Des objectifs politiques inavoués
Sommaire de l’article
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
Nathalie Kosciusko-Morizet polytechnicienne spécialisée en biologie et diplômée du Collège des ingénieurs, ancienne ministre de l’Écologie de Nicolas Sarkozy, a en 2015 donné le ton politique en traitant les climatosceptiques de « connards« . Voir la vidéo Youtube intitulé « NKM « revendique » ses propos qualifiant de « connards » les climato-sceptiques« .
Donc sont visés par déduction tous les climatosceptiques dont certains prix Nobel scientifiques, y compris tous les grands scientifiques que nous citerons dans nos articles, à commencer par Steven E. Koonin, PhD Physics MIT, Under Secretary for Science, Department of Energy, dans l’Administration Obama connue pour être plutôt climatoalarmiste. Il a titré son livre de 2021 « Unsettled? » ou « Climat, la part d’incertitude« pour décrire que le débat sur le réchauffement climatique est loin d’aboutir à un consensus entre scientifiques; c’était sa conclusion déjà en janvier 2014 (voir l’interview du 19/04/2021 dans Youtube au chrono 11:49).

Un autre physicien américain de renom, ancien professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology, Richard Lindzen, dans une interview de 2010 « Global warming: why you should not worry » (au chrono 3:00), pense qu‘il faut éviter d’assimiler le réchauffement climatique à un dogme. C’est un climatosceptique, dénonçant l’alarmisme en matière de réchauffement climatique et un critique de ce qu’il affirme être des pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle l’alarmisme climatique.
1– L’implication du politique dans le débat
Le fait que la France participe activement à l’organisation des COP (Conference Of Parties) dont la COP21 ou Accords de Paris, montre clairement une tendance plutôt climatoalarmiste de l’État français. Face au réchauffement climatique qui engage l’avenir de l’humanité, c’est une posture protectrice normale que tout gouvernement doit adopter, mais tout en favorisant le débat scientifique.

Philippe Verdier responsable du service météo de France Télévision (appartenant à l’État donc sous l’emprise politique) a publié un livre « Climat Investigation » dans lequel il ose dénoncer l’hypocrisie de la politique climatique lors de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21). Malheureusement pour lui, il a été licencié par la suite.
La COP26 de novembre 2021 s’est terminée par une limitation timide de l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) pour minimiser le réchauffement « catastrophique » estimé à +2,7°C en 2100. De plus, c’est compter sans les compensations financières que les pays pauvres (victimes du réchauffement) exigent des pays riches, principaux émetteurs du CO2 d’origine anthropique! D’ailleurs, dans la rédaction du texte final de la COP26, l’Inde (126ième en 2017 avec un PIB $5 174/habitant) et la Chine (82ième en 2017 avec un PIB $16 624/habitant comparé à la Polynésie française avec un PIB $17 000/habitant en 2015 selon la CIA) ont obtenu que le terme « disparition progressive » soit remplacé par « diminution progressive » de l’utilisation de l’énergie fossile, encore abondante pour la consommation d’énergie en kWh par personne et essentielle pour la croissance du PIB d’un pays. C’est simple : pour rehausser le niveau de vie d’une population, elle doit pouvoir facilement consommer de l’énergie fossile abordable !
Dans le graphique ci-dessous, on voit bien que la Chine (23 373 kWh/personne/an) et l’Inde (6 303 kWh/personne/an), essayent de rattraper leur retard économique par rapport aux États-Unis (66 525 kWh/personne/an) et à l’Australie (64 592 kWh/personne/an). C’est donc par une ironie du sort que les pays développés (grâce leur consommation élevée d’énergie fossile), tentent maintenant sans scrupules de conseiller aux pays en voie de développement de ralentir l’utilisation de l’énergie fossile encore abondante et moins chère !

J’en parle justement dans mon article Réchauffement climatique n°12/16 de cette course mondiale entre les nations pour le développement économique.
Guy PUECH et Jean-Louis CUQ (Académie des Sciences et Lettres de Montpellier Séance du 10 avril 2017 « Le CO2, gaz maudit/ ou source de vie »), décrit une intervention de Valérie Pécresse, lorsqu’elle était Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Étonnée des divergences entre le GIEC et de nombreux scientifiques, elle a demandé le 1er avril 2010 à l’Académie des Sciences « d’organiser un débat scientifique approfondi pour établir l’état actuel des connaissances scientifiques sur le changement climatique« . Le 20 octobre 2010, l’Académie des Sciences a donné son rapport très réservé qui curieusement a été moins médiatisé que ceux du GIEC. « Il ne remet pas en cause l’action du CO2 sur le réchauffement climatique mais corrige les hypothèses exagérées et catastrophiques véhiculées par les médias ; il prévoit une augmentation des températures moyennes de 0,46 degrés Celsius en 2100, soit 4 à 10 fois moins que les diverses prévisions du GIEC« .
Dans mon article n° 6/16, le scientifique Etienne VERNAZ du CEA a été intrigué par l’attitude idéologique des climatoalarmistes qui refusent que l’on conteste que le CO₂ émis par l’activité humaine soit responsable du réchauffement climatique. Il mentionne que sa hiérarchie (donc l’État) a refusé catégoriquement une conférence de M. COURTILLOT membre de l’Académie des sciences qui est un climato-réaliste bien connu en France. Beaucoup d’autres haut-scientifiques français, qui ont osé douter de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, ont été censurés tel Claude ALLEGRE.

Scott Hargreaves, Executive General Manager du Institute of Public Affairs de Melbourne Australie, dans « Climat Change – The facts 2020 » page 312, fait référence à une représentation mentale ou cognitive du Shirky Principle dans laquelle l’institution (le GIEC) essaye de préserver le problème auquel elle est confrontée : « The institution (le GIEC ou IPCC) will try to preserve the problem to which they are the solution« .


2- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) ou IPCC en anglais de l’ONU a été fondé en 1988 par deux institutions de l’ONU : l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Qui dit « intergouvernemental » dit une prédominance du politique sur les scientifiques qui proposent des projets de rapport dont la rédaction finale revient au GIEC.
Or, « le machin qu’on appelle l’ONU » selon de Gaulle, est une énorme machine bureaucratique où les pays viennent exposer leurs propres problèmes de toutes sortes, pour essayer de s’attirer les faveurs du monde entier. Mais la prééminence du Conseil de sécurité verrouille d’une main de fer la stabilité du concert des nations dans le strict intérêt géostratégique et géopolitique avant tout, de ses cinq membres permanents qui disposent d’un droit de veto : États-Unis, Union soviétique, Chine (imposée par Roosevelt), Royaume-Uni et en dernier, la France grâce au soutien inespéré de Churchill face au refus catégorique de Staline (voir le texte de Philippe Moreau Defarges « De la SDN à l’ONU« ).
D’ailleurs, lors de l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022 décidée par Poutine SEUL, le droit de veto de la Russie (la Chine et l’Inde s’abstenant) a été « honteusement appliqué » face au non-respect de la souveraineté de l’Ukraine. En effet, peu importe les raisons géopolitiques qui auraient poussé Poutine SEUL à conquérir l’Ukraine, on ne « raye pas de la carte » un pays voisin (plus grand que la France), pour ensuite forcer sa population de 44 millions à avoir la citoyenneté russe! Poutine se moque de la souveraineté en droit international qui garantit l’indépendance, la capacité à ne pas se voir imposer la volonté des autres (principe de non-ingérence), et la liberté d’organisation interne. On commence à prendre conscience, en fait, que Poutine « ne vit pas sur la même planète » que les pays libres de l’Occident et il ne connaît que la force militaire pour imposer sa vision « juste » du monde.
Le documentaire de Philippe SAADA France Télévision Public Sénat O2B films sur les pourparlers pour la création de l’ONU à Dumbarton Oaks-Washington le 21/8/1944 entre les trois grands vainqueurs (États-Unis, Angleterre, Russie), montre que la France devait être initialement exclue du Conseil de sécurité.
En effet, Staline était opposé à l’entrée de la France, vu sa moindre contribution en pertes militaires : l’impôt du sang en quelque sorte (voir schéma ci-dessous : les pertes civiles françaises estimées à 350 000).

Mais heureusement la mort prématurée de Roosevelt (un anti-de Gaulle) a permis à son remplaçant, le francophile Harry Truman, de faciliter l’intégration de la France au Conseil de sécurité, après le coup de bluff qui a fait un flop, de Georges Bidault téléguidé de Paris par De Gaulle.
Cerise sur le gâteau, la France, qui était initialement écartée dans les pourparlers entre Roosevelt, Churchill et Staline, espérait vivement faire partie de ce fameux Conseil de sécurité en faisant la fine bouche de refuser de signer un chèque en blanc sur les conclusions, sans sa participation, concernant l’organisation future de l’ONU à Dumbarton Oaks-Washington. Avec le « coup de bluff » manqué de Georges BIDAULT représentant la France à la conférence de San Francisco de juin 1945 (faisant croire que la France préférait vertueusement représenter en leader les petites nations), sur l’invitation des États-Unis, de l’Angleterre, de l’Union soviétique et de la Chine, la France s’est finalement précipitée le 3/5/1945 pour rentrer dans la cour des grands au Conseil de sécurité. Un grand merci donc à Churchill pour son soutien inespéré qui a permis à la France d’être un membre permanent du Conseil de sécurité, l’organe décisionnel central de l’ONU.
Depuis quelques décennies, cet énorme « machin » sous l’œil vigilant de son Conseil de sécurité, a élargi son champ d’action pour s’occuper d’un peu de tout pour soulager le monde : éducation, santé, pauvreté-inégalités, développement économique, … et météorologie avec notamment la création du GIEC en 1988.
L’ingénieur énergie-climat, Jean-Marc Jancovici, a finalement conclu que les diverses Conférences des Parties (COP) n’ont pas servi à grand chose (voir RTL du 31/10/2021). Ces réunions onusiennes sont malheureusement « sans chef » et sans obligation entre pays signataires qui ont ratifié la Convention Climat. Selon Jancovici : »c’est un peu comme si vous avez une assemblée de co-propriétaires, dans lequel vous n’avez pas de projet de résolution, pas de syndicat et il faut décider à l’unanimité un programme de travaux qui n’a pas été chiffré avant, avec des propriétaires qui ont tous une voix, peu importe leur surface, mais avec travaux facturés au prorata de la surface quand même.«
3- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
Quand les scientifiques (du Groupe de travail 1 interne au GIEC) écrivent « qu’aucune donnée scientifique n’est de nature à prouver la réalité d’un réchauffement climatique et d’attribuer ce réchauffement climatique à l’activité humaine » et que le GIEC traduit cela dans son rapport final « le réchauffement climatique ne fait aucun doute et son attribution à l’activité humaine est prouvée« , on peut s’interroger (Voir Réchauffement climatique de Jean-Marc BONNAMY polytechnicien p. 102).

Le GIEC est surtout composé de politiques mandatés par le ministère de l’Écologie respectif de chaque pays, pour faire un travail politique avant tout. Il a un but de démontrer le réchauffement climatique et non le contraire ! C’est aussi l’avis de Jean-François Auzolle, ingénieur de l’École Centrale : voir son interview du 27/01/2021 (chrono 09:08) dans TVL « Réchauffement climatique : mythe et réalité » (1ère partie) – Politique & Eco n°247. Il fait beaucoup référence à Camille VEYRES qui a fait une présentation le 23/06/2018 : « La manipulation du changement climatique« . De même que l’ingénieur Jacques Laurentie, dans un article daté du 11/07/2022 « Le GIEC pour les nuls » conclut que « le Giec est une entité politique international servant de levier à divers États pour imposer une certaine vision sociétale. Mais que l’on ne vienne pas nous parler ici de science!«
Le Prof. Dr Fritz VAHRENHOLT, un écologiste savant allemand très connu, a découvert que les rapports du GIEC étaient entachés de biais. Le « résumé pour décideurs » éludait tous les doutes figurant dans les rapports scientifiques détaillés. Il a constaté qu’il y avait un « grand écart » entre le premier gros rapport (WG1) du GIEC qui contient toutes les données scientifiques (n’ayant rien d’exceptionnel) de beaucoup de chercheurs et le rapport (WG3) « résumé pour décideurs » qui était devenu une version très alarmiste de la situation du climat.

M. Drieu Godefridi dans son livre de 2010 « Le GIEC est mort Vive la science ! « , donne un avis très critique (voir aussi Youtube « Pourquoi il faut démanteler le GIEC »). Les membres du GIEC sont les pays de l’Organisation Météorologique Mondiale basée en Suisse. En analysant sa composition, sa compétence et son fonctionnement, on constate que c’est avant tout un organe politique par sa structure d’organisation interne. Ses rapports sont rédigés par trois groupes de travail différent :
- Le 1er groupe de travail (composé de scientifiques) évalue et rédige les rapports scientifiques, à l’attention du 3ᵉ groupe ci-dessous.
- Le 2ᵉ groupe de travail (composé de scientifiques dont ceux de la science humaine) évalue l’impact de l’activité humaine sur le climat. Intervient ici un jugement de valeur contredisant la science dure qui s’en tient qu’aux faits scientifiques.
- Le 3ᵉ groupe de travail (composé majoritairement de diplômés en science humaine) évalue les moyens à mettre en œuvre pour limiter ces effets négatifs.
Son Assemblée plénière est composée essentiellement de politiciens nommés souverainement par leur pays respectif. La finalisation des rapports du GIEC est directement « discutée » et soumise pour approbation par chaque gouvernement pays membres. Selon son article 11, aucun rapport final ne peut être rendu officiel sans l’accord de l’Assemblée plénière.
Par ailleurs, puisqu’il est inscrit dans ses statuts que le GIEC doit implicitement démontrer la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, M. Rittaud pense que c’est une bureaucratie climatique qui devrait être maintenant annulée. En effet, elle matraque depuis près de 20 ans, le même message climatoalarmiste ; voir au chrono 08:00 de la vidéo « Supprimons le GIEC, bureaucratie climatique – Le Zoom – Benoît Rittaud – TVL ».

Or, dans « GIEC La voix du climat » l’autrice, Kari De Pryck (postdoctorante, boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), et chercheuse associée au laboratoire PACTE de l’Université Grenoble Alpes) dresse de façon générale un autre tableau plutôt positif du GIEC « qui fascine le monde académique et politique« , sans analyser le contenu de ses rapports. Elle conclut que cette « machine à consensus » scientifique et politique, est un groupe d’experts neutres qui s’est imposé comme l’autorité scientifique de référence sur le changement climatique. Il doit son succès à la vaste orchestration et internationalisation de la science du climat. En résumé, la longévité du GIEC (depuis 1988) est une réussite en soi en assurant la coopération entre scientifiques et diplomates.
En revanche, Steven E. Koonin (PhD Physics MIT, ancien Under Secretary for Science, Department of Energy, dans l’Administration Obama) a un constat plutôt nuancé des rapports du GIEC, dans son livre « Unsettled? » de 2021 page 23 (voir l’article n° 1/16). « The assessment reports literally define The Science for non-experts. Given the intensive authoring and review processes, any reader would naturally expect that their assessments and summaries of the research literature are complete, objective, and transparent – the ‘gold standard’. In my experience (50 years members of American Association for the Advancement of Science – AAAS) the reports largely do meet that expectation, and so much of the detail in the first part fo this book, the science story, is drawn from them. But a careful reading of the most recent assessment reports also reveals some elementary failures that mislead or misinform readers on the important points. What those failures are, how they came about, how the media promulgates them, and what can be done to correct them is another dimension of the science story. »
Dans diverses interviews en 2021, il dénonce l’irresponsabilité de certains climatoalarmistes qui crient au catastrophisme. En effet, Il a une autre lecture des rapports officiels sur le climat.

Selon Guy PUECH et Jean-Louis CUQ (Académie des Sciences et Lettres de Montpellier Séance du 10 avril 2017 « Le CO2, gaz maudit ou source de vie »), le débat entre scientifiques opposés est difficile au sein du GIEC. Les écologistes qui ont une grande influence ont fait de la lutte contre le CO2 leur cheval de bataille. Ils sont relayés par l’ensemble des médias. Les gouvernements les suivent pour des raisons électoralistes. Cette pensée unique est à la base de toutes les réunions internationales sur le climat, d’une politique de transition énergétique mal fondée et ruineuse, de règlementations pénalisantes, basées sur la nocivité du carbone. Conformisme, dogmatisme, pensée unique sévissent, même dans des secteurs de la recherche.
Pour Richard Lindzen, titulaire de la chaire de météorologie du prestigieux MIT (Massachusset Institut of Technology, Harvard, USA) « il est devenu difficile voire impossible de publier des conclusions qui vont à l’encontre du réchauffement climatique d’origine anthropique dans certaines revues scientifiques ». C’est le problème des comités de lecture que certains d’entre vous doivent bien connaître. Il est temps que la « bulle du CO2 » crève et qu’il y ait une refondation des mouvements écologistes.
Conclusion :
Le GIEC qui veut être vu comme une « autorité scientifique respectable » a en vérité un objectif politique inavoué dans ses rapports destinés aux décideurs politiques du monde entier. Mais ce qui dérange, c’est la manière politique, idéologique et quasi-religieuse de cette agence onusienne « d’incriminer souverainement » la responsabilité du CO2 émis par l’homme dans le réchauffement climatique.

C’est le paradoxe de l’œuf et de la poule :
- Les climatoalarmistes disent que c’est le CO2 émis par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle de 1850 qui a provoqué le réchauffement climatique.
- Les scientifiques climato-sceptiques ont aussi démontré une relation de cause à effet inverse : c’est l’élévation de la température qui augmente la teneur en CO2 de l’atmosphère.

Donc la corrélation statistique entre la courbe de l’élévation des températures et celle de la teneur en CO2 de l’atmosphère, ne peut à elle seule servir de preuve.
Nous verrons dans les prochains articles comment le GIEC s’est démarqué pour adopter « politiquement » une version climatoalarmiste du réchauffement climatique. Ce qui est pour une bonne cause puisque c’est pour éviter justement la disparition de l’espèce humaine !
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique