Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis :
SOMMAIRE :
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John F. CLAUSER – prix Nobel de Physique 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
Aux Etats-Unis, le principal mouvement des climato-sceptiques, Global Warming Petition Project est une pétition de 1998 signée par 31 487 scientifiques, dont plus de 9 000 sont titulaires d’un doctorat en science de l’atmosphère, sciences de la Terre, climatologie et environnement. Ce qui fait 15 fois plus que le nombre de scientifiques qui collaborent avec le GIEC.
Cette initiative a été contrecarrée par la fameuse étude de Cook et al’s en 2013 : « 97% des scientifiques » qui aurait établi un « consensus » sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique. Steven E. Koonin, voir ci-dessous, juge que cette déclaration « pompeuse » de Cook et al’s a déjà été discréditée de manière convaincante (« convincingly debunked« ) par une étude scientifique de Richard S J Tol « Comment on ‘Quantifying the consensus on anthropogenic global warming in the scientific literature » Published 13 April 2016.
Ci-dessous quelques références américaines (c’est un choix arbitraire) qui contestent la responsabilité principale de l’activité humaine dans le réchauffement climatique.
1- Steven E. Koonin
En 2021, est paru le livre « Unsettled » de Steven E. Koonin, former Undersecretary for Science U.S. Department of Energy sous l’Administration Obama connue pour son Presidential Climate Action Plan de 2013 dont voici un résumé « included regulations to industry with the ultimate goal of cutting domestic carbon emission, preparing the U.S. for impending effects of climate change, and working internationally to address climate change. Among the regulations outlined in the plan were initiatives to increase natural disaster preparedness, create and improve existing hospitals, and modernize infrastructure to better withstand extreme weather« .

La version française de ce livre, « Climat, la part d’incertitude » novembre 2022, permet de voir comment les « subtilités scientifiques » ont été traduites pour les lecteurs français. Le 22 mars 2023, l’auteur a été interviewé par André Bercoff dans Sud Radio. J’invite les non-initiés du réchauffement climatique à visionner cette vidéo Youtube « Rapport du GIEC – Steven E. Koonin : « Il faut arrêter d’être alarmiste !« ; ça vaut le détour !

Koonin, en vérité, n’est pas un climatosceptique puisqu’il reconnaît que le réchauffement climatique est dû aux émissions de CO₂ d’origine anthropique. Cependant, il s’attriste que le public ne soit pas informé des faits scientifiques réels. En effet, ci-dessous quelques-uns de ses points de vue tirés de son livre, en version originale pour éviter toute erreur de traduction :
- Pages 1-2 sur la responsabilité de l’activité humaine en général :
- Yes, it’s true that the globe is warming, and that humans are exerting a warming influence upon it. But beyond that … I do not think « The Science » says what you think it says.
- For example, both the research literature and government reports that summarize and assess the state of the climate science say clearly that heat waves in the US are now no more common than they were in 1900, and that the warmest temperatures in the US have not risen in the past fifty years.
- Drawn directly from recent published research or the latest assessments of climate science published by the US government and the UN :
- Pages 100-101 sur la hausse de la température globale en général :
- Page 103 :
- Pages 106-107 :
- Page 109 :
- So those are the reasons I have Very High Confidence in identifying and correcting a prominent misrepresentation of climate science in an official government report. … The false notion of more frequent US high temperature records is likely to pollute subsequent assessment reports. More generally, it matters for those who care about the quality of scientific input to societal decisions and the integrity of the process by which it’s generated. It should also matter to those who proclaim the unimpeachable authority of assessments reports. And it matters for media representations of climate science, which give voice to such misleading « conclusions ». The CSSR failures on the subject of record temperatures might be due to incompetence, but I suspect otherwise. It would have been more natural for the report to have presented separately the number of record highs and record lows, instead of their ratio which, as we have seen, is rather contrived (artificiel)... I would be delighted if someone could explain how this misleading analysis was in the service of informing rather than persuading. It is no surprise that the media breathlessly spreads the CSSR’s disinformation about record temperatures.
- Page 110 :

- Page 115 sur la périodicité des cyclones (hurricane) en général :
- Page 117 :
- So I dug into the main research paper cited by the assessment (NCA2014). To my surprise, I found it stated quite explicitly that there are no significant trends beyond natural variability in hurricane frequency, intensity, rainfall, or storm surge flooding.
- On page 769 of NCA2014 buried in the text of Appendix 3, I found this statement : There has been no significant trend in the global number of tropical cyclones nor has any trend been identified in the number of US land-falling hurricanes.
- The IPCC’s Fifth Assessment report (AR5) states clearly that there is low confidence in any long-term increase in hurricane activity.
- Page 126 :
- Page 203 :
- Any appeal to the alleged « 97 percent consensus » among scientists is another red flag. The study that produced that number has been convincingly debunked. And in any event, nobody has ever specified exactly what those 97 percent of scientists are supposed to be agreed upon. That climate is changing? Sure, count me in! That humans are influencing the climate? Absolutely, I’m here! That we’re already seeing disastrous weather impacts and face an even more catastrophic future? Not at all obvious (for reasons I hope you understand, having read this far).
2- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
Décédé le 25/01/2020, il avait collecté depuis des décennies des relevés de température. Dans sa présentation du 12 juin 2010 à Orlando, Floride (Youtube « It’s the Data, Stupid : What’s Wrong with Global Warming« ), il a ressorti des journaux de 1971 (S.I. RASOOL et S.H. SCHNEIDER Institute for Space studies, Goddard Space Flight Center) montrant que des climatoalarmistes de l’époque avaient prédit une période glaciale. Or, c’est plutôt un réchauffement que nous avons observé jusqu’à présent. Par ailleurs, vu les variations infimes entre -0,4° C et +0,4° C, et pour tenir compte de l’effet biaisé des « îlots de chaleur urbain » (l’effet de la proximité des habitats et des industries de tailles grandissantes et de l’asphalte des voies de communication qui « gonfle » la température), les données prélevées sont ajustées arbitrairement. Ce qui tend à fausser les chiffres par rapport aux mesures plus anciennes et à donner l’impression d’une hausse artificielle. D’où les graphiques officiellement retenus ont incorporé dans leurs bases de données, une hausse arbitrairement ajustée de +0,5°C.
3- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
Dans un Youtube « How Al Gore Misled the World« , il réitère que la capacité d’absorption d’énergie par le CO2 suit une courbe logarithmique et non une fonction linéaire (voir graphe ci-dessous et article précédent n°6/16). Suivez la courbe bleu clair de gauche vers la droite : passé les 400 ppm sur l’axe horizontal (qui est le niveau actuel du CO2 dans l’atmosphère), à mesure que l’on suit l’augmentation des émissions de CO2 la courbe bleue se « nivelle » et ne dépasse plus les 265 Watts/m² (axe verticale à gauche). Donc logiquement plus d’émissions de CO2 ne va pas augmenter considérablement la température de la terre, selon cette courbe logarithmique. Espérons-le grandement pour l’humanité car on est actuellement incapable de réduire à court terme nos émissions de CO2.

D’autres scientifiques ont mentionné cette même logique scientifique de quasi-saturation de l’absorption par le CO2, lors du mécanisme de dissipation de la chaleur par collision entre molécules (voir notre article précédent n° 6/16). Ci-dessous un tableau récapitulatif des simulations basées sur les données de 5 groupes de scientifiques (colonnes allant de la gauche les climato-sceptiques Salby, au centre Lindzen /Plimer et vers la droite les climatoalarmistes Charnock + Shine), pour estimer la hausse de température (dernière ligne) par tranches d’augmentation de 100 ppmv (colonne gauche) de la concentration du CO2 dans l’atmosphère.

Selon ces simulations lorsque le CO2 passera du niveau actuel de 400 ppmv à 1000 ppmv, la hausse prévisionnelle de température serait de +0,14 °C à +0,97 °C (dernière ligne). Ce qui correspond à la sensibilité climatique entre 0 °C et 1 °C (voir livre « L’urgence climatique est un leurre » page 84 Livre de François Gervais).
4- Watts Up With That?
Ce blog scientifique climato-sceptique (le plus consulté au monde avec 454 030 877 visites lors de l’accès au site web du 10/11/2021, selon Michael E. Mann l’auteur de la fameuse « courbe en cross de hockey »), confirme cette saturation à mesure que l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère dépasse les 400 ppm : observez l’augmentation cumulée de la température illustrée par les petits carrés verts successifs. Lorsque le CO2 aura atteint le niveau de 900>1000 ppmv, la température aura augmenté de +0,2115 °C par rapport au niveau actuel de 400>500 ppmv (programme informatique Modtran Prof David ARCHIBALD University of Chicago).


Certes les approches et calculs sont différents mais leur démonstration scientifique converge vers un même constat : une saturation de l’effet de serre du CO2, passé un certain niveau de ppmv dépassant les 400 ppmv.
5- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
Il est le grand spécialiste pour une mesure plus précise de la température via satellite. Ce climato-sceptique s’interroge. Si le réchauffement climatique actuel est dû principalement à l’émission du CO2 émanant de l’activité humaine depuis 1850, alors comment expliquer les deux réchauffements climatiques similaires de l’époque médiéval et du temps des romains. Ses données depuis les années 1950 comprenant le réchauffement de l’atmosphère et des fonds de l’océan (El Nino et La Nina), la hausse du CO2 et tous les facteurs retenus dans les simulations informatiques du GIEC, démontrent que le système climatique n’est pas affecté (« insensitive »). Elles confirment que la hausse de température n’est pas aussi élevée que celle prédite dans les prévisions informatiques du GIEC !
SPENCER doute donc du consensus des 97% de scientifiques mentionnés dans le rapport de John COOK, qui a épluché des milliers d’articles scientifiques pour déterminer la portion des scientifiques qui soutiennent la position des climatoalarmistes. En réalité tous les climato-sceptiques sont aussi inclus dans ces 97% consensus, pour dire que l’activité humaine DANS UNE CERTAINE MESURE affecte le climat ; méditons sur la « vacuité » de cette une déclaration (vacuity). L’important est de savoir combien ou quel est le degré d’influence de l’activité humaine sur le réchauffement climatique.

Il a conclu dans son article « Monitoring temperatures and sea ice with satellites » aux pages 105-107 du livre « Climate Change – The facts 2020« : « The satellite measurements of the lower troposphere have the advantage of being the only global measurements that are monitoring the portion of the climate system (the troposphere altitude 16 km voir ci-dessous), which largely governs how the Earth cools to outer space. According to the global warming theory, the lower troposphere is expected to warm faster than the surface (IPCC 2014), but the observations suggest that the opposite is happening. This gives us clues about how the atmosphere and surface are responding to greenhouse gas emissions. Indeed, monitoring of the tropospheric temperatures is critical to understanding the response of the global climate system to increasing CO2 concentrations.

To reiterate, since global warming theory is fundamentally about the role of CO2 in reducing the ability of the Earth to cool itself, this makes tropospheric temperatures necessary for testing global warming theory.
Since 1979 [début des mesures satellitaires], the global-average lower troposphere has warmed at a rate only about 50% of what is expected by the CMIP5 climate models. The discrepancy also exists in the average of four popular reanalysis datasets, which do a synthethised physical and thermodynamic analysis of a variety of observational data from surface thermometers, radiosondes, aircrafts, buoys, and many different satellites sensors.
While warming in the Artic has been substantial over the satellide period, various proxy estimates of sea ice, going back as far as 1200 years, suggest that sea ice was declining since 1800s. Because Artic and Antartic are sensitive to natural variations in equator-to-pole heat transport, they make poor indicators of human-caused climate change. In Antartica, the satellite measurements suggest NO tropospheric warming trend since 1979. Consistent with the satellite temperature data, the satellite sea-ice data shows no downward trend in sea ice, and in fact a slight upward trend of +1,3% per decade.
This observational evidence suggests a need to re-examine assumptions underpinning climate models. They cannot be designed from only first physical principles because various models produce a variety of global-average energy flows and global-average temperatures. Furthermore, we cannot even test which of them is the closest to the truth because our measurements of the radiant flows of energy into and out of the global climate system are not accurate enough. Because of this uncertainty, climate modellers [les programmateurs] simply assume that the climate system is naturally in energy balance, and so any long-term changes must be the fault of humans. That they point to their models as evidence of the causation then becomes circular reasonning. It is time to start taking observations from satellites more seriously and make adjustments in climate models that bring them more in line with the observed behaviour of the global climate system.«
6- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
Selon le Dr. Patrick MICHAELS, le GIEC calcule une moyenne à partir des 32 énormes logiciels de simulation proposés par différent pays, pour prédire la température du globe. Le Dr John CHRISTY, un ancien rédacteur principal du GIEC en 2001, a écrit dans un article du 01/11/2007 du Wall Street Journal : « Je suis certain que la majorité de mes collègues au GIEC sont embarrassés quand je dis que je ne vois aucune catastrophe à venir ni une crainte prouvant que l’activité humaine est responsable du réchauffement que nous constatons« . [In a 2007 editorial in the Wall Street Journal, he wrote: « I’m sure the majority (but not all) of my IPCC colleagues cringe when I say this, but I see neither the developing catastrophe nor the smoking gun proving that human activity is to blame for most of the warming we see. »]
Sur son graphique ci-dessous présenté au Sénat américain, on constate l’énorme écart entre la courbe rouge en haut des prévisions informatiques de la température moyenne données par le GIEC et en bas les courbes des températures réelles relevées via les satellites (bleu), les ballons (vert) des stations météorologiques. Voir la vidéo Youtube de sa récente présentation à Paris le 6 mai 2019 lors d’une soirée de conférences organisée par l’Association des Climato-réalistes présidée par le Prof mathématicien Benoît RITTAUD.
Dans une vidéo de 2022 « Data shows there’s no climate catastrophe looming – climatologist Dr J Christy debunks the narrative », il réaffirme que l’évolution du climat ne suscite pas un sentiment d’urgence.

Ce graphe élaboré par John Christy est bien sûr contesté par les climatoalarmistes.
Des relevés satellitaires de température d’avril 2021 (voir figure ci-dessous) confirment une surestimation importante des prédictions informatiques des climatoalarmistes.

7- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
Voir la vidéo Global warming revisited (2015) présentée par M. Ivar GIAEVER. Certes on peut lui reprocher qu’il ne soit pas un spécialiste en climatologie et qu’il n’ait rien publié sur ce sujet. Mais la même critique s’applique aussi aux deux prix Nobel qui ont initié ce débat à l’échelle mondiale du réchauffement climatique causé par l’homme : le politicien Al Gore et l’ingénieur en génie industriel Rajendra Kumar Pachauri.
Focalisons-nous donc sur le fond de l’argumentation de M. GIAEVER présenté lors du 62ième Lindau Nobel Laureate Meeting de 2012 (www.lindau-nobel.org). La variation de la température moyenne de la Terre de 1860 à 2000 a été de –0,4°C à +0,4°C ; soit une amplitude insignifiante de 0,8°C. Néanmoins, de 1975 à 1998 le CO2 et la température globale ont augmenté de concert. Mais le CO2 a eu très peu d’effet sur le réchauffement climatique ; c’est la « vapeur d’eau » dans l’atmosphère qui joue un rôle plus important.
D’autre part, l’évolution annuelle de la température est de l’ordre de quelques dixièmes de degré (0,02 à 0,3 °C). Mesurer des variations au millième de degré près comme les chiffres de la World Meteorological Organization sur différents points de la Terre avec une fiabilité suffisante pour en faire une moyenne significative, relève d’un pari quasi-impossible.
Selon les climatoalarmistes, de 1880 à 2013 la température moyenne de la Terre a varié entre 288 Kelvin à 288,8 Kelvin ; soit une variation étonnamment stable de 0,3% (0,8/288). Or, d’après la NASA Goddard Institute for Space Studies, il n’y avait que seulement 8 thermomètres pour mesurer tout le Pôle Sud : fragilisant ainsi la fiabilité des données relevées. On parle de réchauffement climatique, mais personne n’est capable de dire quelle est la température optimale à retenir au départ pour la Terre ? Les variations annuelles, en fractions d’un degré de la température moyenne de la Terre, ne sont pas significatives et n’apportent aucune pertinence au débat.
De 1898 à 1998 la température globale Terrestre a augmenté d’environ 0,8 °C avec la concentration du CO2 qui est passé de 295 ppm à 367 ppm ; soit +72 ppm. De 1998 à 2015 le CO2 a continué à augmenter de 367 ppm à 403 ppm ; soit 36 ppm correspondant à ½ des 72 ppm de la précédente augmentation des 100 dernières années. Alors pourquoi par déduction, la température Terrestre n’est pas montée de ½ de 0,8 °C ; soit 0,8 °C + 0,4 °C = +1,2 °C.
8- M. Kary MULLIS (1944-2019) – prix Nobel de Chimie 1993
M. Kary MULLIS est un autre climato-sceptique. Dans une vidéo Youtube intitulée “Climatology is a joke” datée de 2010, il présente ses observations principales sur le réchauffement climatique. Aucune évidence scientifique incrimine la responsabilité directe de l’activité humaine. Le niveau actuel du CO2 d’environ 400 ppm (voir la courbe en noire ci-dessous au point 0 de l’axe horizontal) est à comparer aux 7000 ppm voilà 500 millions d’années. L’homme actuel (l’Homo sapiens-sapiens) est apparu progressivement voilà 200 000 ans. La combustion de l’énergie fossile (pétrole, charbon et gaz) qui n’a démarré qu’à partir de la Révolution Industrielle (1780-1810), n’est responsable que de 5% du CO2 atmosphérique. Le solde (95%) provient des émissions naturelles (activité solaire, rotation et activité naturelle de la terre).

De plus, observez que la courbe de température en bleue ne suit pas du tout la courbe du CO2 en noire! Donc l’étude du changement du climat ne peut pas se confiner qu’à partir de 1780, mais doit remonter à des millions d’années pour mieux comprendre l’évolution du CO2.

Le HUFFPOST du 07/09/2021 titre : « Le CO2 serait à l’origine de la pire extinction de l’Histoire de la Terre. Une explosion des émissions de ce gaz, il y a 252 millions d’années, aurait rendu invivable la planète et exterminé plus de 90% des espèces ». Il fait référence à l’article scientifique intitulé « Massive and rapid predominantly volcanic CO2 emission during the end-Permian mass extinction » publié le 14/09/2021 dans le PNAS – Proceedings of the National Academy of Sciences, qui relate une hausse vertigineuse du CO2 d’origine volcanique apparaissant effectivement sur le graphe ci-dessus.
Mais cette étude scientifique n’apporte aucun élément nouveau au débat sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, puisque les émissions de CO2 d’origine anthropique n’ont commencé que depuis la Révolution Industrielle de 1780 et pas voilà 252 millions d’années!
Personne ne sait encore expliquer scientifiquement les variations de température. Est-ce à cause d’un changement d’axe de rotation de la Terre ? De plus les vrais climatologistes ont été marginalisés dans ce débat pour faire place à des informaticiens spécialisés en simulation algorithmique.
9- M. John CLAUSER – Prix Nobel de Physique 2022
Lauréat du prix Nobel de physique 2022 pour ses travaux sur la mécanique quantique, John Clauser a décidé de signer la Déclaration mondiale sur le climat de Clintel dont le message central est : « il n’y a pas d’urgence climatique ». Il est le deuxième lauréat du prix Nobel à signer la déclaration, après le Dr Ivar Giaever.
Selon le site climatorealiste.fr, John F. Clauser a déclaré : « Le narratif sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique malavisée “s’est métastasée en un mastodonte de pseudo-science – du journalisme à sensation“. À son tour, la pseudoscience est devenue le bouc émissaire d’une grande variété d’autres maux sans rapport avec le climat. Elle a été promue et développée par des spécialistes du marketing, des hommes politiques, des journalistes, des agences gouvernementales et des spécialistes de l’environnement qui se fourvoient également. “À mon avis, a-t-il ajouté, il n’y a pas réellement de crise climatique.” Il existe cependant un problème très réel qui est celui d’assurer un niveau de vie décent à la population mondiale et remédier à la crise énergétique qui y est associée. Ce dernier phénomène est inutilement exacerbé par cette science climatique qui est à mon avis incorrecte.
10- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
L’éminent scientifique Freeman Dyson pense « que toute l’agitation au sujet du réchauffement global est largement exagérée. Les prédictions des modèles informatiques sont pertinentes pour la dynamique des fluides mais peu fiables quand ils décrivent les nuages, la poussière, la chimie et la biologie des champs, des fermes et des forêts. Les experts finissent par croire à leurs modèles plutôt que d’étudier la réalité. Il ne fait aucun doute que des régions du monde se réchauffent, mais le réchauffement n’est pas global. Les experts du réchauffement climatique détournent ainsi l’argent et l’attention à consacrer à d’autres problèmes plus urgents comme les maladies infectieuses, l’éducation ou encore la pauvreté« .
11- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
Dans son livre de juin 2019 « The Rise and Fall of the Carbon Dioxide Theory of Climate Change« , le Dr. Rex J. Fleming avec plus de 50 années d’expérience dans la recherche du climat, conclut que le CO2 n’a aucune relation avec le climat « … no role of CO2 in any change of the Earth’s climate« .

Dans le prochain article n°8/16, nous allons aborder les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France) menés principalement par István Markó (1956-2017) professeur et chercheur en chimie organique à l’Université Catholique de Louvain (Belgique).
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique