des techniques mathématiques et statistiques pour « homogénéiser » ces anomalies. En d’autres termes, on « retravaille » les données pour qu’elles soient exploitables !
Ci-dessous une carte qui montre en points noirs les stations de mesure réparties dans le monde. Pour faciliter le relevé manuel des températures, ces stations sont principalement localisées à proximité des zones habituées qui ne représentent que 1% de la surface du globe.

D’autres cartes montrent la répartition des stations de mesure en fonction de leur altitude. Beaucoup étant de nouvelles stations complique l’étude statistique entre leurs données récentes plus fiables et celles des plus anciennes stations.
Enfin, selon plusieurs scientifiques (Caillon et al. 2003 ; Keeling, 2005 ; Roy Spencer 2009) l’analyse des carottes de glace dans l’Antarctique (forage de Vostok) montre un « déphasage » expliquant que c’est l’augmentation de la température qui précède celle du CO2, et pas l’inverse (p. 95-97). Donc l’augmentation du CO2 depuis la Révolution industrielle de 1850 est plus que probablement due au « dégazage des océans » et aux variations de la biosphère, tous deux provoqués par la hausse générale de la température du globe (Courtillot, 2009 ; Meynard, 2011). Selon la Loi de Henry le dégazage de l’océan s’explique par « la solubilité du CO2 qui diminue quand la température augmente« .
4/ « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique ».
Les « modèles climatiques » utilisés par le GIEC sont des énormes programmes informatiques très complexes (utilisant des formules mathématiques et statistiques), qui essayent de prédire la température d’ici des décennies voire des siècles, en faisant varier plusieurs paramètres tels : le CO2 et autres gaz à effet de serre, la vapeur d’eau, les nuages, l’activité des volcans, l’altitude, la latitude, l’albedo (réflexion de la Terre des rayons solaires), le Soleil, les aérosols, la fonte des glaces, la montée des eaux, etc. Ces programmes sont écrits au départ sur l’hypothèse que c’est la hausse du « CO2 fossile » qui provoque de manière hypersensible la hausse de température (p. 103). Donc quelles que soient les prévisions finales, le sort du « CO2 fossile » est déjà scellé ! Les climatoalarmistes et le GIEC les considèrent à 90% fiables car leur programmation est affinée pour que leurs simulations ne contredisent pas l’évolution des données climatologiques jusqu’à présent (P. 99-100). Ces modèles contiennent des équations non-linéaires ou « chaotiques » pour essayer de se rapprocher le plus possible du système climatique. Donc une même simulation avec les mêmes paramètres au départ peut donner des résultats différents à l’arrivée. On parle alors du critère de « reproductibilité » non assuré en science expérimentale. Curieusement, on constate que les prévisions largement surestimées du GIEC s’amenuisent années après années au point de correspondre à la réalité de 0,1 °C par décennie, de 1979 à 2012 (p. 104).
Les mesures réelles (observations par ballons sondes et par satellites) montrent que l’atmosphère se refroidit et ne se réchauffe pas comme le prédisent les simulations du GIEC. Les marges d’erreur entre théorie et observations sont de l’ordre de 200 à 300% (p. 106). On parle même de baisse de température qui serait provoquée par le réchauffement climatique, selon une étude de l’UNIVERSITE DE GRONINGEN datée de décembre 2019. La fonte des glaces du Groenland et les précipitations plus importantes dues au dérèglement du climat pourraient entraîner une modification des courants océaniques, affectant directement les températures en Europe.
5/ « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
Depuis 1979, nous disposons via satellite d’un système de mesure de température (à 3 km d’altitude et 730 hPa), bien plus précise et plus fiable que les stations sur terre qui sont malheureusement réparties le plus souvent sur des zones urbaines totalisant 1% des surfaces émergées. Ces mesures satellitaires montrent nettement des cycles (ou sauts de température totalement déconnectés de la courbe du CO2 anthropique) avec des maximas et minimas variables oscillant de 0,5 °C. Cette amplitude est importante comparée au réchauffement climatique constaté de 0,7 °C depuis 1850. Ces variations cycliques de température dépendent étroitement des modifications et des interactions de la circulation atmosphérique et des mouvements océaniques. Selon le graphique ci-dessous au point zéro où nous sommes sur l’axe horizontal, nous arrivons vers la fin d’une période chaude (rectangle rouge en position verticale) et devrions entamer sur les prochaines décennies une période de refroidissement (p. 125).

Ci-dessous deux autres graphiques (p. 126) avec leur axe horizontal (temps) superposé montrant clairement l’absence de corrélation directe entre température (courbe bleue en haut) et taux de CO2 atmosphérique (courbe rouge en bas). Exemple, vers l’an -8000 on observe une hausse de température contre une baisse du CO2 pour la même période.

Malheureusement ce phénomène naturel cyclique de la température est encore un sujet très débattu entre scientifiques sur ses causes réelles.
En conclusion, pour le mathématicien Benoît RITTAUD « Ainsi, si nous ne sommes pas capables de trouver la ou les causes de l’évolution actuelle de la température globale, ce pourrait être tout simplement parce qu’aucun facteur n’y joue de rôle significatif et que, à l’image du mouvement désordonné d’une molécule de gaz qui se cogne de façon imprévisible à ses voisines, seule l’agrégation d’un vaste ensemble de phénomènes mineurs est à l’œuvre dans l’évolution du climat à l’échelle de quelques décennies« . Dans un prochain article n° 9/16 nous allons aborder les arguments des climato-sceptiques australiens
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique