Un débat mal engagé
Sommaire de l’article
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
Internet regorge d’information sur le réchauffement climatique ; ce qui est difficile de trier le faux du vrai. Chacun selon ses propres convictions y va à « la cueillette de cerises (calque de l’anglais « cherry picking ») ou au picorage qui consiste à signaler des faits ou données qui soutiennent son opinion, tout en ignorant tous les cas qui contredisent cette position. Ce raisonnement fallacieux, pas forcément intentionnel, est un exemple typique de biais de confirmation ». Nous allons donc essayer de résumer la confrontation des arguments clé en présence, sans entrer trop dans les détails scientifiques qui n’intéressent que les spécialistes qui de toute manière ne s’entendent pas sur leur interprétation.
A ce titre, citons rapidement le modèle scientifique de la tectonique des plaques ou théorie de la « dérive des continents » proposée en 1912 puis publiée en 1915 par Alfred Wegener. Ce dernier fut très critiqué et contesté pour sa théorie basée, comme en climatologie, sur de nombreuses branches de la science : géodésie, géophysique, géologie structurale, paléontologie. Mais il fût consacré quarante ans après sa mort par la majorité de la communauté scientifique qui a validé ce mécanisme. En effet, « après la découverte des anomalies magnétiques du fond des océans dans les années 1960, la dérive des continents est devenue une réalité attestée par des observations directes et indirectes, et que l’on comprend dans le cadre plus général de la théorie de la tectonique des plaques » (Source Wikipédia Dérive des continents accédé le 26/01/2019).
Donc si actuellement les scientifiques ne s’entendent absolument pas sur l’interprétation des données climatologiques, c’est tant mieux pour un débat scientifique transparent qui permet à la Science de progresser.
1- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
Nous avons retenu celui du Professeur et chercheur Etienne VERNAZ, ancien Directeur de Recherches au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) qui explique avec clarté comment on en est arrivé là. Nous vous invitons vivement à visionner cette vidéo Youtube très intéressante intitulée « Le changement climatique – Info ou Intox ? « . Prenons soins de bien séparer la science de la religion puisque ce scientifique parle de sa foi en Dieu ; ça vaut le détour. Le CEA, qui n’a pas toujours eu bonne presse dans le contexte local du Centre d’Expérimentation du Pacifique (CEP), est avec Météo-France les deux plus grandes institutions françaises spécialisées dans la recherche en climatologie (Voir Rémy PRUD’HOMME « L’idéologie du réchauffement climatique » p. 69).

Mais focalisons-nous sur la rigueur de l’argumentation. M. VERNAZ au départ enseignait dans ses cours universitaires la responsabilité de l’homme sur le réchauffement climatique car il avait pris pour argent comptant le positionnement des climatoalarmistes qui constituent le courant de pensée prépondérant au sein du GIEC. Mais en analysant bien les arguments de ces derniers, il s’est rendu compte que la base scientifique n’était pas solide, au sens classique entendu par la communauté scientifique.
Par ailleurs, Benoît Rittaud de l’Association des climato-réalistes révèle que le scientifique Patrick Brown, avoue promouvoir l’alarmisme climatique dans son article intitulé « Le réchauffement climatique augmente les risques de feux de forêts journaliers en Californie », publié le 30 aout 2023 dans la prestigieuse revue scientifique NATURE. Le 5 septembre, il dit : « J’ai mis de côté une partie de la vérité pour que mon papier sur le changement climatique soit publié » pour être publié dans une revue prestigieuse. Il s’en est donc donné les moyens, en flattant le « consensus climatique » à l’aide de mensonges par omission.
2- Le scandale en 1998 de la courbe de la température en « cross de hockey »
Ci-dessous la notoire courbe en « cross de hockey » des températures moyennes dans l’hémisphère nord publiée en 1998 par le scientifique américain Michael E. MANN de l’Université d’Etat de Pennsylvanie et utilisée par le GIEC en 2001. Elle est devenue très célèbre pour avoir dramatisé l’effet du CO2 produite par l’homme sur le réchauffement climatique. Une « cross de hockey » a été apposée sur la courbe originale pour illustrer la montée soudaine de la température peu avant 2000 ! Michael E. MANN est maintenant très prudent dans ses prédictions : voir son interview dans Le Monde du 23 juillet 2023 : « Le climat ne cesse de se dégrader, et c’est déjà très grave. Mais rien ne prouve que des points de non-retour aient été franchis« .


Malheureusement cette courbe de température « a fait honte » à beaucoup de scientifiques dans le monde. Selon Claude ALLEGRE : Oui, réchauffement il y a, mais il est néanmoins faux de prétendre invoquer que la température des dernières décennies dans nos contrées a été exceptionnellement haute dès lors qu’on la juge à l’échelle de ce qu’elle fut, qui a déjà été connu au cours des deux derniers milliers d’années. Michael Mann avait effectivement affirmé (la fameuse courbe des températures, en « crosse de hockey ») qu’après approximativement deux millénaires de stabilité les températures connaissaient une vive élévation dès l’aube du vingtième siècle. Or les historiens ne retrouvaient pas leurs petits : pourquoi ne voyait-on pas sur cette courbe « l’optimum médiéval », période chaude d’une paire de siècles au Moyen Âge et largement documentée dans la littérature ? Pourquoi ne voyait-on pas non plus le « petit âge glaciaire » qui lui a succédé ? L’argumentaire de Claude Allègre est limpide : on ne les voyait pas car la courbe était doublement fausse. Fausse parce que la statistique était mal faite (S. McIntyre & R. McKitrick, 2005) et parce que les températures étaient sous-évaluées (H. Grudd, 2008). Source : Association Française pour l’Information Scientifique

Ce sont deux auteurs canadiens (S. McIntyre & R. McKitrick, 2005) qui ont découvert la supercherie scientifique.
En effet, comme bien avant les thermomètres n’existaient pas, les scientifiques ont dû mesurer les températures par des moyens indirects : des « proxys » comme les anglo-saxons disent. Par exemple on utilise le squelette des foraminifères (plancton), l’écorce des arbres et les carottes de glaces prélevées aux pôles Nord et Sud, pour mesurer la température en faisant des calculs de rapport à partir d’atomes : isotopes d’oxygène (16O / 18O) et isotopes d’hydrogène (2H / 1H). Quand la température diminue, la teneur de la glace en isotope lourd diminue et celle des foraminifères augmente, la largeur des cernes des arbres diminue… On peut alors extraire la variation de la température en fonction du temps par une méthode statistique dite « analyse en composante principale » (ACP). En 2003, deux scientifiques (Stephen McIntyre et Ross McKitric) ont découvert que leur collègue Michael MANN a manipulé les données statistiques pour exagérer la remontée vertigineuse de la courbe en « cross de hockey ». Après correction la courbe retrouve une allure plus conforme à la réalité et l’accroissement spectaculaire des températures au XXème siècle disparaît !

Le géophysicien Vincent Courtillot explique dans une vidéo YouTube intitulé « Le réchauffement climatique Courtillot 3″, comment ce graphique a été « bidouillé » dans le but de marquer les esprits. Vu l’intense controverse provoquée dans le monde, cette courbe en « cross de hockey » affichée en 2001 sur site web officiel du GIEC, a curieusement disparue.
Le mathématicien français Benoît RITTAUD dans un interview commente avec clarté les erreurs flagrantes des climatoalarmistes (voir Youtube intitulé « Réalités sur l’évolution du climat et l’impact des activités humaines 4/4« . Pourquoi un mathématicien dans ce débat de la climatologie ? Tout simplement parce qu’il est question d’une interprétation biaisée des statistiques sur le climat.
Jérôme Halzan dans son livre de 2017 pages 154-165 « Mythes et réalités de la science – Des principes fondamentaux à la fuite en avant du transhumanisme » relate en détails ces deux scandales : la courbe en « cross de hockey » de 2001 et le « climategate » de 2009.

3- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
Cette triste affaire de novembre 2009 (liée d’ailleurs à la falsification de la courbe ci-dessus en « cross de hockey ») a beaucoup terni la communauté scientifique des climatoalarmistes. La presse a mis au jour des courriels et fichiers compromettants, correspondant aux échanges entre les responsables du Climatic Research Unit (CRU) de l’Université d’East Anglia en Angleterre (centre de recherche très connu pour l’étude du réchauffement climatique) et des personnes d’encadrement du GIEC. En résumé, les climatoalarmistes très influents dans le monde (juste avant le sommet de Copenhague en 2009) avec la complicité passive d’une partie du GIEC ont caché des informations pour « afficher un consensus de façade, manipuler les données ou leur présentation et ainsi exagérer le réchauffement climatique ou son interprétation, faire de la rétention d’information, interférer dans le processus d’évaluation par leurs pairs afin d’empêcher la publication d’articles divergents et détruire des courriels et des données brutes pour empêcher les audits indépendants… » (Source : Wikipédia Incident des courriels du Climatic Research Unit accédé le 06-01-2019). Curieusement, les radios et TV sont restées en général très discrètes sur cette affaire.

Richard A. Muller professeur de physique à UC Berkeley et fondateur du très connu Berkeley Earth a déploré cette méthode (qu’elle soit d’une bonne ou d’une mauvaise intention de ses collègues scientifiques) dans son livre « Energy for future presidents » (Chapitre 3 Global Warming and climate change, page 41). Étant initialement un climatosceptique, Muller est devenu le 28/07/2012 un climatoalarmiste. Cependant, il reste réaliste sur les « limites techniques et économiques » des énergies renouvelables (EnR telles le solaire et les éoliennes) qui feront l’objet des articles n°14/16 et n°15/16.

Peu importe donc la justification des climatoalarmistes, c’est quand même très dommage que ce genre d’incident se produise au plus haut niveau de la communauté scientifique. Ce sont de hauts scientifiques sur qui nous nous reposons pour justement trouver une explication au phénomène du réchauffement climatique. Cet autre scandale a donc donné du grain à moudre pour que la science exige encore plus de transparence de la part des scientifiques dans leurs recherches.
Dans un prochain article RC n° 4/16 on abordera les difficultés rencontrées pour mesurer la température moyenne de la terre. En effet, comment le GIEC peut-il affirmer au dixième de degré près (1/10ᵉ) la hausse de la température moyenne de la terre entière. Par exemple, nous constatons à Papeete un différentiel de 7° à 8° C dans la journée (voir tableau ci-dessous).
Papeete – Températures moyennes | ||||||||||||
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc |
Min (°C) | 24 | 24 | 24 | 24 | 23 | 22 | 22 | 22 | 22 | 23 | 23 | 24 |
Max (°C) | 31 | 31 | 32 | 31 | 30 | 30 | 29 | 29 | 29 | 30 | 30 | 30 |
Imaginez maintenant la différence de température moyenne entre le pôle Nord (-34° C) et la zone équatoriale (+28° C) : soit une amplitude de 62° C entre ces deux zones extrêmes ! Donc forcément, les scientifiques doivent utiliser des programmes informatiques et des techniques en statistiques pour traiter ces nombreuses données climatiques relevées un peu partout dans le monde, pour arriver à une estimation d’une température moyenne pour le globe, au dixième voire au centième de degré près ! Et de conclure qu’une hausse moyenne mondiale de 1,5 °C à 2 °C serait catastrophique pour la planète Terre.
Malheureusement on a vu avec les scandales ci-dessus de la courbe en « cross de hockey » et du Climategate, que les scientifiques climatoalarmistes n’ont pas fait preuve de transparence dans leurs travaux scientifiques. Ils ont été pris la main dans le sac à « bidouiller » leurs données, par leurs collègues scientifiques climato-réalistes.
D’où le débat intense entre ces scientifiques de haut-niveau que nous allons vous raconter dans les prochains articles RC n° 6/16 à 9/16.
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique