Le réchauffement climatique (13/16)

L'économie "propre"


Sommaire :

  1. La molécule d'hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
  2. Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
  3. Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
  4. La neutralité carbone et les "puits de dioxyde de carbone (CO2)" communément appelés "puits de carbone"
  5. L’économie propre exprimée en CO2 émis
  6. Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
  7. Les enfants montent au créneau
  8. Conclusion

L’objectif recherché est de pouvoir continuer à subvenir à nos besoins en énergie tout en minimisant nos émissions de CO2. C’est la fameuse "empreinte carbone" que l’on doit essayer de réduire dans chacun de nos actes de tous les jours. Un vaste défi pour sauver le monde !

1- La molécule d'hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2

Rappelons la prépondérance de l'hydrogène (H), le premier élément du Tableau périodique, le plus léger avec 1 proton au noyau :

Teneur en eau dans le corps humain

La répartition des gaz à effet de serre (GES) sans oublier d’inclure la vapeur d’eau dont les nuages (constitués principalement de la molécule H2O) ont un effet de serre (back radiation) bien plus élevé que celui du CO2 ; voir les articles n° 9/16 et n° 10/16. Ci-dessous les différentes répartitions des gaz à effet de serre selon les sources d'information, avec ou sans la vapeur d'eau (H2O).

Image page La Terre se réchauffe
Sans la vapeur d'eau (H2O) Source : Club CO2
Image page La Terre se réchauffe
Sans la vapeur d'eau (H2O) Source : Club CO2

Mis à part la vapeur d’eau et les nuages (H2O 60%), concentrons-nous donc sur la capacité des 6 autres types de gaz (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6) à réchauffer la Terre (ou leur Pouvoir de Réchauffement Global - PRG).

En posant ci-dessous le PRG du CO2 = 1, on en déduit que le CH4 a un PRG 21 fois (ce ratio varie selon les sources) plus puissant que celui du CO2 et le N2O, 310 fois plus (source GIEC). Ces chiffres varient légèrement selon les sources. Exemple, selon Phys.Org :"Methane is 81 times more potent in terms of warming the climate over the first 20 years after its release, and about 27 times more potent over a century."

Toutefois ces chiffres de PRG sont à mettre à jour. En effet, en avril 2022 les scientifiques du National Center for Atmospheric Sciences et des universités de Cambridge et de Reading ont publié une étude démontrant « pour la première fois dans leurs calculs que le Pouvoir de Réchauffement Global - PRG de la molécule d'hydrogène (H2) sur la vapeur d’eau et l’ozone présents dans la stratosphère, pour une période de 100 ans, est en moyenne 11 fois plus néfaste pour le climat que le dioxyde de carbone (CO2) ». Une précédente étude publiée en 2001 et fréquemment citée depuis, évaluait le PRG de l’hydrogène à 5,8.

De ce constat, il paraît donc futile de vouloir réduire rapidement et drastiquement les émissions anthropiques de dioxyde de carbone au prix de gros sacrifices économiques, si à côté l'hydrogène réchauffe 11 fois plus le climat (que le CO2) à cause de sa présence à profusion dans :

2- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2

Concernant le méthane (CH4), selon la NASA Goddard Institute for Space Studies, cette molécule provient des émissions naturelles pour 29% et de l’activité humaine pour 71% (voir les détails ci-dessous pour 1993-1994 ; malheureusement ces chiffres varient selon les sources).

Sur la partie des 3% provenant des océans, des scientifiques de l’Université d’Oregon ont récemment découvert une fuite de méthane au fond de l'Océan Antarctique. Le réchauffement de l'eau serait en cause.

Qui sème les arbres récolte le CO2. Telle est la doctrine de nombreux pays, qui se sont lancés dans des reforestations massives afin de lutter contre le réchauffement climatique. Mais pas de conclusion précipitée car selon des études préliminaires, certains arbres des marécages produisent aussi du ... CH4 !

Malheureusement l'origine des émissions mondiales du CH4, n'est pas encore bien définie : ci-dessous deux schémas montrant les écarts d'estimation des émissions du Méthane, selon leur source.

Source : Wikipedia - Principales sources d'émission de méthane dans le monde (Global Methane Budget 2000-2012)
Source : Global Carbon Project 2008-2017

3- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?

L'astrophysicien Aurélien Barrau dans son fameux livre de 2019 "Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité" à la page 34, préconise une diminution de la consommation de viande en migrant vers une alimentation végétarienne. Grosso modo, si l’homme pouvait arrêter la production mondiale de viande bovine et de riz - voir le lien entre riziculture et effet de serre - ce serait 16% + 12% = 28% en moins d’émissions mondiales de CH4 ; soit environ le total des émissions d’origine naturelle (29%).

Mais voilà, est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz. Par exemple, en juillet 2022 aux Pays-Bas (premier exportateur européen de viande avec un cheptel de plus de 100 millions de têtes de bovins, porcs et de volailles), les agriculteurs ont décidé de bloquer le pays pour protester contre un projet de loi visant à diminuer les rejets d’azote venant de l’élevage et l’utilisation de l’ammoniac dans les engrais. A ce sujet, voir l'interview de Philippe Herlin, économiste au CNAM, sur Sud Radio du 06/07/2022 : Révolte des agriculteurs hollandais - "Ça va s'étendre à toute l'Europe".

En Nouvelle-Zélande, des fermiers ont manifesté en octobre 2022 contre un projet visant à taxer les pets de vache qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre! Ils l'appellent la "fart tax" ou "taxe sur les pets et les rots" émis par les animaux d'élevage.

Dans cette même logique, bientôt il faudra peut-être taxer aussi les milliards d'hommes pour le CO2 qu'ils expirent ou qu'ils pètent tous les jours!

Le CO2 expiré lors de notre respiration s'ajoute-t-il aux émissions d'origine anthropique? - Voir infra!
Source : BBC Science Focus

Pour sauver la planète des émissions anthropiques de CH4, comment les pays développés (gros importateurs de riz) peuvent-ils demander aux principaux pays producteurs de riz ci-dessous (Chine, Inde, Indonésie, Bangladesh, Vietnam, Thaïlande, Birmanie, Philippines) d’arrêter les rizières dont la tradition remonte à 12 000 ans ?

Mais est-ce possible de réduire, voire d'arrêter la production et la consommation mondiale de viande bovine ? En tout cas, une étude scientifique “Meat Made Us Human - Evolutionary Narrative Starts To Unravel - New study calls into question the importance of meat-eating in shaping our evolution" publiée le 24/01/2022 contredit l'hypothèse que la consommation importante de viande (”the meat made us human” hypothesis) a joué un rôle capital dans l'évolution de l'espèce humaine : “Our study undermines (remet en cause) the idea that eating large quantities of meat drove evolutionary changes in our early ancestors." "Meat consumption did not foster human brain development, according to a study published in the Proceedings of the National Academy of Sciences. Researchers analyzed archaeological data from sites in eastern Africa, finding that meat consumption did not increase over time and suggests other reasons for increased anatomical size and behavioral changes in early Homo erectus. These findings contradict the myth that meat consumption led to anatomical changes in early humans".

D'où arrêter de consommer de la viande ne risque pas de réduire la taille du cerveau humain qui a été multipliée par 3, depuis 2 millions d'années environ. Une étude publiée le 8 novembre 2018 dans la revue PLOS "The Cultural Brain Hypothesis: How culture drives brain expansion, sociality, and life history" démontre que le processus d'apprentissage de survie explique le grossissement du cerveau : c'est "l’hypothèse du cerveau culturel" qui se développe pour stocker et gérer plus d’informations. Rappelons que le cerveau consomme 20% (Jérôme Halzan estime à 30% dans "Mythes et réalités de la science" page 61) des 2,4kWh/jr = [2400 watts/jr] = [100 watt/hr x 24hrs] d'énergie par jour nécessaire au corps humain pour se maintenir en vie (homéostasie) ; voir le schéma ci-dessous :

Donc, c'est l'instinct de survie (d'apprendre, de stocker des informations) souvent acquis en groupe, qui expliquerait le grossissement du cerveau humain et non la consommation importante de viande!

En tout cas, grâce à "l'appât du gain" catalyseur du dynamisme du capitalisme, certains entrepreneurs ont déjà commencé à proposer du steak élaboré exclusivement à base de protéines de plantes (à étudier maintenant l'empreinte carbone pour sa production). Le potentiel de ce nouveau marché est jugé énorme. Voici le steak qui n'est PAS du BOEUF : découvrez le Burger Vegan BeyondMeat ®.  Nous l'avons gouté et nous avions été bluffés! Mais il es vrai que la meilleure "approche est le « low tech » vieille comme le monde : faire la cuisine, mais en utilisant presque exclusivement des végétaux".

Selon la FAO, nous continuons à consommer plus de produits issus de l'aquaculture; ce qui permet d'atténuer la "surpêche".

Illustration
Production mondiale de poissons issus de la pêche (en orange) et de l'aquaculture (en vert). Sur les 90 millions de tonnes de la pêche, 70 millions sont destinés à l'alimentation humaine. Source : fao.org

Si l'élevage est une des solutions judicieuses pour réduire la pression de l'homme dans l'exploitation des ressources naturelles limitées de la Terre, alors faut-il s'orienter plus vers la consommation de poulet et de poisson produit en élevage qui offrent un meilleur Taux de Conversion d'Alimentation (Feed Conversion Rate-FCR) que ceux de l'élevage porcin et bovin. Selon le tableau ci-dessous pour produire 1 kg de grossissement en élevage :

  • de poisson (Aquaculture weighted avg) et de poulet (Chicken) : il faut fournir environ 2 kg d'aliments;
  • de cochon (Pigs) : il faut fournir environ 3 à 5 kg d'aliments;
  • de bovin (Beef cattle) : il faut fournir environ 6 à 10 kg d'aliments;

Ci-dessous une autre source décrivant l’évolution de la concentration du méthane dans l’atmosphère, comparée aux scénarios de réchauffement. Cela signifie que nous suivons le pire scénario prévu par le GIEC; soit une augmentation de 3,3°C à 5,5°C d’ici 2100; voir la courbe en rouge ci-dessous.

Malheureusement, "les causes de l’augmentation récente des émissions mondiales font toujours débat dans les milieux scientifiques". D’ailleurs selon une étude intitulée « Preindustrial 14CH4 indicates greater anthropogenic fossil CH4 emissions » du 19/2/2020, la communauté scientifique a sous-estimé de 25% à 40% les émissions du CH4 liées à l’exploitation de l’énergie fossile . Voir le schéma ci-dessous à droite :

Concernant le protoxyde d'azote (N2O) qui a un pouvoir de réchauffement global de 310 fois plus que celui du CO2, ci-dessous un schéma récapitulatif de ses flux d'origine naturel (natural sources) et d'origine anthropique (anthropogenic sources).

Source : Futura Planète du 7/10/2020 - Le budget mondial de protoxyde d'azote (N2O) entre 2007 et 2016 en téragrammes – soit 109 kilogrammes - par an. Les flèches jaunes représentent les émissions de sources anthropiques (agriculture, eaux usées, combustion de la biomasse, combustibles fossiles et industrie et émissions indirectes). Les flèches vertes représentent les émissions à partir de sources naturelles. Les flèches bleues, les puits chimiques atmosphériques. © Tian et al. 2020, Nature ; Global Carbon Project (GCP) et International Nitrogen Initiative (INI)

Comparée aux émissions du méthane (CH4) ci-dessus, celles du protoxyde d'azote proviennent à plus de 85% (6,3/7,3 teragrams/an) du secteur de l'agriculture comme suit :

  • de l'élevage plus spécifiquement des bovins;
  • des cultures "dopées" aux engrais azotés;
  • des rizières qui émettent dans le monde, comme l'a montré une récente étude, autant de N2O que 200 centrales à charbon.

Donc en définitive, il faudra penser à ne plus manger de la viande bovine et du riz pour réduire nos émissions de protoxyde d'azote (N2O) dans le monde, comme pour la réduction des émissions de méthane (CH4). Le changement de nos habitudes alimentaires ne sera donc pas si facile ...

En dernier, les halocarbures (CFC, PFC, HFC, HCFC) sont les réfrigérants utilisés pour la climatisation et la production de froid. Le protoxyde d’azote (N2O) provient de l’utilisation des engrais azotés et de la combustion des énergies fossiles. L’hexafluorure de soufre (SF6) est utilisé dans le secteur électrique pour les transformateurs.

Bien que le Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) du CO2 = 1 (voir tableau supra), il reste le GES pesant le plus avec ses 76,7% (56,6% + 2,8% + 17,3%), selon la répartition ci-dessous (source GIEC 2007 ou IPCC).

Ci-dessous un autre graphique montrant la production de ces gaz à effet de serre (GES) selon la source d’énergie utilisée. C’est peut-être le schéma le plus important à retenir dans ce débat du réchauffement climatique (voir les autres schémas de même nature à l’article RC n°16).

On voit donc bien que l’hydraulique (les barrages), l’éolien et le nucléaire émettent le moins de GES. Les 75% d’énergie nucléaire dans la production d’électricité en France (voir notre article n°14/16) explique le vert foncé de la carte ci-dessous.

Source : Wikipedia Share of electricity produced by nuclear power in the world

4- La neutralité carbone et les "puits de dioxyde de carbone (CO2)" communément appelés "puits de carbone"

Un nouveau concept est né "la neutralité carbone". L’idée est simple : il faut que la quantité totale de gaz à effet de serre (principalement le CO2) émise par l’activité humaine soit égale à sa quantité retirée de l’atmosphère. Leur différence étant égale à zéro, on parle alors de neutralité carbone ou de zéro émissions nettes (Zen). Il y a évidemment un débat sur la définition exacte de ces concepts visant à inclure d’autres gaz à effet de serre, mais pour simplifier la problématique, focalisons-nous sur le CO2 émis par l’homme. A ce jour, voici les moyens étudiés pour corriger le CO2 de l’atmosphère (voir le carré bleu ci-dessous 750 GtC) :

Source MRonline du 30/07/2020 Solar Geoengineering. Graphic by Funnel, INC. Source: Erin O’Donnell, “Buffering the Sun: David Keith and the question of climate engineering,” Harvard Magazine, July-August 2013
Source Imgur.com
*Source : https://www.sciencefocus.com/planet-earth/how-much-does-human-breathing-contribute-to-climate-change/ - In reality, the CO2 we’re breathing out is part of a natural cycle, by which our bodies convert carbohydrates from CO2-absorbing plants into energy, plus water and CO2. As such, we’re not adding any extra CO2
**Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mission_de_dioxyde_de_carbone#Les_%C3%A9missions_anthropiques

Mais attention plus de population mondiale dit aussi plus de pression sur la planète, en termes de croissance économique et de consommation d’énergie.

5- L’économie propre exprimée en CO2 émis

Ci-dessous un tableau 2014 qui classe quelques pays choisis selon le critère d’une économie considérée "propre" (source : Banque mondiale 2014 Télécharger fichier Excel). Pour la Polynésie, ci-dessous notre estimation à $4 384 de PIB par tonne de CO2 émis :

La performance de la France est dû principalement à son énergie nucléaire qui pèse pour 75% dans son "mélange électrique".

6- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC

Le rapport du GIEC issu de l'accord de Paris sur le climat adopté en 2015, a introduit la notion de neutralité carbone à l'échelle mondiale : "Limiter la hausse à 1,5 °C impose une réduction des émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030 et la réalisation d’une « neutralité carbone » en 2050 – autrement dit, il faudra cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 qu’on ne peut en retirer". Ces objectifs sont malheureusement irréalistes. Pour la France, selon Libération du 7/2/2019, le gouvernement Macron prévoit déjà de revoir à la baisse ses prévisions de réduction des émissions de CO2.

Comment, nous pays occidentaux (qui avons bien profité des énergies fossiles pour avoir hissé notre niveau de vie), pouvons-nous convaincre maintenant les autres pays moins développés (principalement la Chine, l’Inde et la Russie qui rêvent de nous rattraper en termes de confort), de réduire leurs émissions de CO2 ?

Dans une étude scientifique du 08/09/2021 "Unextractable fossil fuels in a 1.5 °C world", il est démontré que pour avoir une chance de 50% de contenir le réchauffement climatique à 1,5 °C, il faudra d'ici 2050 :

  • réduire de 60% notre extraction d'énergie fossile (Pétrole & gaz);
  • réduire de 90% notre extraction de charbon.

Donc imaginons un seul instant réduire de 60% les importations d'énergie fossile en Polynésie : on serait alors dans une situation chaotique avec la fermeture chronique des stations d'essence et de l'usine EDT à Punaruu.

A ce sujet, Daniel Yergin (auteur du best-seller "The Prize", voir également les vidéos Youtube épisodes 1 à 8), dans son article paru le 27/11/2021 dans The Atlantic, montre pourquoi c'est si difficile de se séparer de l'énergie fossile et de ses produits dérivés qui font maintenant partie de notre vie quotidienne : "Why the Energy Transition Will Be So Complicated. The degree to which the world depends on oil and gas is not well understood." En voici un extrait sans traduction :

Questionné par André Bercoff de SUD RADIO, Philippe Herlin, économiste au CNAM, auteur de l'étude “Cancel economy : pourquoi la transition énergétique est une catastrophe économique” pour l’institut Thomas More, nous met en garde des conséquences de la transition énergétique; ce qui interpelle les partisans de la "décroissance".

Au sommet virtuel sur le climat organisé en avril 2021 par le président Joe Biden, la Chine a été pointée du doigt pour avoir émis plus de gaz à effet de serre (27% GES including emissions of all six Kyoto gases, inclusive of land-use and forests and international bunkers) que les Etats-Unis (11%), l'Union européenne-27 (6,4%) et l'Inde (6,6%) réunis :

En réponse, le président à vie Xi Jinpin a déclaré : “To protect the environment is to protect productivity, and to boost the environment is to boost productivity. It’s as simple as that”.

Par ailleurs lors de la COP26 de novembre 2021, au slogan réduisons unilatéralement notre combustion d'énergie fossile dans le monde, les pays africains ont répondu : c'est une bonne idée mais à commencer par les pays riches (The World Needs to Quit Oil and Gas. Africa Has an Idea: Rich Countries First." As negotiators at the Glasgow climate talks try to agree on greenhouse gas cuts, African leaders say poorer countries can’t be expected to remake their systems as quickly as wealthy ones.

Ironie du sort, la Chine nous avait montré, voilà des décennies, comment réduire indirectement nos émissions de CO2 dans les transports routiers. Selon Julien Allaire (Février 2007), elle est de loin le premier producteur et le premier consommateur de bicyclettes du monde : on estime 500 millions de vélos dans l’empire du Milieu. Pendant l’ère maoïste, la bicyclette était prolétarienne, pendant les années 1980, elle a accompagné l’amélioration des conditions de vie avant d’être chassée par la voiture dans les années 1990. Depuis les années 2000, la congestion automobile est devenue un problème tel que le vélo pourrait être appelé à la rescousse pour rendre le développement chinois plus harmonieux. Ci-dessous une de ces images de son quotidien économique de l'époque.

La démarche était vaine puisque les prétendus pays développés et "avancés" dont la France et la Polynésie, étaient déjà dans une autre logique de croissance de PIB pour créer toujours plus d’emplois.

Depuis, des villes comme Paris redécouvrent les bienfaits du vélo. En général "en ville, les Français privilégient de plus en plus le vélo" qui "séduit toujours plus de Français et de Françaises". Au 20/09/2022, la Première ministre Élisabeth Borne a lancé un deuxième plan vélo doté «de 250 millions d'euros en 2023. Même les allemands s’y mettent aussi. Sébastien Marrec, doctorant, urbanisme, aménagement de l’espace, géographie, Université Rennes 2, parle même d'un "choc énergétique appelant un plan d’urgence pour développer massivement l’usage du vélo." Mais entre-temps, la Chine s’est laissée entraînée dans le modèle de développement économique que nous avons pris. Elle essaye maintenant de nous rattraper dans cette course à la croissance du PIB. Résultat : ci-dessous une autre photo récente montrant la métamorphose du transport routier en Chine.

Selon REN21 2016 (une association émanant du Programme des Nations unies pour l’environnement-UNEP), c’est étonnamment la Chine qui, en étant le plus grand émetteur de CO2, est aussi le leader incontesté de la croissance des énergies renouvelables, représentant plus de 40 % de l'ensemble des sources d'énergie propres dans le monde d'ici 2022, devant les Etats-Unis et l’Inde qui dépasse l’Union européenne.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) confirme que la Chine, les Etats-Unis et l'Inde sont effectivement les trois plus grands émetteurs de CO2 (voir l’article n°12/16) qui contribueront à 2/3 de la croissance des EnR d’ici 2022 :

Donc comprenons aussi que la Chine, après nous avoir montré en vain l’utilisation du vélo voilà 30 ans, veuille maintenant essayer de rattraper notre confort de vie.

Les objectifs du GIEC sont malheureusement irréalistes. Pour la France, selon Libération du 7/2/2019, le gouvernement Macron prévoit déjà de revoir à la baisse avec les modifications suivantes du code de l’énergie :

  • les mots « de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et » sont remplacés par les mots : « d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon » ;
  • la baisse par rapport à 2012 du niveau total d’économie d’énergie du pays « de 20% en 2030 » sera maintenant "de 17% en 2030"
  • la consommation de l’énergie fossile prévu à « 30% en 2030 » est remplacé par le taux : « 40% » ;
  • la baisse de 75% à 50% de l’énergie nucléaire prévue en « 2025 » est remplacé par l’année « 2035 »

Les Etats-Unis quoi qu’on en pense, ont commencé depuis dix ans une baisse de 10% de leur consommation d’énergie par habitant et de 20% de leurs émissions de CO2 (voir le tableau dans l’article n° 12/16). Avec le fougueux TRUMP qui vise à maintenir le leadership mondial de l’économie américaine, ne rêvons pas, c’est un climato-sceptique qui a déjà décidé de se retirer des Accords de Paris. Mais qui sait, si les Américains pour une cause nationale se mobilisaient massivement (en technologies et en investissements) dans cette course aux énergies renouvelables, "ils vont probablement encore la gagner".

7- Les enfants montent au créneau

Saluons nos jeunes qui marchent pour le climat. Mais rappelons qu’en 2014 la Polynésie avait émis dans l’atmosphère un total 792 333 tonnes de CO2 (0,79 Méga tonne) - voir calcul supra ; soit 0,00246 % ou 0,0000246 du total mondial 2014 des 32 300 Méga tonnes (0,79/32 300).

Lors d’une manifestation à Nantes, fin mars 2021. LOIC VENANCE / AFP Source The Conversation du 24 mai 2021
L’expertise universitaire, l’exigence journalistique

Greta Thunberg qui est maintenant proposée pour le prix Nobel de la paix, lors de la COP 24 en Pologne, a appelé tous les enfants du monde à se mettre en colère. Dans son discours plein d'émotions à l'ONU le 23 septembre 2019, on nage en plein mélodrame! Son voyage en août 2019 vers New York pour participer au sommet de l’ONU sur le climat en "voilier zéro carbone hors de prix" d’un membre de la Principauté de Monaco (actionnaire de la SMEG qui détient 21% de l’EDT) a été très médiatisé.

Il impliquera 5 billets Aller/Retour (en plus du retour par avion du skipper, soit 11 vols) pour l’équipage qui doit ramener le voilier, comparés aux 2 billets Aller/Retour (soit 4 vols) si Greta et son père avaient tout simplement pris l’avion au départ ; soit 11 – 4 = 7 vols supplémentaires. Donc en voulant montrer l’exemple, cette égérie du climat a provoqué plus d’empreinte carbone.

Par ailleurs, selon Finty, une société australienne spécialisée dans le benchkmarking financier (comparison of complex financial products), Greta Thunberg à la date du 25/05/2022 aurait, grâce aux dons, amassé une fortune (net worth) de $1 million (117 millions xpf au taux de change du 29/05/2022); faisant d'elle la militante écologique la plus jeune et la plus riche au monde. Elle se serait engagée à donner sa fortune pour les associations en manque de fonds. Tant mieux si elle redonne TOUT, pour éviter ainsi d'être taxée d'enrichissement personnel pour la cause du climat.

Pour ceux d’ici qui voyagent souvent voici leur "impact climatique" qui empire le réchauffement climatique à chaque fois qu’ils prennent l’avion (le Carbon Independent calculator a retenu 250 kg/hr/passager contre ci-dessous 184 kg/hr/passager pour englober l'empreinte carbone liée à l'aviation en générale):

Face au slogan « Je veux que vous paniquiez » de Greta Thunberg une autre égérie anti-Greta, Naomi Seibt martèle "Je ne veux pas que vous paniquiez, je veux que vous réfléchissiez".

Dans cette guerre médiatique citons la morale du roman "Les aventures d’Alice au pays des merveilles" du mathématicien Lewis CARROLL :  Le monde des adultes est illogique, et c'est à travers les yeux d'un enfant qu'on perçoit tous ses maux et ses défauts. Rien n'a de sens, seul un enfant dépourvu de conventions peut le voir, les adultes étant déjà embrigadés par la société. Comme dit le proverbe, la vérité sort de la bouche des enfants.

Donc pour ceux qui, comme Naomi Klein, demandent à suivre l’exemple montré par Greta Thunberg, imaginez les 4,4 milliards de passagers qui ont pris l’avion dans le monde en 2018, devant maintenant voyager en voilier. A commencer par ceux ici qui voyagent souvent, ne prenez plus l’avion mais un voilier de dernière génération, pourquoi pas une pirogue et espérons que vous vous ne sentirez pas avoir été "mené en bateau".

Donc évitons ce grand bal des hypocrites que l’on voit souvent dans les médias dans le style : voici l’exemple à suivre et … continuez sans moi !

8- Conclusion

Oui, continuons à réduire rapidement nos émissions de CO2 impliquant forcément à court terme une baisse de consommation d’énergie dans le monde ; ce qui paraît impensable pour le développement économique en particulier de la Chine et de l’Inde.

A moins d’une contrainte exceptionnelle comme nous avions subis en 2020-2021 la pandémie du coronavirus (Covid-19) qui a obligé la mise en quarantaine des populations en Chine en début 2020. Les satellites de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne ont effectivement constaté une spectaculaire amélioration de la qualité de l'air en Chine par une chute libre de la concentration de dioxyde d'azote (NO2, gaz nocif émis par les véhicules à moteur, les centrales électriques ou encore les industries). Selon le site Earth Observatory, les taux de NO2, surtout dans le nord-est du pays et du côté de la région de la capitale Pékin, sont passés de plus de 500 μmol/m² par endroits début janvier à moins de 125 μmol/m² un mois plus tard; voir les photos ci-dessous.

Mais ce confinement en début 2020 des populations se traduit malheureusement aussi par une énorme baisse d’activité économique (PIB). Selon Marc Fontecave, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des Sciences : en perdant 10 % de notre PIB, nos émissions de CO2 ont baissé de 7 %. Cela signifie que pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait que dans les trente ans à venir, nous ayons la même pandémie et le même résultat économique chaque année !

L’enjeu en France pour "atteindre la neutralité carbone" selon l'USINENOUVELLE du 06/12/2021, n’est pas celui de la production d’électricité, mais bien de la consommation finale. Quels que soient les scénarios prospectifs de RTE ou l’Ademe, les Français devront consommer vraiment beaucoup moins d’énergie finale que ce soit sous forme de chaleur, d’électricité, de carburants liquides ou de gaz (méthane ou hydrogène) en 2050 par rapport à aujourd’hui.

Dans le prochain article nous allons étudier l’électricité car selon la Banque mondiale, la production d’électricité et de la chaleur dans le monde en 2014 a contribué à 49% dans le total des émissions de CO2 provenant de la combustion de l’énergie fossile (CO2 emissions from electricity and heat production, total % of total fuel combustion). Ce chiffre est tombé à 41% selon AIE 2020 : voir le tableau ci-dessous colonne gauche à la dernière ligne.


Sommaire des articles du dossier :


Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses

Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019

I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté

  1. Le "réchauffement climatique est devenu le "changement climatique"
  2. D'emblée plantons le décor!
  3. Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
  4. Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
  5. La prédominance médiatique des climatoalarmistes
  6. Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais

2/16 - Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués

  1. L’implication du politique dans le débat
  2. "Le machin" qu’on appelle l’ONU où il n'y a aucun chef
  3. La nature du GIEC : politique ou scientifique ?

3/16 - Le réchauffement climatique : un débat mal engagé

  1. Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
  2. Le scandale en 1998 de la courbe de température en "cross de hockey"
  3. Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit

4/16 - Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile

  1. La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
  2. L'effet de serre : la molécule à l'état gazeux dihydrogène (H2) formant l'eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
  3. L'effet d'albédo
  4. Le bilan énergétique de la Terre
  5. Cette "satanée" de CO2 émise par l'activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
  6. La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l'humanité
  7. La molécule CO2 ce mal-aimée au coeur du débat scientifique
  8. Le paradoxe de l'œuf et de la poule : c'est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l'atmosphère et pas l'inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
  9. La molécule de CO2 essentielle à la photosynthèse
  10. La molécule de CO2 essentielle à notre respiration
  11. La molécule de CO2 une part essentielle dans nos boissons

5/16 - Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique

  1. Une nouvelle idéologie : le "réchauffisme" ?
  2. Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
  3. L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou "computer-simulation models")
  4. Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique

6/16 - Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France

  1. Etienne VERNAZ
  2. Professeur Vincent Courtillot
  3. Professeur François Gervais
  4. Jacky RUSTE
  5. Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
  6. Marie-Antoinette Mélières

7/16 - Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis

  1. Steven E. Koonin
  2. Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
  3. Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
  4. Watts Up With That?
  5. Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
  6. Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
  7. M. Ivar GIAEVER - prix Nobel en Physique 1973
  8. M. Kary MULLIS - prix Nobel en Chimie 1993
  9. Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
  10. Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan

8/16 - Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)

  1. "L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie"
  2. "L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années"
  3. "Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle".
  4. "La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique"
  5. "Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte".

9/16 - Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie

  1. Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
  2. L’acidification des océans
  3. La technique "d’homogénéisation" des données statistiques
  4. La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
  5. Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème

MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

10/16 - Le réchauffement climatique : Et la Polynésie dans tout cela ? Conclusion du débat scientifique

  1. La recherche d'une "vérité absolue" qui n'existe pas en science
  2. Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
  3. L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
  4. La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
  5. La modélisation affinée du climat
  6. Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
    • a. L'évolution de la concentration de CO2 dans l'atmosphère
    • b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
    • c. Rappel du point de départ du développement de l'espèce humaine
    • d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l'atmosphère?
    • e. L'impossibilité de revenir au niveau d'équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
    • f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l'espèce humaine?
    • g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
    • h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la "collapsologie"
    • i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n'a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
    • j. L'hydrogène comme source d'énergie durable? Tout d'abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
    • k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l'énergie induite par la formation de l'eau : H2O
    • l. Le débat sur l'avenir de "l'hydrogène"
    • m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le "transhumanisme"

II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

11/16 - Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de "d’acclimater"

  1. La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
    • Tout d'abord, c'est quoi l'énergie ?
    • Pourquoi parler de l'énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
      • Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
      • Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
      • Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
      • Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
      • La fiscalité pour financer la transition énergétique
  2. Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
  3. Le réchauffement climatique et la course au développement économique
  4. Prix Nobel 2018 économie-climat
  5. Conclusion

12/16 - Le réchauffement climatique : les réalités économiques

  1. La politique énergétique et ses contraintes
  2. La grande différence entre "l'énergie produite" et "la puissance installée"
  3. Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
  4. Les pays qui émettent le plus de CO2
  5. Les écarts de consommation d’énergie entre pays
  6. Conclusion

13/16 - Le réchauffement climatique : l’économie "propre"

  1. La molécule d'hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
  2. Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
  3. Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
  4. La neutralité carbone et les "puits de dioxyde de carbone (CO2)" communément appelés "puits de carbone"
  5. L’économie propre exprimée en CO2 émis
  6. Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
  7. Les enfants montent au créneau
  8. Conclusion

14/16 - Le réchauffement climatique :  la place prépondérante de l’électricité

  1. Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
  2. Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
  3. L'impossible défi du 100% EnR avec l'éolienne et le solaire
  4. La stabilité du réseau électrique
  5. Notre électricité de Tahiti
  6. L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie

15/16 - Le réchauffement climatique :  la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)

  1. Le "Green New Deal" venu des États-Unis
  2. La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
  3. La difficile combinaison "EnR-fiscalité-inégalités"
  4. Poker menteur
  5. L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
  6. La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte

MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE

16/16- Le réchauffement climatique : l’énergie nucléaire est-elle inexorablement l’apport complémentaire de dernier recours ?

  1. Une nouvelle vision du nucléaire ?
  2. Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
  3. Cette énergie qui émet moins de CO2
  4. Cette énergie qui fait peur
  5. L’énergie nucléaire revisitée
  6. L'énergie nucléaire contenue dans le noyau de l'atome
  7. L'énergie nucléaire par la fission du noyau de l'atome
  8. L'énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
  9. Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique

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