Les arguments des climato-réalistes en France
SOMMAIRE :
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
Replaçons la problématique au centre du débat avec les deux concepts clés qui s’opposent ici :
- Selon les climatoalarmistes : le réchauffement climatique est dû au CO2, émis par l’activité humaine, qui s’est accumulé depuis la Révolution industrielle à la fin du XVIIIe. Cette thèse n’est plus contestable. Il y a un « consensus scientifique sur le réchauffement climatique« .
- Selon les climatoréalistes : le réchauffement climatique est plutôt en rapport avec le changement climatique naturel (la température à la hausse comme à la baisse) et avec le CO2 émis par l’activité humaine, dans une certaine mesure. Cette thèse est défendue par les climatoréalistes qui sont taxés d’être dans le « déni du réchauffement climatique« .
Certes on joue sur les mots : « réchauffement » contre « changement naturel« . Pour une meilleure appréhension du débat, faisons attention le diable est dans les détails et dans la subtilité scientifique.
Tout d’abord, soulignons la différence entre l’information donnée par la météo et l’information donnée par le climat (franceinfo du 29/01/2019 en parle justement) :
- La météo correspond à quelques valeurs instantanées et bien localisées de température, de précipitations, de pression, d’ensoleillement, etc. Jérôme Halzan décrit la météo, comme un peu le « bruit » du climat!
- Le climat correspond à une série d’événements météorologiques mesurée en moyenne normalement sur une période de 30 ans et pour l’ensemble du globe pour que ce soit pertinent dans l’évaluation du réchauffement climatique. D’ailleurs, selon Camille Veyres essayer de calculer une température moyenne mondiale est une « ânerie » comme le serait de calculer la moyenne des numéros de téléphone dans un annuaire téléphonique ! Voir au chrono 1h08m52s.

La prudence s’impose lorsqu’on attribue au réchauffement climatique la cause d’un évènement spécifique exceptionnel tel un cyclone, une inondation ou la vague de froid polaire (phénomène encore méconnu du « polar vortex ») qui a frappé fin janvier 2019 l’hémisphère nord et plus spécifiquement les Etats-Unis.

D’ailleurs, même quand la température n’est pas extrême, le climatoalarmiste aura tendance à conclure que c’est la conséquence du réchauffement climatique : « C’est très clairement un dérèglement d’avoir des températures aussi douces en hiver » explique un climatologue, car les températures sont anormales pour un mois de décembre en France (voir franceinfo du 28/12/2021). Alors que pour la même période aux Etats-Unis les médias du 27/12/2021 parlent d’un enneigement record : « Record breaking snowfall and frigid temperatures strike the western U.S. ».
On lit même que le génocide des Amérindiens lors de l’arrivée Christophe Colombe vers 1500 aurait causé le « petit âge de glace » !
Ci-dessous donc un petit résumé des arguments de quelques éminents climato-réalistes en France appelés aussi les climato-sceptiques.
« Collectif des Climato-réalistes«
Premièrement le « Collectif des Climato-réalistes » nous paraît être un bon début pour conduire des recherches. Son Comité scientifique est composé de personnes qui sont loin d’être des charlatans, traités comme des hérétiques en science par leurs détracteurs climatoalarmistes :
- Vincent Courtillot (géophysicien, Institut de Physique du Globe de Paris et Académie des sciences)
- Reynald Du Berger (géophysicien, université du Québec à Chicoutimi)
- Jacques Duran (physicien, directeur de recherches au CNRS -décédé le 26 octobre 2018)
- Christian Gérondeau (ingénieur polytechnicien)
- François Gervais (physicien, université François Rabelais, Tours)
- Jean-Claude Pont (Mathématicien et historien des sciences, université de Genève)
- Alain Préat (Professeur en géologie à l’université libre de Belgique)
- Rémy Prud’homme (économiste, université Paris-est Créteil (émérite)
- Benoît Rittaud (mathématicien, université Paris-13)
Nous vous invitons à « surfer » sur leur site web https://www.climato-realistes.fr/categorie/giec/ qui contient en temps réel quasiment toute l’information relative aux travaux du GIEC. Des scientifiques, plutôt climato-réalistes, interviennent chacun dans leur spécialité étroitement liée à la climatologie. Benoît Rittaud parle d’un grand succès pour la visite en mars 2023 en France de Steven Koonin, auteur du livre « Climat, la part d’incertitude » novembre 2022.

1- Etienne VERNAZ
Deuxièmement, le professeur et chercheur Etienne VERNAZ, ancien Directeur de Recherches au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) dans sa vidéo mentionnée au précédent article présente les faiblesses scientifiques dans le positionnement climatoalarmiste du GIEC.

Rappelons qu’à l’article précédent RC n° 4/16, selon le schéma ci-dessus, dans ce 1,04% de l’atmosphère figure en deuxième position après la vapeur d’eau (54% de H2O), le CO2 pesant pour 40% du total des gaz à effet de serre. Ce détail fait justement l’objet de tout le débat du réchauffement climatique : soit 40% X 1,04% = 0,416% = 0,00416 de l’atmosphère composée de CO2 provenant de deux sources :

- Environ 95% proviennent des émissions naturelles (voir la vidéo de M. VERNAZ au chrono 7:48 sur 44:39): volcans, incendies, respiration animale et organismes du sol (bactéries, protozoaires, etc.).
- Le solde 5% (le GIEC mentionne 3,8% dans son rapport AR5 page 471, figure 6.1) provient des émissions liées à l’activité humaine qui brûle l’énergie fossile. C’est donc cette partie de 5% du CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle fin du XVIIIe correspondant à 0,0208% = 0,000208 (5% de 0,416%) de l’atmosphère, qui fait l’objet de tout ce débat mondial sur le réchauffement climatique. A titre comparatif, le schéma des mesures de CO2 de l’observatoire de Mauna Loa montre un taux de 0,03% à 0,04% (voir François GERVAIS « L’urgence climatique est un leurre » 2018 page 17).
Les courbes du GIEC montrent une absence de lien étroit (« décorrélation« ) entre la courbe du CO2 qui monte en flèche depuis l’an 2000 et celle de la température qui n’augmente pas autant. La NASA annonce que 2014 a été plus chaude que 2010 de 1/100ième de degré et plus chaude que 2005 de 2/100ième de degré, alorsqu’il est tenu compte d’un taux d’erreur à + ou – 1/10ième. Les médias ont fait leurs choux gras de ces chiffres divulgués par le GIEC. Une conclusion plus honnête aurait été de dire : aucune variation significative de la température moyenne de la surface du globe depuis 1998 ! Les statistiques montrent un réchauffement global du globe de 1° C par siècle.
Donc des variations de +1/10ième de degré, ne paraissent pas exceptionnelles. Essayer de calculer une température moyenne de la Terre à une précision de 1/10ième de degré près, paraît très difficile lorsqu’il y a des écarts de plusieurs degrés entre certains points du globe (voir notre précédent article n° 2/16). Les modélisations mathématiques pour prédire l’évolution de la température de la Terre avec 95% de certitude se sont révélées … fausses. En réalité, les informaticiens et les mathématiciens n’ont aucune idée de ce que sera le climat dans les décennies à venir : leurs logiciels de prévisions deviennent trop compliqués pour être fiables.
D’après une étude du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) du ministère de l’écologie publiée le 23/5/2014, il n’y a aucune preuve que le réchauffement climatique ait pu causer plus de catastrophes naturelles [en France] au cours des dernières décennies.
Selon une étude publiée en avril 2020 de Marco Tedesco de l’Université de Columbia Lamont-Doherty Earth Observatory, la fonte des glaces du Groenland en 2019 n’a pas été provoquée seulement par une hausse de la température. C’est surtout « l’impact des changements de circulation atmosphérique » qui a provoqué une pression atmosphérique telle qu’elle a réduit la formation de nuages nécessaires aux chutes de neige au-dessus du Groenland. Une autre étude scientifique publiée le 6 mai 2020 dans AGU Advances « Sea‐Ice Induced Southern Ocean Subsurface Warming and Surface Cooling in a Warming Climate » F. Alexander Haumann, Nicolas Gruber et Matthias Münnich, explique un refroidissement dans la seule zone de l’océan Austral. Selon Nicolas Gruber co-auteur : « Il s’agit simplement d’une redistribution de la chaleur dans l’océan Austral de la surface vers les couches profondes de l’océan. Et nous supposons que les vents forts qui poussent la glace de mer dans l’océan Austral vers le nord ont potentiellement un effet secondaire du changement climatique« .
2- Professeur Vincent Courtillot
Troisièmement, le professeur Vincent Courtillot, un géophysicien français, a travaillé sur le réchauffement climatique et fût décoré à plusieurs reprises pour ses travaux en géodynamique et en géophysique. Dans une conférence datée du 19/10/2018 à l’Hôtel de l’Industrie à Paris (voir YouTube intitulé « Compréhension et modélisations du changement climatique : questions encore ouvertes ? « ), ce scientifique spécialisé dans l’étude du rayonnement solaire, a présenté les variations annuelles +/- 2° C pour une même observation dans une même station de météo, à la même époque de chaque année. L’activité du soleil, avec ses taches solaires cycliques de 11 ans (qui sont des zones de température moins élevée sur la surface du soleil), influence son rayonnement sur terre et donc sur le climat. Ce qui explique les séries de variations observées sur terre notamment de la température, de la pression et des vitesses des vents. M. Courtillot conclut que l’effet du soleil doit être mieux pris en compte sur le climat (forçage naturel) dans les simulations informatiques du réchauffement climatique. Ci-dessous une image d’une tache solaire obtenue par le télescope spatial TRACE.

3- Professeur François Gervais
Quatrièmement, le professeur émérite de physique à l’Université de Tours François GERVAIS (ancien Expert Reviewer du rapport AR5 du GIEC) vient de publier en 2018 un livre intitulé « L’urgence climatique est un leurre« dont certains n° de pages ci-après sont cités. Il est intervenu dans TVL en décembre 2018 ; voir dans Youtube intitulé « Zoom – François Gervais : démonter le mythe de l’urgence climatique« . Voici ses principales observations.

Il a écrit un nouveau livre publié en 2022 « Impasses climatiques« , dans lequel il pointe du doigt les contradictions du discours alarmiste sur le climat. Il critique sévèrement le concept de « l’effet de serre » et confirme à la :
- page 35 : que la vapeur d’eau (H2O) est le principal absorbeur des émissions du rayonnement électromagnétique, comparée au CO2;
- page 36 : que le facteur clé est ainsi la baisse de température (jusqu’à –50° C) avec l’altitude dans la troposphère. Rien à voir donc avec le fonctionnement d’une serre tropicale.

Le CO2 a sensiblement augmenté depuis 1945 alors que pour la même période la température moyenne de la Terre a baissé. Donc le CO2 produit par l’homme ne peut pas avoir été la principale cause du réchauffement climatique (pages 60-61) ; c’est l’effet inverse qui s’est produit ! Le taux de CO2 dans l’atmosphère est passé de 0,03% à 0,04% ; soit 0,01% (1 pour 1000) en un siècle (page 17). Le principal gaz à effet de serre n’est pas le CO2 mais la vapeur d’eau. « Parmi les 10 000 molécules d’air sec, on compte à peu près 7 808 molécules d’azote, 2096 d’oxygène, 92 atomes d’argon, gaz qualifié de rare, et seulement 4 molécules de gaz carbonique. Passer de 3 à 4 molécules de CO2 en un siècle justifie-t-il un tel émoi, une telle excitation, un tel battage ? … En un siècle, une molécule de CO2 supplémentaire parmi 10 000 d’air sec ou parmi 10 500 d’air humide et chaud, est-ce trop ? Ou trop peu ?
Cet argument scientifique rejoint celui de Steven E. Koonin dans son livre « Unsettled? » pages 51-52, voici ce qu’il écrit : «
- The next most significant greenhouse gas carbon dioxide (CO2), is different from water vapor (nuages) in that its concentration in the atmosphere is the same all over the globe. CO2 currently account for about 7% of the atmosphere’s ability to intercept heat. It’s also different in that human activities have affected its concentration (that is, the fraction of air molecules that are CO2).
- Since 1750, the concentration [of CO2] has increased from 0,000280 (280 parts per million or ppm) to 0,000410 (410 ppm) in 2019, and it continues to go up 2,3 ppm every year.
- Although most of today’s CO2 is natural, there is NO DOUBT THAT THE RISE IS, and has been, DUE TO HUMAN ACTIVITIES, primarily the BURNING OF FOSSIL FUELS. [Attention à la nuance : Koonin dit bien que c’est l’activité humaine qui est responsable de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère; mais il n’en déduit pas que ce CO2 d’origine anthropique est le principal responsable du très minime réchauffement climatique].
- The CO2 that humans have added to the atmosphere over the past 250 years increases the atmosphere’s ability to impede heat (entraver ou garder la chaleur – it’s like making the insulation thicker) and is exerting a growing warning influence on the climate. The exact increase in insulation at any place and time depends upon temperature, humidity, cloudiness,and so on.
- Taking average clear-sky (no clouds) conditions as an example, the CO2 added from 1750 until today, increases the fraction of heat intercepted from 82,1% to 82,7%. And as the amount of CO2 continues to increase, the atmosphere’s heat-intercepting ability (and hence its warming influence) will also increase; doubling the CO2 concentration from the 1750 value of 280 ppm to 560 ppm would increase it to 83,2% under clear-sky conditions. Such an increase in concentration would amount to an increase of just 2,8 molecules per 10 000 – in other words, an increase of fewer than three molecules of CO2 out of every 10 000 molecules of air would increase the amount of heat intercepted from 82,1% to 83,2% or by about 1%.
Aux pages 149-150 du livre « L’urgence climatique est un leurre« de François GERVAIS, sont analysées les observations sans doute les plus dérangeantes pour les climatoalarmistes : les relevés scientifiques de 1980 à 2016 montrent que les variations du CO2 (source Observatoire de Mauna Lao Hawaii) suivent avec un retard de 6 à 11 mois les variations de température (source University of Alabama Huntsville USA). La conséquence clamée, la fluctuation de température, précède la cause ressassée, la fluctuation du CO2 et sa contribution à l’effet de serre. D’autres études scientifiques démontrent ce même constat mais à des degrés d’écart de variabilité différents : l’augmentation du CO2 de l’atmosphère est une conséquence et pas une cause du réchauffement !
Aux pages 64-65 il décrit qu’à l’altitude de 17 km où se trouvent les gaz à effet de serre, le phénomène de quasi-saturation de l’absorption par le CO2 s’est confirmé comme c’était le cas à moins de 13 km d’altitude (troposphère) : « Pas la moindre évolution de température n’est observée depuis 1993. Or, pas moins de 40% de tout le CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle l’a pourtant été durant ce quart de siècle, ainsi sans le moindre impact mesurable !« . Le GIEC ne parle pas de cette vérité scientifique qui fragiliserait leur prévision de hausse de température.

4- Jacky RUSTE
Cinquièmement, le Docteur Ingénieur en génie physique INSA de Lyon Jacky RUSTE dans son excellent « Petit guide du réchauffement climatique » page 13 conclut : L’effet de serre naturel est presque exclusivement dû à la vapeur d’eau. Le spectre d’absorption du CO2 est limité à deux pics : l’un à 4,3 microns et l’autre à 15 microns mais qui est noyé dans la bande d’absorption de la vapeur d’eau ; la part du CO2 ne représente au maximum que 2 à 5%. Augmenter la teneur en CO2 de l’atmosphère n’aura donc aucun effet sur l’effet de serre. Voir ci-dessous le schéma de Rolf Witzsche :

La division verticale en vert du graphique ci-dessus sépare (voir article Réchauffement climatique n° 9/16) :
- La partie de gauche concernant le rayonnement venant du Soleil vers la Terre (Downgoing)
- En haut est mesurée l’intensité spectrale (niveau d’énergie). La courbe rouge correspond aux rayons solaires (visibles à ondes courtes : 0,38 μm à 0,76 μm) traversant l’atmosphère vers la Terre.
- En bas les zones grises pleines à gauche montrent le rayonnement ionisant entrant (rayons Gamma, X-ray et UV) qui est absorbé à 100% en amont par l’atmosphère. Heureusement pour l’intégrité du corps humain !
- La partie de droite concernant l’effet de serre du CO2 : le rayonnement infrarouge (IR) réémis par la Terre (Upgoing).
- En partant du bas vers le haut, on voit que les zones grises pleines de l’axe horizontal du Carbon Dioxide (l’absorption des rayons infrarouges par le CO2), sont déjà couvertes au-dessus en zone grise par celles de la vapeur d’eau H2O puisque leurs longueurs d’ondes se chevauchent. Donc la capacité d’absorption du CO2 est déjà saturée à 100% ; plus de CO2 anthropique dans l’atmosphère causera peu d’effet de serre en plus !
- En haut la courbe bleue correspond aux rayons infrarouges réémis de la Terre sortant de l’atmosphère vers l’espace.
5- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
Sixièmement, dans le site tenu par des scientifiques français Le climat en questions, les scientifiques Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne décrivent : L’effet de serre peut être défini comme le « piégeage » par les basses couches de l’atmosphère du rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre. Ce piégeage est dû aux composés présents dans l’atmosphère, qui absorbent le rayonnement infrarouge : vapeur d’eau (H2O) et nuages, dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), oxyde nitreux (N2O), ozone (O3) et gaz chlorofluoro-carbonés (CFCs). En dehors de l’eau liquide et de la glace des nuages, les autres composés sont tous appelés « gaz à effet de serre ». Pour une atmosphère actuelle sans nuages, la contribution des différents gaz à l’effet de serre est représentée ci-dessous :

Source : Site Le climate en question publié le 10 novembre 2015
Ils concluent que : « Le calcul du bilan radiatif de la Terre en réponse à une modification de la concentration en dioxyde de carbone repose sur des bases physiques solides et ne comporte plus de difficulté fondamentale. À titre d’exemple, le calcul complet donne une augmentation de l’effet de serre de 3,7 W/m2 pour un doublement de CO2« .
6- Marie-Antoinette Mélières
En dernier selon Marie-Antoinette Mélières du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE) le CNRS en ligne « Un scénario classique proposé aux scientifiques est celui qui conduit, à l’échelon de quelques décennies à une situation qui équivaut à un doublement de la quantité de CO2, tous les autres gaz à effet de serre restant constants. C’est le scénario 2 x CO2. L’ensemble des modèles montre que cette situation conduirait à une augmentation de 4 watts par m2 de chauffage supplémentaire. Si l’ensemble des autres paramètres restait fixe, excepté bien sûr le CO2 qui aurait doublé, ce chauffage supplémentaire conduirait à une augmentation de la température moyenne d’environ 1°C …Le doublement de CO2 ne se traduirait pas par un doublement des 50 Watts par m2 lié à l’effet de serre naturel introduit par le CO2, mais par une augmentation de cette quantité d’environ du dixième (4 watts par m2) parce que l’absorption par le CO2 est saturée et n’augmente donc plus de façon linéaire quand on augmente la quantité de CO2.« . Bien évidemment, on pourrait aussi dire que cette prévision de +1 °C pourrait changer le paramétrage des autres donnés climatologiques pouvant entraîner une hausse bien supérieure à 1 °C. On reste toujours dans le domaine des simulations informatiques ! Dans un prochain article n°7/16, nous allons présenter les arguments des pionniers climato-réalistes américains.
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique