Une appréciation scientifique difficile
SOMMAIRE :
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
Disons-le de suite : le processus du réchauffement climatique fait l’objet d’un débat intense entre les grands scientifiques. Donc en tant que non-initié, je suis toujours en attente d’un eurêka !
La climatologie (ou l’étude du climat) requiert au préalable une connaissance pointue en physique des flux de chaleur, la chimie de l’atmosphère ; voir l’interview du paléoclimatologue Gilles Ramstein : « Climats passés : à quoi ressemblait la Terre ? – 15/06/2022« . Elle est complétée par une spécialisation :
- en géologie;
- en océanographie;
- en vulcanologie;
- en science de la tectonique des plaques qui étudie la dérive des continents;
- en glaciologie (science de la Terre qui étudie la nature physique et chimique des systèmes glaciaires et périglaciaires);
- en dendrochronologie (datations de pièces de bois pour reconstituer les changements climatiques et environnementaux);
- en science de l’atmosphère;
- et en probabilité-statistiques.
D’ailleurs, Jérôme Halzan auteur de « Mythes et réalités de la sciences« – 2017, nous fait bien de rappeler à la page 162 que le métier de « climatologue » n’existe pas, puisque c’est une nouvelle spécialité qui a encore beaucoup à apprendre sur le climat! D’où n’allons pas vite en besogne pour conclure qu’il y a un consensus scientifique que le CO2 émis par la combustion de l’énergie fossile (Pétrole, gaz et charbon) est responsable du réchauffement climatique.

Tout récemment, une autre spécialité est venue s’imposer comme outil pouvant aider à mieux étudier ce schéma du « bilan radiatif » de la Terre : la modélisation mathématique du climat ou modèle numérique qui sont de gros logiciels hyper complexes conçus dans différents pays pour « simuler le climat » à partir d’hypothèses climatiques. Malheureusement, au lieu d’être un outil d’évaluation complémentaire pour mieux comprendre le réchauffement climatique, cette approche a au contraire attisé le débat entre scientifiques.
Paul Deheuvels, statisticien et membre de l’Académie des sciences depuis 2000, professeur émérite de statistiques à l’université Pierre et Marie Curie depuis 1974, dans la vidéo « Le climat : beaucoup de bruit pour rien ! – Conférence de Paul Deheuvels du 09/02/2023 à la SCM« , expose les faiblesses des arguments climatoalarmistes.
Par exemple, la dernière période glaciaire qui a commencé voilà 115 000 ans et qui s’est terminée voilà 11 700 ans, suivie par l’Holocène (voir chrono 55:50) démontre que le climat a toujours changé, avant même que la combustion de l’énergie fossile ne démarre durant la Révolution industrielle de 1760.
La climatologie, comme ce fut le cas pour la tectonique des plaques avec Alfred Wegener au début du XXe siècle, est encore une science qui cherche ses repères. Donc vive la Science et que jaillisse de ce débat entre spécialistes la vérité scientifique sur les causes du réchauffement climatique.
1- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
La Terre, enveloppée dans son atmosphère et soumise aux cycles solaires, est un énorme laboratoire grandeur nature où les grands scientifiques essayent de mieux comprendre sa complexité climatologique ; voir l’excellente vidéo de Sabine Hossenfelder, physicienne théoricienne, sur le mécanisme de l’effet de serre : « I Misunderstood the Greenhouse Effect. Here’s How It Works. »
Ci-dessous trois représentations différentes de l’enveloppe atmosphérique pour se donner une idée relative des différentes couches. Les trois courbes estimatives de température (rouges et vertes) évoluent sommairement de manière similaire.



Par exemple, en se basant sur la courbe du milieu ci-dessus qui monte en zigzag en partant de l’axe horizontal du bas (chaque graduation = 20 °C), la température ambiante varie au fur et à mesure que l’on monte en altitude.
- Altitude 0 = niveau de la mer : la température démarre à environ +15 °C
- Altitude 10 km ou la couche Troposphère : la température descend à environ -60 °C. La prochaine fois lorsque vous serez dans un avion aux alentours de cette altitude, observez la température externe; vous verrez entre -50 °C à -60 °C. La surface de la Terre qui réémet de la chaleur permet de garder une température ambiante à +15 °C. Donc plus on s’éloigne du niveau 0, plus la température baisse. C’est ce qu’on ressent en allant en montage, par exemple.
- Altitude entre 10 km (ou le niveau Tropopause) et 20 km : la température est stable à environ -60 °C. Par exemple au Mont Everest à 8,8 km d’altitude, en janvier, mois le plus froid, la température au sommet est en moyenne de −36 °C et le ressenti peut être de −60 °C.
- Altitude entre 20 km et 50 km ou la couche Stratosphère : la température remonte aux alentours de -20 °C à 0 °C. C’est la couche d’OZONE (ou trioxygène O3) à environ 25 km qui absorbe les rayons ultra violet du soleil. Logiquement, plus on monte en altitude, plus les rayons solaires sont absorbés et plus la température monte.
- Altitude aux alentours de 50 km ou le niveau Stratopause : la température reste stabilisée aux alentours de 0 °C à -20 °C.
- Altitude au-delà de 55 km ou la couche Mésosphère : la température rebaisse à nouveau (de -20 °C à -80 °C) car il y a peu d’OZONE (O3) pour réchauffer l’air ambiant.
- Altitude aux alentours de 85 km à 90 km ou le niveau Mésopause : la température reste stabilisée aux alentours de -80 °C.
- Altitude au-delà de 90 km ou la couche Thermosphère : la température remonte à nouveau pour dépasser les +60 °C.
Donc les grands scientifiques du monde entier essayent de mieux comprendre cette « usine à gaz » qui maintient les différentes températures selon les couches atmosphériques.
Sur le deuxième schéma ci-dessus avec la courbe de température rouge, à droite nous avons deux colonnes :
- La flèche verticale descendante en jaune correspond au rayonnement solaire qui descend vers la Terre en traversant les différentes couches atmosphériques successives. A chaque niveau en partant du haut vers le bas, il y a une phase de réflexion (rejet du rayonnement solaire vers le haut) et une phase d’absorption de l’énergie solaire reçue.
- La bande verticale parallèle en violet correspond au rayonnement ultraviolet (invisible à l’œil nu) :
- Vers le haut cette bande est large et correspond à une grande quantité d’énergie reçue du soleil. D’où la température plus chaude passé l’altitude des 100 km.
- Vers le bas, cette bande se rétrécit et correspond à une plus petite quantité d’énergie reçue par la Terre. Une partie de cette énergie est renvoyée dans l’atmosphère qui est heureusement récupérée par la couche atmosphérique pour réchauffer la Terre de +33 °C (c’est le phénomène naturel miraculeux d’effet de serre), ramenant ainsi la température ambiante de la Terre, de -18 °C à +15 °C (-18+33=+15) qui par coïncidence correspond à la température optimale pour le développement de la vie. Sans l’apport de ces +33 °C d’effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C ! Ci-dessous un diagramme explicatif.

2- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)

Tout d’abord, pour enrichir le débat, rappelons que ce concept de « l’effet de serre » (greenhouse effect) est scientifiquement contesté par certains dont Jean François Auzolle ingénieur de l’École Centrale de Paris : voir son interview du 03/02/2020 à TVL au chrono 7:00 « Réchauffement climatique : mythe et réalité » (2ieme partie) – Politique & Eco n°248 – TVL. Ce dernier étaye son argumentation en faisant référence au travail de Camille Veyres, et de Jacques-Marie Moranne : « La Physique du Climat – Oubliez l’ « Effet de Serre » et revenez aux fondamentaux« . Un site web est dédié (Pourquoi ce livre sur la Physique du Climat ?) « pour expliquer le fonctionnement du Climat (et non pas de la météo), en s’appuyant sur le bon sens, et en repartant des Lois physiques et chimiques de base de la Thermodynamique, qu’on apprend dès le lycée et qui reposent sur des Théories validées par l’expérience, et auxquelles la climatologie ne saurait déroger.«
Par ailleurs, François Gervais dans son livre publié en 2022 « Impasses climatiques« , pointe du doigt les contradictions du discours alarmiste sur le climat. Il critique sévèrement le concept de « l’effet de serre » et confirme à la :
- page 35 : que la vapeur d’eau (H2O) est le principal absorbeur des émissions du rayonnement électromagnétique, comparée au CO2;
- page 36 : que le facteur clé est ainsi la baisse de température (jusqu’à -50° C voir schéma ci-dessus) avec l’altitude dans la troposphère. Rien à voir donc avec le fonctionnement d’une serre tropicale.


ou vapeur d’eau à droite Source : TVL.com Mais les nuages sont de l’eau et non de la vapeur d’eau
Revoici le schéma clé mentionné à l’article n°1/16. Le cercle à gauche représente la composition de l’atmosphère et le cercle à droite, les gaz à effet de serre (GES) pesant pour 1,04% dans lequel figurent en premiers :
- les nuages et la vapeur d’eau (H2O) pour 54%; soit 0,56% (1,04% X 54%) de l’atmosphère;
- le dioxyde de carbone (CO2) pour 40%; soit 0,42% (1,04% X 40%) de l’atmosphère ;
Or, selon M. Etienne VERNAZ ancien directeur de recherches au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) voir Youtube au chrono 7:48 sur 44:39 (voir infra), 5 % du total de CO₂ pesant pour 40% dans l’atmosphère, provient des émissions d’origine anthropique. D’où le CO₂ émis par l’homme pèserait que pour 0,0208% = 0,000208 (1,04% x 40% x 5%) de l’atmosphère.
Source : Le manuel numérique max belin.education
Les gaz à effet de serre (cercle à droite) correspondent seulement à 1,04% de la composition de l’atmosphère (cercle à gauche) ; sur le cercle à droite, le CO₂ représente 40%. D’où le CO₂ pèse pour 40% des 1,04% ; soit 40% x 1,04% = 0,42% de l’atmosphère. Là-dessus 95% est d’origine naturelle et le solde 5% provient des émissions de CO₂ d’origine anthropique : d’où on peut raisonnablement extrapoler que le CO₂ émis par l’homme représente au moins 0,000208 de l’atmosphère soit 5% x 0,42% = 0,0208%. En effet, les émissions de CO2 d’origine anthropique n’ont pas été de 5% dès le début de la Révolution Industrielle, en 1750.
Par ailleurs, voici le tableau comparatif de la capacité à réchauffer la Terre (ou leur Pouvoir de Réchauffement Global – PRG) des types de gaz (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6). En posant le PRG du CO2 = 1, on en déduit que le CH4 a un PRG 21 fois (ce ratio varie selon les sources) plus puissant que celui du CO2 et le N2O, 310 fois plus (source GIEC).

Source : Club CO2
Or, en avril 2022, les scientifiques du National Center for Atmospheric Sciences et des universités de Cambridge et de Reading ont publié une étude démontrant « pour la première fois dans leurs calculs que le Pouvoir de Réchauffement Global – PRG de la molécule dihydrogène (H2) sur la vapeur d’eau et l’ozone présents dans la stratosphère, pour une période de 100 ans, est en moyenne 11 fois plus néfaste (contre 5,8 fois plus estimé en 2011) pour le climat que le dioxyde de carbone (CO2) ». Toute fuite d’hydrogène entraînera indirectement une augmentation du réchauffement climatique, et atténuera les réductions d’émissions de gaz à effet de serre qui pourraient résulter du remplacement de combustibles fossiles par de l’hydrogène », soulignent les chercheurs.
Donc est-ce à dire qu’on « est fait comme un rat » face à la prépondérance de l’hydrogène puisque :
- nous sommes entourés d’atomes d’hydrogène vu que c’est l’élément chimique le plus abondant de l’Univers :
- 75 % en masse;
- 92 % en nombre d’atomes;
- c’est très difficile de le contenir pour éviter ses fuites dans l’atmosphère terrestre (l’hydrogène ne représente en volume que 0,55 ppm – contre 405 ppm pour le CO2 voir infra la courbe Keeling – des gaz atmosphériques), vu que l’hydrogène est aussi l’atome le plus petit en étant le premier élément du Tableau périodique avec 1 proton dans son noyau;
- c’est l’une des sources les plus communes sur Terre sous forme d’eau (H2O); mais dans la croûte terrestre, l’hydrogène ne représente que 0,22 % des atomes, loin derrière l’oxygène (47 %) et le silicium (27 %); voir Wikipédia accédé le 12/04/2022;
- c’est surtout le principal constituant (en nombre d’atomes) de toute matière vivante, associé au carbone dans tous les composés organiques. D’ailleurs, le corps humain, composé de 62% d’atomes d’hydrogène, contient 65% d’eau H2O. Rappelons qu’en faisant passer un courant électrique dans l’eau (H₂O) – par l’électrolyse – on arrive à séparer l’oxygène (O) du dihydrogène (H₂) qui a un haut risque de fuite dans l’atmosphère. La quantité moyenne d’eau (H₂O) contenue dans un organisme adulte est de 65 %; ce qui correspond à environ 45 litres d’eau pour une personne de 70 kilogrammes. Ci-dessous, plus en détail les teneurs en eau H₂O de différents organes d’un corps humain adulte.

Ci-dessous la composition du corps humain en éléments chimiques répartis en % de masse et en % de nombre d’atomes :

Conclusion : la molécule (H2) et donc l’eau (H2O) sous forme de nuage, réchauffe le climat 11 fois plus que le CO2 !
Attention, l’espèce humaine expire du CO2! A l’article RC n°13/16, sur la base d’une population mondiale de 7,7 milliards en 2018, j’ai estimé à près de 2,9 milliards de tonnes de CO2/an expiré par l’homme! Mais heureusement que ce CO₂, provenant de la respiration humaine, est recyclé et ne vient pas s’ajouter aux émissions de CO₂ provenant de la combustion de l’énergie fossile.

https://www.sciencefocus.com/planet-earth/how-much-does-human-breathing-contribute-to-climate-change/ – In reality, the CO2 we’re breathing out is part of a natural cycle, by which our bodies convert carbohydrates from CO2-absorbing plants into energy, plus water and CO2. As such, we’re not adding any extra CO2
3- L’effet d’albédo
L’effet « d’albédo » est le pouvoir d’une surface (la Terre ou l’atmosphère) à réfléchir les rayons solaires : c’est l’énergie lumineuse réverbérée ou renvoyée, rapportée (en %) à l’énergie lumineuse arrivant du soleil. Ci-dessous un schéma expliquant « l’effet albédo » dont la moyenne est de l’ordre de 30% (voir Gilles Brien météorologue québécois ; « Ce qu’on ne vous dit pas sur le changement climatique » page 32) :

L’effet d’albédo n’a pas varié du 1/3/2000 au 31/12/2011, selon la NASA. Ci-dessous leur graphique montrant les variations en dixièmes de pourcentage.

D’ailleurs, l’architecte et ingénieur Raphaël Ménard dans une tribune « Le Monde » du 10/07/2022 sous-entend de faire peindre en blanc tous les toits du monde pour réfléchir ou renvoyer au maximum les rayons solaires vers l’atmosphère (l’effet albédo).
En dernier, selon Steven E. Koonin auteur de « Unstelled? » pages 55-56, l’activité humaine provoque aussi un refroidissement climatique :
- « Not all human influences are warming. Aerosols are fine particles in the atmosphere such as those produced by the burning of low-quality coal. They cause severe health problems, contributing to millions of deaths per year. But they also make the globe more reflective both by directly reflecting sunlight and by inducing the formation of reflective clouds. D’ailleurs, par ironie du sort, l’impact de la réglementation mise en œuvre depuis début 2020, abaissant la teneur maximale en soufre (qui dans l’atmosphère reflète dans l’espace les rayons solaires) du fioul utilisé par les bateaux, contribuerait au réchauffement des océans !!!
- Human-cause aerosols together with changes in land use like deforestation (pasture is more reflective than forest), increase the albedo so exert a net cooling influence that cancels about half of the warming influence of human-cause greenhouse gases.«

4- Le bilan énergétique de la Terre
Le bilan énergétique est le récapitulatif de la quantité d’énergie qui arrive et qui ressort de la Terre. A ce sujet, ci-dessous un schéma exprimé en % qui présente les flux en présence, en posant 342 Watts/m² = 100% représentant le total initial d’énergie solaire envoyé vers la terre. Il suffit ensuite de diviser tous les chiffres de ce schéma par 342 Watts/m² pour bien voir en % les flux d’énergie entrant en jeu dans ce mécanisme complexe qui maintient en équilibre la température de la Terre à +15 °C. Voici les % entrant en jeu :
- Flux Entrées flèches en jaune : 6% + 20% + 4% + 16% + 3% + 51% = 100%
- Flux Sorties flèches en rouge : 7% + 23% + 64% + 6% = 100%

Ci-dessous un autre schéma résumant en valeur absolue la quantité d’énergie en Watts/m² qui ENTRE (les deux flèches jaunes descendantes à gauche : 342 Watts/m² – 107 Watts/m² = 235 Watts/m² net) et qui RESSORT (la flèche rouge montante 235 Watts/m²) de la Terre : l’équilibre thermique est donc maintenu : 235 Watts/m² Entrée = 235 Watts/m² Sortie. Steven E. Koonin auteur de « Unsettled? » page 56 estime cet équilibre à 239 Watt/m². Il y a d’autres diagrammes beaucoup plus détaillés avec d’autres estimations chiffrées et plus complexes. Mais ce qui importe c’est de bien voir les principaux flux d’énergie.


Source Jean-Marc Jancovici
Sans être un scientifique chevronné, suivons seulement les étapes suivantes à partir du schéma ci-dessus dont les chiffres de l’énergie sont exprimés en Watts/m² :
- Étape 1 : L’énergie solaire entrante nette (à gauche deux flèches jaunes descendantes) : [342 -107 = 235] ; 342 parvenant au niveau de l’atmosphère moins 107 qui sont réfléchis vers l’espace. Cette énergie entrante nette de 235 correspond également au 235 en énergie sortant (en haut à droite flèche rouge montante) sous la forme d’émission d’infrarouges vers l’espace.
- Étape 2 : Cette énergie solaire nette entrante est décomposée comme suit (voir les deux autres flèches jaunes plus bas) : [67 + 168 = 235] ; [67 absorbés par les gaz à effet de serre + 168 absorbés par le sol].
- Étape 3 : La Terre absorbe donc un total de 492 = [168 venant du soleil, la flèche jaune du bas + les 324 provenant de l’effet de serre, la flèche rouge descendante à droite]
- Étape 4 : La Terre réémet dans l’air 492 = [102 en chaleur et évaporation + 390 en rayonnement infrarouges], voir les deux flèches rouges sortantes de la Terre.
- Étape 5 : Les gaz à effet de serre absorbent un total de 559 venant de : 67 directement du soleil + 102 venant de chaleur évapotranspiration (flèche rouge milieu) + 390 venant du rayonnement infrarouge à partir de la Terre (flèche rouge milieu). Ensuite ces mêmes gaz à effet de serre relâchent 235 vers l’espace et renvoient 324 vers la Terre.
- Étape 6 : Laissons de côté ces flux d’énergie en Watts/m² et raisonnons maintenant en termes de composition chimique de ces gaz à effet de serre qui ne représentent que 1,04% de l’atmosphère. Voir les compositions ci-dessus : le cercle à gauche représente la composition de l’atmosphère et le cercle à droite éclate la partie de 1,04% représentant les gaz à effet de serre.
- Étape 7 : Ce 1,04% de l’atmosphère constitué de gaz à effet de serre absorbe un total d’énergie de 559 Watts/m² (67+102+390), laisse sortir 235 Watts/m² vers l’espace et renvoie 324 Watts/m² vers la Terre (voir étape 5 ci-dessus). Rappelons que c’est grâce à ce mécanisme d’effet de serre que la température de la terre est maintenue en équilibre à +15°C.
5- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
Toujours selon le schéma ci-dessus, dans ce 1,04% de l’atmosphère figure en deuxième position après la vapeur d’eau (54% de H2O), le CO2 pesant pour 40% du total des gaz à effet de serre. Ce détail fait justement l’objet de tout le débat du réchauffement climatique : soit 40% x 1,04% = 0,416% = 0,00416 de l’atmosphère composée de CO2 provenant de deux sources :

- Environ 95% proviennent des émissions naturelles (voir la vidéo de M. VERNAZ au chrono 7:48 sur 44:39): volcans, incendies, respiration animale et organismes du sol (bactéries, protozoaires, etc.).
- Le solde 5% (le GIEC mentionne 3,8% dans son rapport AR5 page 471, figure 6.1) provient des émissions liées à l’activité humaine qui brûle l’énergie fossile. C’est donc cette partie de 5% du CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle, fin du XVIIIe correspondant à 0,0208% = 0,000208 (5% de 0,416%) de l’atmosphère, qui fait l’objet de tout ce débat mondial sur le réchauffement climatique. A titre comparatif, le schéma des mesures de CO2 de l’observatoire de Mauna Loa montre un taux de 0,03% à 0,04% (voir François GERVAIS « L’urgence climatique est un leurre » 2018 page 17).


6- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
Ci-dessous la fameuse courbe de Keeling sur l’évolution de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère terrestre depuis 1958. Selon Wikipédia accédé le 08/06/2021, cette courbe est basée sur les mesures en continu faites à l’observatoire du Mauna Loa à Hawaï, à l’origine sous la supervision de Charles Keeling. Ces mesures montrent l’augmentation rapide des niveaux de CO2 atmosphérique et leur variabilité au cours de l’année. La courbe rouge montre la teneur moyenne mensuelle de dioxyde de carbone, et la courbe bleue lisse cette tendance. La fluctuation annuelle de dioxyde de carbone est due aux variations saisonnières causées par les plantes. Comme beaucoup de forêts se trouvent dans l’hémisphère nord, il y a plus de consommation de gaz carbonique de l’atmosphère durant l’été septentrional que pendant l’été austral. Ce cycle annuel est indiqué dans l’encart en haut à gauche de l’image et montre la concentration moyenne de gaz au cours des différents mois par rapport à la moyenne annuelle. Ce cycle se répète quelle que soit l’année observée. Ces données ont été l’une des premières preuves de l’impact de la consommation des énergies fossiles par les sociétés humaines sur l’atmosphère, les concentrations de CO2 atteignant des valeurs probablement jamais égalées au cours des trois derniers millions d’années.

Un détail donc très important à souligner : lorsqu’on annonce que le taux de CO2 dans l’atmosphère a augmenté brutalement depuis la Révolution industrielle, il faut préciser que les gaz à effet de serre ne représentent que 1,04% de la composition de l’atmosphère; sur cela le CO2 représente 40%. D’où le CO2 pèse pour 40% des 1,04% ; soit 40% x 1,04% = 0,42% de l’atmosphère. La dessus 95% est d’origine naturelle et le solde 5% provient des émissions d’origine anthropique : d’où le CO2 émis par l’homme représente 0,000208 de l’atmosphère : 5% x 0,42% = 0,0208% = 0,000208.
Revoici le schéma de répartition du poids des gaz à effet de serre dans l’atmosphère (voir supra) :

Ci-dessous un graphique donné par le SCRIPPS de l’University of San Diego qui fait autorité mondiale en matière de suivi du CO2, à partir de leur station Mauna Loa à Hawaii. Certes l’unité de mesure est très minime car exprimée en 1/1 000 000 (la partie par million ppmv axe vertical à droite), mais grâce à l’effet optique des unités choisies pour mesurer le temps et la quantité très minime en ppm, on voit effectivement une progression dramatique du CO2 depuis la Révolution industrielle.

Constatez ci-dessous ce même indicateur de CO2 en ppm dans l’atmosphère mais présenté différemment. On a effectivement une autre impression de l’évolution du CO2. Selon Steven E. Koonin « if the trends of the past decade continue, it will be some 250 years before the concentration reaches 1000 ppm, which would be a 3.3 on the chart » CO2 then / CO2 Now; « Unsettled? » page 68.

7- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
Sans être un expert, revoyons succinctement les bases en chimie. Tout d’abord, rappelons que la chimie organique occupe une place prépondérante, du fait de la variété et du nombre presque illimité de composés à base de carbone ; à ce sujet, voir la vidéo : « Why is All Life Carbon Based, Not Silicon? Three Startling Reasons!« . Le CO2 est une molécule représentée par l’équation chimique C + O2 → CO2 est composée de 2 atomes non-métaux : le Carbone (C) colonne IVa et l’Oxygène (O) colonne VIa [voir dans le Tableau Périodique des Eléments ci-dessous, en haut en rouge à droite], qui sont donc en liaison covalente, impliquant un « partage » d’électrons et non un « transfert » d’électrons comme pour les ions + ou ions – :

- ci-dessous au centre : 1 atome Carbone (C) composé de 2 x 2 = 4 électrons de valence (vert) sur sa couche de valence (anneau externe ou périphérique); donc il lui faudra « partager » en liaisons covalentes avec 2 x 2 = 4 autres électrons (rouge) des 2 atomes d’Oxygène (O) de chaque côté de l’atome carbone au centre pour compléter la règle de 8 électrons de valence sur l’anneau externe ou périphérique et atteindre ainsi le stade des gaz nobles du groupe 18 (VIIIa).
- ci-dessous de chaque côté de l’atome Carbone : 2 atomes d’Oxygène (O) dont chacun composé de 6 électrons de valence (rouge) sur leur couche de valence ou périphérique; donc il leur faudra « partager » en liaisons covalentes avec 2 X 2 autres électrons de l’atome Carbone (C) pour compléter la règle des 8 électrons de valence sur l’anneau externe ou périphérique et atteindre ainsi le stade des gaz nobles du groupe 18 (VIIIa).

Voici un extrait de l’article RC n°10/16 : Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère ? Bien évidemment, ne visons pas à ramener le niveau du CO2 au point d’affamer les plantes entre 50 ppm et 170 ppm qui impliquerait alors une autre variante d’extinction (voir le graphique ci-dessous). 150 ppm serait le niveau fatidique selon le Dr Patrick MOORE (cofondateur de Greenpeace et climato-réaliste très connu); 900 à 1000 ppm serait le niveau idéal pour la croissance de certaines herbes selon l’article scientifique The optimal CO2 concentrations for the growth of three perennial grass species du 5 février 2018. D’autres sources suggèrent même jusqu’à 1200 ppm comme niveau optimal selon des expériences menées sous des serres.

Source : http://www.ice-age-ahead-iaa.ca/scrp/tnga020.htm
A l’article RC n° 6/16, Steven E. Koonin (PhD Physics MIT, Under Secretary for Science, Department of Energy, dans l’Administration Obama connue pour être plutôt climatoalarmiste) dit que c’est bien l’activité humaine qui est responsable de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère; mais il n’en déduit pas que ce CO2 d’origine anthropique est le principal responsable du très minime réchauffement climatique. Voici ce qu’il écrit dans son livre « Unsettled? » aux pages 51-52, sans traduction pour préserver l’originalité de la source :
- The next most significant greenhouse gas carbon dioxide (CO2), is different from water vapor (nuages) in that its concentration in the atmosphere is the same all over the globe. CO2 currently account for about 7% of the atmosphere’s ability to intercept heat. It’s also different in that human activities have affected its concentration (that is, the fraction of air molecules that are CO2).
- Since 1750, the concentration [of CO2] has increased from 0,000280 (280 parts per million or ppm) to 0,000410 (410 ppm) in 2019, and it continues to go up 2,3 ppm every year.
- Although most of today’s CO2 is natural, there is NO DOUBT THAT THE RISE IS, and has been, DUE TO HUMAN ACTIVITIES, primarily the BURNING OF FOSSIL FUELS.
- The CO2 that humans have added to the atmosphere over the past 250 years increases the atmosphere’s ability to impede heat (entraver ou garder la chaleur – it’s like making the insulation thicker) and is exerting a growing warning influence on the climate. The exact increase in insulation at any place and time depends upon temperature, humidity, cloudiness,and so on.
- Taking average clear-sky (no clouds) conditions as an example, the CO2 added from 1750 until today, increases the fraction of heat intercepted from 82,1% to 82,7%. And as the amount of CO2 continues to increase, the atmosphere’s heat-intercepting ability (and hence its warming influence) will also increase; doubling the CO2 concentration from the 1750 value of 280 ppm to 560 ppm would increase it to 83,2% under clear-sky conditions. Such an increase in concentration would amount to an increase of just 2,8 molecules per 10 000 – in other words, an increase of fewer than three molecules of CO2 out of every 10 000 molecules of air would increase the amount of heat intercepted from 82,1% to 83,2% or by about 1%.
L’effet de serre qui maintient en équilibre la température moyenne de la Terre à +15° C, est en train de s’emballer au point de faire perdre notre latin. En effet ces gaz à effet de serre provoquent maintenant une hausse de la température moyenne de la Terre parallèlement ou en corrélation avec l’augmentation du CO2 rejeté par l’homme à hauteur de 0,0208% (5% x 0,416%) de l’atmosphère.
8- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
Attention à la règle élémentaire en statistiques : deux événements peuvent être corrélés (reliés) sans pour autant avoir des rapports de cause à effet. Exemple : ce n’est pas parce qu’une majorité de femmes enceintes (85% selon certaines études) ont des nausées en début de leur grossesse, que l’on doit conclure à une grossesse avérée. La femme qui a des nausées peut avoir mangé une nourriture infecte et ne pas être enceinte. On a donc ici le même effet final (les nausées) mais pas pour la même cause (symptômes de grossesse contre nourriture infecte).
Pareillement, la courbe de température qui suit celle du CO2 n’implique pas forcément un lien de cause à effet. La multi causalité, avec des rétroactions possibles, est à la base de la climatologie, science récente encore imparfaite, car la complexité règne en ce domaine.
Il y a même des scientifiques qui disent que c’est l’inverse qui se passe : c’est l’augmentation de la température qui provoque la hausse du CO2 ! Voir « Le petit guide du réchauffement climatique » p. 11 de Jacky RUSTE Ingénieur Génie Physique INSA Lyon, Docteur Ingénieur de l’Université de Nancy I. « Peu importe que ce soit vrai, l’important est que l’on croit que ce soit vrai! » (GIEC). Voici ce qu’il affirme : « Le problème c’est que ces courbes sont décalées dans le temps de plusieurs siècles… En réalité la courbe des températures précède celle du CO2, c’est la température qui gère le taux de CO2 et non l’inverse ! Ce qui s’explique aisément : lorsque la température de l’atmosphère augmente, celle des océans aussi (mais avec une certaine inertie), ces derniers vont alors rejeter une partie du CO2 dissous… et au refroidissement le phénomène s’inverse (Les océans constituent le puits de capture du CO2 le plus efficace et ceci d’autant plus que la température est basse) ».
Jo Nova, bloggeuse très connue sur le sujet du réchauffement climatique confirme que c’est bien la hausse de température qui précède la hausse du CO2 : voir « Climate Change The facts 2020 » pages 82-83. Cette information est démontrée scientifiquement par Jean François Auzolle ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris (dans une interview du 27/01/2020 à TVL au chrono 28:05) « Réchauffement climatique : mythe et réalité » (1ère partie) – Politique & Eco n°247 – TVL. C’est bien la température qui commande scientifiquement la teneure en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse! Voir ci-dessous le diagramme montrant le cycle naturel du CO2 :
- dans l’atmosphère, il est absorbé par l’océan à basse température (voir à gauche de l’axe horizontal);
- une fois soluble ou dissout dans l’océan, il remonte (dégazage) dans l’atmosphère à une température plus élevée proche de l’équateur (voir à droite de l’axe horizontal).


Le Dr Tim Ball, professeur en climatologie, en rajoute pour confirmer que c’est la hausse de la température qui provoque la hausse du CO2!
On est donc reparti pour un autre tour avec le paradoxe de l’œuf et de la poule!

En tout état de cause, il y a un consensus sur l’effet de serre qui réchauffe la planète. Mais il y a un désaccord sur le « degré de causalité » du réchauffement climatique par ces 0,0208% de CO2 émis par l’homme dans l’atmosphère.
Les climatoalarmistes disent que la hausse du CO2 à 411,75 ppm à février 2019 (https://www.co2.earth/) provenant essentiellement de l’activité humaine est la principale cause du réchauffement climatique. Les climato-réalistes disent que oui dans une certaine mesure mais pas pour autant que cela. Il y a d’autres facteurs (que l’on ne comprend pas bien encore) bien plus importants que le CO2, qui affectent le réchauffement climatique. Ce sont principalement les vapeurs d’eau, les nuages et le soleil (intensité cyclique du rayonnement solaire).
D’où l’affrontement intellectuel entre les scientifiques pour déterminer s’il y a un lien étroit de « cause à effet » entre la hausse du CO2 produite par l’activité humaine et la hausse de la température moyenne du globe. En d’autres termes, dire si oui ou non le CO2 émis par l’activité humaine est bien la cause directe de ce réchauffement climatique.
9- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
Oui la molécule appelée Dioxyde de carbone (CO2), émise par l’activité humaine « contribue » effectivement au réchauffement climatique. Mais avant de la maudire complètement, comprenons scientifiquement d’abord ce qu’elle apporte à la vie sur terre. A ce titre, voici un excellent article scientifique qui résume le fameux mécanisme de la photosynthèse : Why “carbon dioxide + water → glucose + oxygen” is the most important equation in biology – Life largely owes its existence to this equation. On comprend bien comment, au contact du rayon solaire, les électrons des éléments se mettent en liaison ionique (par le transfert d’électrons entre atomes) ou en liaison covalente (par le partage d’électrons entre atomes) entre les éléments ou atomes qui servent de « briques » constitutives des molécules du vivant que sont : le carbone (C), l’hydrogène (H), l’Oxygène (O) et l’Azote (N).
Voici un extrait en version original de l’article qui est bien décrit par l’auteur, le Dr. Alex Berezow, Ph.D. in microbiology :


Credit: Rao, A., Ryan, K., Tag, A., Fletcher, S. and Hawkins, A. Department of Biology, Texas A&M University / OpenStax
Dr. Alex Berezow, Ph.D. in microbiology, Executive Editor of Big Think.


Revoici donc la réaction chimique obtenue : Dioxide de Carbone + Eau → Glucose + Oxygène qui, selon Jean François Auzolle (chrono 21:46), est exploitée comme une arnaque fiscale pour justifier le concept de puits de carbone ; voir ci-dessous l’équation chimique équilibrée. Le CO2 est la source de vie sur Terre grâce à :
- la réaction chimique endothermique (ou emmagasinement/stockage d’énergie) : c’est la photosynthèse par laquelle les plantes poussent ou fabriquent de la matière vivante en absorbant les rayons solaires + l’eau (H2O) + le CO2 pour produire des glucides ou hydrate de carbone (C6H12O6), tout en libérant le restant de dioxygène O2 (flèche verte ci-dessous).
- 6CO2 + 6H2O ——> C6H12O6 + 6O2 (l’équation chimique est équilibrée avec de chaque côté : 6 atomes de Carbone (C), 18 atomes d’Oxygène (O) et 12 atomes d’Hydrogène (H)
- la réaction chimique exothermique (ou libération d’énergie) : l’homme et les animaux en général, en consommant et en digérant les plantes contenant l’hydrate de carbone (C6H12O6), par un processus d’oxidation (ou contact avec l’Oxygène par la respiration) arrivent à capter ces glucides constituant l’énergie pour rester en vie! Et l’équation chimique ci-dessus est alors inversée :
- C6H12O6 + 6O2 —–> 6CO2 + 6H2O
Donc sans CO2 plus de vie sur Terre. Selon un article du 25 avril 2016 de la prestigieuse revue NATURE, en 33 ans l’élévation du niveau du CO2 a accru le verdissement de la planète de 18 millions de km² ; soit 33 fois la superficie de la France.

10- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
L’étude de la respiration du corps humain montre que le dioxyde de carbone (CO2) est bien mieux qu’un déchet de l’organisme (voir Youtube de l’Université Catholique de Louvain – Faculté de Médecine). Son niveau normal dans notre corps humain, compris entre 37 mm et 45 mm de Mercure (Hg) pour la pression partielle de gaz carbonique (pCO2), sert d’indicateur à notre « tronc cérébral » pour équilibrer en permanence entre la production et l’élimination de CO2, permettant ainsi de réguler le niveau du PH de notre organisme.
Donc notre cerveau contrôle spontanément notre respiration grâce à une information en continu du niveau de CO2 et pas du niveau d’oxygène dans notre corps. D’où le CO2 nous maintient en vie en régulant notre respiration : c’est le système d’homéostasie !
11- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
Rappelons que le CO2 contrairement à ce qu’on peut croire, n’est pas un polluant de l’air ; la preuve, nous en consommons tous les jours dans nos boissons gazeuses : Perrier, Badoit, limonades, bière, champagne, etc.

Étant donné que nous entrons dans le royaume des atomes, une « science dure« , nous avons jugé opportun d’inclure, parmi les climato-réalistes cités, l’opinion de trois prix Nobel américains sur la question du réchauffement climatique (voir article n° 7/16) :
- M. Ivar Giaever prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary Bank Mullis prix Nobel de chimie 1993
- M. John Clauser prix Nobel de Physique 2022
Certes, à l’opposé, il y a aussi d’autres éminents scientifiques climatoalarmistes qui ne partagent aucunement les opinions de ces trois prix Nobel. Par exemple, Richard Muller professeur de physique à UC Berkeley, est ma référence scientifique favorite pour démontrer que les émissions de CO2 d’origine anthropique sont responsables du réchauffement climatique. Initialement un climatosceptique, il est devenu le 28 juillet 2012 un climatoalarmiste qui a « fait le buzz ».
Mais au moins, l’exemple de ces trois prix Nobel nous permet de mettre en perspective le « rapport de force » dans ce débat d’opinions scientifiques.
En dernier, beaucoup de scientifiques se moquent du climatosceptique géochimiste Claude ALLEGRE. Mais il n’empêche que c’est un scientifique mondialement reconnu (Prix Crafoord en 1986, médaille d’or du CNRS en 1994 et membre de l’Académie des sciences). Dans l’introduction de son livre « Un peu de science pour tout le monde » il dit que : « C’est dans l’atome qu’il faut rechercher la cause de tous les phénomènes, grands ou petits, naturels ou artificiels : l’Eau, le Feu, l’Air, la Terre, le Froid, le Chaud, tout a son explication à l’échelle des atomes. L’atome, c’est clef du Monde. L’atome est donc bien le symbole de la modernité, le cœur de l’explication moderne du monde« . D’ailleurs dans notre article final n°16/16, on reviendra à l’atome pour parler d’un sujet qui fâche : l’énergie nucléaire.
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique