Le décor est planté
Sommaire de l’article
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
En septembre 2018, le Président FRITCH avait participé au 49ième Forum des îles du Pacifique sur le sujet du réchauffement climatique. Une journée de mobilisation pour le climat à Papeete s’en est suivi le samedi 8 décembre où « Le but de la marche a été d’éveiller les consciences sur le réchauffement climatique « .
Applaudissons ces initiatives comme tant d’autres qui visent à protéger notre Terre. Les climatoalarmistes, en sous-entendant ETRE LES PREMIERS SAUVEURS DE LA TERRE, traitent les climatosceptiques de « négateurs » (ou « deniers ») qui osent contester que le CO2 émis dans l’atmosphère par la combustion de l’énergie fossile (pétrole, charbon, gaz) est responsable du réchauffement climatique. Bien évidemment, nous sommes tous pour cette mission vertueuse de vouloir SAUVER LA TERRE. Qui est le fou qui ne voudra pas le faire, surtout depuis cette première photo de notre Terre prise d’Apollo en 1968 qui a changé notre vision du monde.

Il y va de la survie de l’espèce humaine. A moins d’abonner la Terre et d’aller vivre sur une autre planète plus éloignée du soleil (exemple sur Mars où la température ambiante oscille entre -123° C et 37° C), comme Elon MUSK, personnage principale de TESLA Inc., nous fait rêver avec son projet « Mars Base Alpha ». Mais la vie sur Mars serait possible qu’à plus de 2 mètres sous son sol pour se protéger des rayons cosmiques qui détruisent nos acides aminés : « Cosmic radiation is actually a huge concern for Mars exploration. An average human on Earth is exposed to about 0.33 millisieverts of cosmic radiation per year. On Mars, that annual exposure could be over 250 millisieverts« .


D’ailleurs la NASA nous a livré en mai 2021, les premières images à partir de son hélicoptère Ingenuity posé sur le sol de Mars où la température ambiante oscille entre -123°C et 37°C! Etant plus éloigné du soleil, Mars montre une amplitude thermique plus importante que celle de la Terre où notre température moyenne est à 15° C, grâce à l’effet de serre (voir l’article Le réchauffement climatique 4/6 : une appréciation scientifique difficile).
1-Le « réchauffement climatique » est devenu le « Changement climatique«
Au départ, l’expression « réchauffement climatique (RC) ou « Global Warming » était d’usage pour décrire la hausse de la température mondiale. Mais depuis que les scientifiques ont démontré que le climat a toujours changé, avec des températures globales à la hausse comme à la baisse, l’expression « Climate change » ou « Changement climatique« , est devenue plus courante et plus prudente. Pour indirectement tenir compte des variations naturelles de température (voir infra le livre de Steven E. Koonin « Unsettled? » page 35), le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) ou IPCC en anglais de l’ONU, semble convenir que l’expression « Climate change » paraît plus appropriée.
Rappelons le syllogisme suivant :
- Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié, le lundi 20 mars 2023, son sixième rapport d’évaluation sur les changements climatiques : AR6 Synthesis Report Climate Change 2023. Selon ce document de synthèse d’un cycle d’évaluation de huit ans, le réchauffement planétaire atteint déjà +1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle (avant 1850) et représente « une menace pour l’humanité et la planète ». Les politiques actuelles nous mènent vers +3,2 degrés d’ici à la fin du siècle, avec son cortège de catastrophes naturelles, d’insécurité alimentaire et de pénuries d’eau. Très loin de l’objectif de 1,5 °C prévu par l’accord de Paris. Pour conserver une chance d’éviter ce seuil, il faudrait réduire nos émissions de CO2 dès maintenant, les diviser par deux d’ici à 2030 puis atteindre la neutralité carbone en 2050.
- Le réchauffement climatique est causé essentiellement par l’accumulation du gaz de CO2 dans l’atmosphère provenant de deux sources (voir à l’article n° 4/16 Etienne VERNAZ) :
- 95% à 97% d’origine naturelle provenant de dame Nature : pour cette partie là, on n’y peut RIEN;
- le solde de 3% à 5% d’origine anthropique provenant de la « combustion de l’énergie fossile » (charbon, pétrole, gaz), par l’homme depuis la Révolution Industrielle où, en 1769 Watt a mis au point une machine à vapeur qui transforme en énergie mécanique la vapeur produite par l’eau chauffée au charbon : pour cette partie là, oui l’homme peut la contrôler en réduisant tout simplement sa consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz. C’est justement l’objet de tout ce débat sur le réchauffement climatique!
- Ce surplus (le solde des 3% à 5% ci-dessus) de gaz de CO2 qui s’accumule dans l’atmosphère, provient essentiellement de la combustion de l’énergie fossile (pétrole principalement) par l’homme. À ce sujet, ci-dessous un schéma clé que je ressortirai comme un mantra dans mes articles. Le cercle à gauche représente la composition de l’atmosphère et le cercle à droite, les gaz à effet de serre (GES) pesant pour 1,04 % dans lequel figurent en premiers :
- le dioxyde de carbone (CO2) pour 40%; soit 0,42% (1,04% X 40%) de l’atmosphère ;
- les nuages et la vapeur d’eau (H2O) pour 54%; soit 0,56% (1,04% X 54%) de l’atmosphère. Or, en avril 2022 les scientifiques du National Center for Atmospheric Sciences et des universités de Cambridge et de Reading ont publié une étude démontrant « pour la première fois dans leurs calculs, que le Pouvoir de Réchauffement Global – (PRG) de la molécule d’hydrogène (H2) sur la vapeur d’eau et l’ozone présents dans la stratosphère, pour une période de 100 ans, est en moyenne 11 fois plus néfaste pour le climat que le dioxyde de carbone (CO2) » (voir à l’article RC 13/16).
M. Etienne VERNAZ ancien directeur de recherches au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) voir Youtube au chrono 7:48 sur 44:39 (voir infra), confirme ce que le GIEC affirme : 3% à 5 % du total de CO₂ pesant pour 40% de l’atmosphère provient des émissions d’origine anthropique. D’où le CO₂ émis par l’homme pèserait que pour 0,0208% = 0,000208 (1,04% x 40% x 5%) de l’atmosphère.
Les gaz à effet de serre (cercle à droite) correspondent seulement à 1,04% de la composition de l’atmosphère (cercle à gauche); sur le cercle à droite le CO₂ représente 40%. D’où le CO₂ pèse pour 40% des 1,04% ; soit 40% x 1,04% = 0,42% de l’atmosphère. Source : Le manuel numérique max belin.education
Sur cette partie de 0,42% de l’atmosphère, 95% est d’origine naturelle et le solde 5% provient des émissions de CO₂ d’origine anthropique : d’où on peut raisonnablement extrapoler que le CO₂ émis par l’homme représente au moins 0,000208 de l’atmosphère soit 5% x 0,42% = 0,0208%. En effet, les émissions de CO2 d’origine anthropique n’ont pas été de 5% dès le début de la Révolution Industrielle, en 1750. - Ce gaz de CO2 a malheureusement un « pouvoir de réchauffement global » : c’est-à-dire un « forçage radiatif » qui renvoie la chaleur de l’atmosphère vers le sol. C’est sur ce point exact de « l’effet de serre » que les scientifiques de haut vol sont en désaccord : voir ci-dessous un avant-goût de cette bataille avec la présentation de Camille Veyres qui démontre que ce n’est pas la hausse du CO2 qui fait monter la température globale de la terre, mais l’inverse !
- Vu que l’activité humaine engendre la combustion de l’énergie fossile, l’homme est donc responsable du réchauffement climatique.
- D’où la solution ultime pour pallier le réchauffement climatique : remplacer l’énergie fossile par de l’Energie Renouvelable (EnR) dont l’éolienne et le solaire, pourtant très limités par leur sérieuse intermittence, leur faible puissance crête et leur fâcheuse dépendance au stockage d’énergie. Mais au stade des connaissances actuelles sur l’énergie rendons-nous à l’évidence : plus on érige d’éoliennes ou on construit de centrales solaires photovoltaïques, plus il faut augmenter les capacités de stockage de l’électricité qui est malheureusement encore un domaine relativement récent.
Bien que ce raisonnement paraît évident, ce sujet du « Climat-Energie » est d’une telle complexité que beaucoup de gens en parlent sans vraiment savoir qu’il y a derrière ce thème, un féroce débat scientifique, politique et médiatique pour la recherche de la vérité. Par exemple, ci-dessous deux points essentiels faisant figure de pomme de discorde (voir à l’article RC n° 4/16) :
- Le concept de « l’effet de serre » est scientifiquement contesté par certains dont Jean François Auzolle ingénieur de l’École Centrale de Paris : voir son interview du 03/02/2020 à TVL au chrono 7:00 « Réchauffement climatique : mythe et réalité » (2ieme partie) – Politique & Eco n°248 – TVL. Ce dernier étaye son argumentation en faisant référence au travail de Camille Veyres et de Jacques-Marie Moranne : « La Physique du Climat – Oubliez l’ « Effet de Serre » et revenez aux fondamentaux« . Camille Veyres a fait une présentation le 23 juin 2018 dans une vidéo titrée « La manipulation du changement climatique » (voir au chrono 39:10) et a participé à un débat du 13/10/2020 « Pourquoi tant de haine #31 Réchauffement climatique [Jérôme Halzan-Camille Veyres] 13/10/20.

- Le réchauffement climatique part du postulat que la hausse du CO2 dans l’atmosphère provoque la hausse de température. Or, il est démontré scientifiquement que la relation de cause à effet est inversée : c’est plutôt la hausse de la température de l’océan au niveau de l’équateur qui provoque le « dégazage » et augmente donc la teneure en CO2 dans l’atmosphère; voir « Climate Change The facts 2020 » pages 82-83 et l’interview du 27/01/2020 à TVL au chrono 28:05 « Réchauffement climatique : mythe et réalité » (1ère partie) – Politique & Eco n°247 – TVL de Jean François Auzolle ingénieur de l’École Centrale de Paris. Camille Veyres interviewé le 13/10/2020 confirme au chrono 13:45 ce phénomène climatique de « dégazage » qui est la remontée du CO2 à partir de l’océan autour de l’équateur vers l’atmosphère ; voir le diagramme ci-dessous de l’article RC n° 4/16.

2-D’emblée plantons le décor
Dans une interview à BFMTV du 11/10/2015 (voir la vidéo Youtube intitulé « NKM « revendique » ses propos qualifiant de « connards » les climato-sceptiques« ), Nathalie Kosciusko-Morizet, polytechnicienne spécialisée en biologie et diplômée du Collège des ingénieurs, ancienne ministre de l’Écologie de Nicolas Sarkozy, a traité de « connards » les climatosceptiques qui osent encore remettre en cause la responsabilité du CO2 émis par la combustion de l’énergie fossile.
Steven Koonin Source Wikipedia
Pourtant, Steven E. Koonin, (PhD Physics MIT, Under Secretary for Science, Department of Energy, dans l’Administration Obama connue pour être plutôt climatoalarmiste) a titré son livre de 2021 « Unsettled? » pour expliquer que le débat sur le réchauffement climatique est loin d’aboutir à un consensus entre scientifiques ; il l’avait déjà constaté en janvier 2014 (voir l’interview du 19/04/2021 dans Youtube au chrono 11:49 et « The Inconvenient Truth About Climate Science — Steven Koonin » juillet 2023).

Il confirme dans son livre Unsettled? page 183, sans traduction pour éviter le risque d’erreur d’interprétation : It’s clear that media, politicians, and often the assessment reports themselves blatantly misrepresent what the science says about climate and catastrophes. Those failures indict the scientists who write and too-casually review the reports, the reporters who uncritically repeat them, the editors who allow that to happen, the activists and their organisations who fan the fires of alarm, and the experts whose public silence endorses the deception. The constant repetition of these and many other climate fallacies turns them into accepted « truths ».
La version française de ce livre, « Climat, la part d’incertitude » novembre 2022, permet de voir comment les « subtilités scientifiques » ont été traduites pour les lecteurs français. Le 22 mars 2023, l’auteur a été interviewé par André Bercoff dans Sud Radio. J’invite les non-initiés du réchauffement climatique à visionner cette vidéo Youtube « Rapport du GIEC – Steven E. Koonin : « Il faut arrêter d’être alarmiste !« ; voir au chrono 26:00. Ça vaut le détour !

Les climatoalarmistes scientifiques ont évidemment critiqué ce livre de Koonin; voici un article intitulé : « Wall Street Journal article repeats multiple incorrect and misleading claims made in Steven Koonin’s new book ’Unsettled’ ».

Par ailleurs, Marianne Lavelle, journaliste détracteur qui n’a pas le calibre scientifique de Steven E Kooning, argumente contre les cinq conclusions de ce dernier : Dissecting ‘Unsettled,’ a Skeptical Physicist’s Book About Climate Science -Five statements author Steven Koonin makes that do not comport with the evidence 04/05/2021. Elle se contente de « dégurgiter » les conclusions du GIEC et du Climate Science Special Report (CSSR), alors que Koonin les « décortique » au point de les remettre en cause.
Paul Deheuvels, statisticien et membre de l’Académie des sciences depuis 2000, professeur émérite de statistiques à l’université Pierre et Marie Curie depuis 1974, dans la vidéo « Le climat : beaucoup de bruit pour rien ! – Conférence de Paul Deheuvels du 09/02/2023 à la SCM », fait souvent référence à Steven Koonin, et expose les faiblesses des arguments peu scientifiques et fallacieux du GIEC (voir au chrono 18:00).
Il y a donc « à boire et à manger » dans ce dialogue de sourds où chacun a sa propre interprétation pour les mêmes faits! Voir dans Wikipedia accédé le 12/12/2021: « En rhétorique ou dans toute forme d’argumentation, le cherry picking (litt. « cueillette de cerises »), ou picorage dans le contexte financier, est la mise en avant des faits ou données qui donnent du crédit à son opinion en passant sous silence tous les cas qui la contredisent. Ce procédé trompeur, pas nécessairement intentionnel, est un exemple typique de biais de confirmation« .
Par choix personnel, j’ai retenu Steven E. Koonin comme une de mes sources principales dans ce débat du réchauffement climatique. Il n’est pas un climatosceptique puisqu’il reconnaît que les émissions de CO2 d’origine anthropique contribuent à la hausse de température mondiale.
Mais il se désole que les médias en général et les climatoalarmistes ont tendance à interpréter les réels données scientifiques de manière « biaisée ». C’est un peu les deux cas de figure ci-dessous :
- du biais de confirmation où les médias surévaluent le risque perçu sans parler des faits objectifs;
- ou du biais de disponibilité où les médias choisissent qu’une partie de l’information à couvrir sans parler de l’information complète.
Ci-dessous, les conclusions du rapport du GIEC « Fifth Assessment Report AR5 Synthesis Report: Climate Change 2014 (page 4 du livre « Unsettled? ») :
- Human exerts a growing, but physically small, warming influence on the climate. The deficiencies of climate data challenge our ability to untangle the response to human influences from poorly understood natural changes.
- The results from the multitude of climate models disagree with, or even contradicts, each other and many kinds of observations. A vague « expert judgement » was sometimes applied to adjust model results and obfuscate shortcomings.
- Government and UN press releases and summaries do not accurately reflect the reports themselves. There was a consensus at the meeting on some important issues, but not at all the strong consensus the media promulgates. Distinguished climate experts (including report authors themselves) are embarrassed by some media portrayals of the science. This was somewhat shocking.
- In short, the science is insufficient to make useful projections about how the climate will change over the coming decades much less what effect our actions will have on it.
Pourtant dans ce même rapport mais en version française (Fifth Assessment Report 2014 du GIEC), dans l’Avant-propos, il est écrit : « Le GIEC est désormais certain à 95 % que l’homme est la première cause du réchauffement planétaire actuel. … Ce rapport fournit les informations requises pour faire des choix éclairés; il nous fait prendre conscience plus que jamais de l’urgence d’intervenir et de la gravité des risques auxquels nous exposerait notre passivité. Plaider l’ignorance ne peut plus être une excuse pour ne pas agir« .
Pour une explication possible de cette contradiction flagrante, voir dans mon article Réchauffement climatique n° 2/16 les observations de M. Drieu Godefridi. Dans son livre « Le GIEC est mort Vive la science ! « , il donne un avis très critique (voir aussi Youtube « Pourquoi il faut démanteler le GIEC »).
Koonin est donc attristé que les médias, les politiciens et les scientifiques tous de tendance climatoalarmiste, imputent la recrudescence des catastrophes naturelles (hausses de température, ouragans) au réchauffement climatique, sur une base scientifique encore contestée. Or, dans son livre « Unsettled? » il démontre que le contraire lui semble plutôt proche de la réalité (page 15).
Koonin résume à la page 24 : » The earth has warmed during the past century, partly because of natural phenomena and partly in response to growing human influences. These human influences (most importantly the accumulation of CO2 from burning fossil fuels) exert a physically small effect on the complex climate system. Unfortunately, our limited observations and understanding are insufficient to usefully quantify either how the climate will respond to human influences or how it varies naturally. However, even as human influences have increased almost fivefold since 1950 and the globe has warmed modestly, most severe weather phenomena remain withing past variability. Projections of future climate and weather events rely on models demonstrably unfit for the purpose« .
Certes, les COURBES DE VARIATIONS MOYENNES DE TEMPERATURE MONDIALE dont celle ci-dessous (Source : Berkeley Earth Org) montre effectivement une tendance générale à la hausse des VARIATIONS jusqu’à de 0,8 °C à 1 °C depuis les années 1950. Mais les conclusions ne sont pas si simples à en tirer selon Koonin (« Unsettled? » chapitre 1 « What we know about warming« ). Par exemple sur la totalité du CO2 émis à partir de la Terre :
- environ 97% sont d’origine naturelle;
- le solde de 3% est d’origine anthropique : certaines sources donnent 5%;

Les climatoalarmistes disent que c’est la partie des 3% qui est responsable du réchauffement climatique; ce qui suppose que la partie des 97% d’émissions naturelle de CO2 est restée « stable » en valeur absolue!

Maintenant, dans le diagramme ci-dessous, en remontant à 550 millions d’années, le niveau de CO2 (courbe noire) était d’environ 7 000 ppm; soit 17,5 fois (7000/400) plus que le niveau actuel de 400 ppm. Ce niveau du CO2 émis par l’activité économique de l’homme est le résultat d’une accumulation depuis la Révolution Industrielle de 1780. Par ailleurs, ce même montant de 400 ppm correspond au niveau d’il y a 300 millions d’années où l’homme n’existait pas encore !
Observez que la courbe de température en bleue ne suit pas du tout la courbe du CO2 en noire ! Donc l’étude du changement du climat ne peut pas se confiner qu’à partir de la révolution Industrielle. Il doit remonter à des millions d’années pour mieux comprendre l’évolution du lien réel entre la température et le niveau du CO2; voir l’article RC n° 10/16.

Koonin a fait une présentation le 25/10/2021 dans PragerU : « Is There Really a Climate Emergency?« . Son livre a d’ailleurs été cité et commenté en français le 17/05/2021 dans le site web de l’Association des climato-réalistes en France.
Le GIEC qui a publié son tout premier rapport en 1990, vient encore de faire la UNE des médias avec son rapport (SR1.5) d’octobre 2018 montrant les conséquences d’une hausse de température. Limiter la hausse à 1,5 °C impose une réduction des émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030 et la réalisation d’une « neutralité carbone » en 2050 – autrement dit, il faudra cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 qu’on ne peut en retirer.
Dans la foulée, le Global Warming Policy Foundation (GWPF), un cercle de réflexion et d’influence britannique défendant la thèse que l’activité humaine n’est pas entièrement responsable du réchauffement climatique, a pondu son rapport contradictoire intitulé : « Les faiblesses scientifiques du rapport du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement de 1,5°C« . Il est rédigé par le Professeur Ray Bates, un éminent scientifique dans la recherche sur le climat.
Étant un « non-initié » du réchauffement climatique au milieu de cette guerre de tranchées entre scientifiques de haut-niveau, je ne vais certainement pas prétendre être un spécialiste en climatologie. Ce phénomène climatique affecte aussi la santé publique en aggravant dans le monde la propagation des maladies à transmission vectorielle (Dengue, Zika, Chikungunya, Filariose) et des maladies liées à la pollution de l’air.
C’est en 1979 (je faisais mon MBA à Thunderbird – AZ) que le sujet du réchauffement climatique a été introduit par le Rapport Charney (commandé par l’Administration Carter) qui démontre que les émissions de CO2 d’origine anthropique sont responsables de la hausse de la température mondiale.
Comme Jean-Marc Jancovici (qui s’est intéressé à la question voilà 30 ans), j’ai décidé de faire plus de recherche en 2019 (donc 40 ans après : il n’est jamais trop tard de bien faire!) pour essayer de comprendre ce débat, ô combien controversé.
A ce sujet, voici le témoignage de quelqu’un qui nous a mis la puce à l’oreille : Jacques Duran (mort à 76 ans le 26 octobre 2018), physicien français et rédacteur du site « La pensée unique » qui a d’ailleurs beaucoup inspiré d’autres curieux comme nous.

« Pourquoi avoir entrepris la rédaction de ce site sur la Pensée Unique Scientifique en 2006 ? En 1998, un des collègues du laboratoire de Jussieu au sein duquel je poursuivais mes recherches (en physique de la matière désordonnée) a attiré mon attention sur le fameux article décrivant la « crosse de hockey » publié dans Nature par Michael Mann et al. J’étais tellement surpris de ce résultat qui allait à l’encontre de tout ce que nous savions (y compris le GIEC de l’époque qui se reposait sur la courbe de Lamb) sur le climat des temps passés que j’ai commencé à examiner systématiquement les publications scientifiques relatives au réchauffement climatique qu’on disait anthropique. Etant membre d’une Université (PVI) qui avait accès à pratiquement tout ce qui se publie dans ce domaine, j’ai consacré une grande partie de mes loisirs à parcourir la littérature sur ce sujet, jusques et y compris les volumineux rapports du GIEC, surtout ceux du WG1. A vrai dire, je n’ai pas cessé de le faire depuis cette époque… et un retraité dispose de beaucoup de temps libre. De manière générale, comme beaucoup de mes collègues qui ont suivi la même démarche, j’ai été frappé par la quantité considérable d’incertitudes et d’approximations qui grèvent de nombreuses facettes de la « science climatique ». Pour moi qui venait d’une science dite dure, cela a été une surprise même si on peut le comprendre compte tenu de la grande complexité des problèmes relatifs au climat. Il était évident que l’état de cette science, tel que je le voyais dans les publications scientifiques, était beaucoup plus incertain que ne le claironnaient les médias et les politiques et, hélas, quelques scientifiques médiatisés. D’autre part, il m’est rapidement devenu évident qu’un nombre important d’articles relatifs à la science climatique, pourtant « peer-reviewés » et publiés dans de bonnes revues sous la signature de chercheurs confirmés, n’étaient jamais cités, ni dans les rapports du GIEC, ni même mentionnés dans les analyses rapides qu’en donnent les agences de presse (AFP, AP, Reuters) et nos médias (francophones). Et ce n’est certainement pas un hasard si ces articles, « ignorés » par la communauté des chercheurs qui travaillaient dans la ligne du GIEC et par les médias, étaient des articles qui n’allaient pas dans le sens du dogme actuel du changement climatique anthropique. En bref, et au vu des articles qui paraissent dans les grandes revues de climatologie ou de sciences connexes, une partie importante de la recherche reste ignorée du grand public, des médias et, peut-être aussi, des scientifiques proches du GIEC. J’ai pensé que cette situation était anormale et que le débat était manifestement tronqué.
Dans la faible mesure des mes moyens, j’ai donc décidé d’ouvrir un site qui rapporterait et qui analyserait ces articles réellement existants mais qui demeuraient mystérieusement dissimulés. C’est ainsi et dans cet esprit qu’est né le site « Pensee-Unique.fr« .«
Dans mes prochains articles, mes principales sources de référence seront des vidéos Youtube présentées par les auteurs mêmes que nous citons. Ces sources primaires ou déclarations personnelles sont plus authentiques que des sources secondaires du style : un tel a rapporté qu’un tel a écrit que ….
Si ces articles peuvent vous aider à mieux comprendre le débat sur le réchauffement climatique (pas forcément à trouver votre chemin de Damas !) alors ce sera tant mieux pour ma démarche. Vu la complexité de ce sujet incluant les contraintes de la mise en œuvre d’une politique énergétique, je l’ai écrit en seize (16) articles à paraître individuellement par numéro successif de TPM. Voici le premier n° 1/16.
3- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
On a tous été impressionnés par l’intelligence émotionnelle de M. Al Gore, inspiré depuis 1967 par son mentor l’océanographe Roger REVELLE. Investisseur majeur dans le secteur des énergies renouvelables, Al Gore est devenu un peu le « pape » du climat lorsqu’il a présenté en 2006 avec éloquence son fameux film « Une vérité qui dérange« . Revoici sa fameuse courbe du CO2 en rouge (tirant avec elle à la hausse la température moyenne de la Terre — voir la courbe bleue ci-dessous – et se terminant par sa forme notoire en « cross de hockey ») qui a provoqué une intense controverse dans le monde. Ce documentaire qui a conquis le cœur du monde, a certainement permis à l’homme politique Al Gore et son corécipiendaire le GIEC (présidé par Dr R. K. PACHAURI) d’obtenir le Prix Nobel de la paix en 2007. Et c’est tant mieux pour nous tous qui voulons SAUVER LE MONDE !

Malheureusement il est de notoriété publique maintenant que cette courbe se terminant par une remontée brutale comme une « crosse de hockey » avait été sciemment falsifiée pour très probablement marquer une prise de conscience politique de l’écologie.
Certes, il y a eu d’autres études scientifiques qui sont venues confirmer et aussi infirmer ces données, mais ce premier « raté médiatique » est vraiment dommage pour la communauté scientifique dans le monde. Des scientifiques en parlent encore avec tristesse de ce « coup foireux » qui a égratigné leur prestige.
Par ailleurs, un deuxième raté médiatique est venu s’ajouter dans ce film. Ce sont les neuf erreurs détectées par la Haute cour de Londres qui a exigé des rectificatifs lors de sa projection dans les écoles publiques en Grande Bretagne. L’Express les a citées dans son article Al Gore : le Nobel aux neuf « erreurs » du 12/10/2007:
- Des ours polaires noyés en nageant trop longtemps pour trouver de la glace ? Une étude affirme que quatre ours ont été retrouvés morts après une tempête.
- Des atolls du Pacifique inondés ? Pas de preuves.
- La fonte de la neige sur le Kilimandjaro causée par l’homme ? Pas de preuves.
- Le réchauffement climatique responsable de la formation de l’ouragan Katrina ? Preuves insuffisantes.
- Deux graphiques montrent la concordance de l’augmentation du CO2 et des températures sur 650 000 ans ? Preuve insuffisante.
- L’assèchement du lac Tchad dû au réchauffement climatique ? Il est aussi dû à la surexploitation des Terres et à la démographie.
- Des récifs de coraux se décolorent à cause du réchauffement climatique ? Le juge estime qu’il peut y avoir d’autres facteurs.
- Le Gulf Stream, courant qui réchauffe l’Atlantique, pourrait disparaître ? Ralentir oui, mais sa fin est « peu probable ».
- La fonte des glaces au Groenland et dans l’ouest de l’Antarctique pourrait provoquer une montée des eaux d’environ six mètres ? Une assertion « clairement alarmiste », selon le juge.
Malgré cela, on ne peut rester indifférent face au réchauffement de notre planète bleue qui a certainement besoin de plus d’attention de notre part dans cette course au développement économique entre nations.
Malheureusement les pays développés (la PF en fait partie), qui ont réussi à hausser le niveau de vie de leur population grâce principalement à la consommation de l’énergie fossile, ne sont pas les mieux placés pour donner des « leçons de morale sur le carbone » aux autres pays sous-développés ou en voie de développement. Cette partie du sujet sera traitée dans un autre article n°12/16 concernant le thème des réalités économiques.
4- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
Afin de mieux comprendre ce débat, nous avons utilisé l’approche synthétique de l’un des meilleurs climatologues de la planète le Dr Richard LINDZEN Professeur émérite MIT Science atmosphérique (qui se voit plutôt classé climato-réaliste) pour diviser en trois groupes les protagonistes selon sa présentation « Climate Change: What Do Scientists Say? » dans une vidéo de PragerU.com du 16 avril 2016 :


- D’un côté les « climatoalarmistes » (http://www.realclimate.org/) qui se qualifient plutôt parmi les 97% des scientifiques du « consensus » climatique et qui incriminent l’homme pour ses émissions du CO2 produites par la combustion de l’énergie fossile (pétrole, gaz et charbon principalement) et ce depuis la révolution industrielle vers le milieu du XVIIIe siècle. Précisons que ces 97% englobent également les scientifiques qui n’ont pas eu d’avis explicitement porté sur la responsabilité de l’activité humaine; chrono 3:46). Ils sont essentiellement du côté du GIEC et, par rapport à leurs détracteurs, sont plutôt mieux soutenus par les médias. Ils demandent la réduction immédiate du CO2, quitte à compromettre le cours actuel du développement de l’économie mondiale. Richard Muller professeur de physique à UC Berkeley, est ma référence scientifique américaine favorite pour démontrer que les émissions de CO2 d’origine anthropique sont responsables du réchauffement climatique. Initialement un climatosceptique, il est devenu le 28/07/2012 un climatoalarmiste qui a « fait le buzz« . Etant donné qu’ils sont plutôt acquis à la cause du public, nous allons donc concentrer nos articles sur le positionnement de leurs détracteurs, les climato-réalistes appelés aussi climato-sceptiques. Mais sur le thème de l’énergie au regard du réchauffement climatique, Jean-Marc Jancovici, polytechnicien expert de l’énergie et du climat, est mon autre référence scientifique favorite; sa méthode de vulgarisation est convaincante.
- De l’autre côté les « climato-réalistes », taxés aussi par les climatoalarmistes de « climate change deniers » (https://www.climato-realistes.fr/ une association en France présidée par le mathématicien Benoît RITTAUD), qui ne se qualifient pas forcément de « climato-sceptiques« . Ils pensent que ces émissions du CO2 par l’activité humaine contribuent certes dans une certaine mesure au réchauffement climatique, mais pas aussi « coupablement » que les climatoalarmistes le pensent de manière dogmatique. L’étude climatologique sur des milliers d’années auparavant, prouve que le climat a toujours montré ces types de variations sans rapport étroit (corrélation) avec l’évolution du CO2. Ce groupe de « climato-réalistes » français ont leurs homologues pionniers climato-sceptiques aux Etats-Unis avec la pétition initiée en 1998 des 31 487 scientifiques américains. M. RITTAUD compare le positionnement des climatoalarmistes à la sombre affaire de Lyssenko qui fût la perversion de la science par l’idéologie soviétique, avec malheureusement une communauté scientifique conciliante. Alors que le journaliste scientifique du Monde climatoalarmiste Stéphane FOUCART dans son livre « L’avenir du climat : Enquête sur les climato-sceptiques Broché – 15 octobre 2015« assimile les climato-sceptiques à l’ignorance, au mensonge et à la manipulation : c’est la vérité de tout un domaine d’étude qui serait menacée de disparition. Ce dernier pense sans tolérer un doute de ses détracteurs que le CO2 émis par l’activité humaine est responsable du réchauffement climatique. Comme dans une religion, on ne discute plus ; c’est une vérité établie ! A ce sujet, nous vous invitons à lire les commentaires pertinentes (http://www.pensee-unique.fr/pourquoi.html) de Jacques Duran, Directeur de Recherche de première classe du CNRS, malheureusement décédé en octobre 2018. Par ailleurs, John Clauser, prix Nobel de physique 2022, vient d’intégrer la « CO2 coalition » américaine, qui est l’une des principales organisations climato-réalistes de par le monde. Le consensus Potemkine sur la prétendue « crise climatique » vient donc de prendre un nouveau coup de massue, après ceux récemment portés par Steven Koonin, Michael Shellenberger, Zion Lights ou encore Neil Winton.
- Au milieu de cette dichotomie, un groupe disparate de décideurs politiques, de journalistes et de lobbyistes qui ont chacun leur propre conviction et intérêt en jeu. Malheureusement beaucoup n’ont pas l’expertise scientifique neutre pour mieux nous expliquer la problématique. Jusqu’à présent, grâce en général à un meilleur soutien des médias et du monde politique, les climatoalarmistes occupent mieux le terrain médiatique que leurs détracteurs climato-réalistes. Cependant, ces derniers commencent à mieux s’organiser et à mieux se faire entendre du public.
Donc face aux climatoalarmistes qui s’estiment détenir la vérité absolue en science, soyons prudents et posons les bonnes questions comme l’a fait Steven E. Koonin, former Undersecretary for Science, U.S. Department of Energy under the Obama Administration, dans son livre « Unsettled?« .
5- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
Admettons-le, les climatoalarmistes occupent mieux l’espace médiatique ; c’est un fait. Cela est compréhensible puisqu’ils veulent se différencier de leurs détracteurs en voulant SAUVER LE MONDE. Beaucoup de médias et de politiciens se sont engouffrés dans cette fenêtre « vertueuse » de tir. Oui, cela peut se comprendre en lisant le livre « Ils s’imaginaient sauver le monde » du mathématicien Benoît RITTAUD, président de l’association des Climato-Réalistes.
Jean-Marc Jancovici Source Wikipedia
Jean-Marc Jancovici, qui est une de mes sources scientifiques préférées, est un climatoalarmiste très connu en France. Dans RTL du 09/09/2023, il écrit que les climatoalarmistes sont des gens qui étudient le climat qui sont capables de dire si d’autres personnes racontent des bêtises ou non sur le sujet. Ce débat est mené de manière très rigoureuse dans les revues scientifiques. Je n’ai jamais vu un climatosceptique capable de mettre à l’appui de ce qu’il raconte un article qui aurait été publié dans une revue scientifique à comité de lecture. »
À ce sujet, je vous renvoie à l’article n°10/16, dans lequel je cite John Ioannidis, professor of medicine at Stanford University, spécialiste dans les études scientifiques qui déclare que la majorité des articles scientifiques (à comité de lecture ou « évalués par les pairs », peer-reviewed et donc publiés dans les journaux scientifiques respectables dont les trois plus prestigieux Elsevier, Springer et Wiley), ne sont pas fiables dans leurs conclusions : « The majority of papers that get published, even in serious journals, are pretty sloppy – 5 juillet 2018 ». Malheureusement depuis son très célèbre article de 2005 « Why Most Published Research Findings Are False« , il n’y a eu aucune amélioration à la date de juillet 2018 !
Au 24/03/2023 Hufftpost titrait son article « Voici la recette des télévisions « de droite » pour saboter le travail du GIEC » – Des chercheurs ont analysé la manière dont les chaînes de télévision ont couvert la sortie du rapport du GIEC. Ils constatent un fort taux de climatoscepticisme sur les chaînes de droite. Donc au lieu d’analyser la confrontation des « arguments scientifiques » en présence, on préfère exposer le combat pour une meilleure couverture médiatique entre les climatoalarmistes et les climatosceptiques. Quel dommage pour la qualité du débat public !
Selon les climatoalarmistes soutenus par le GIEC, 97% des scientifiques (ce chiffre est vivement contesté par les climato-sceptiques, voir notre article n°10/16) seraient arrivés à un « consensus scientifique irréfutable » que le CO2 émanant de l’activité humaine est responsable du réchauffement climatique. M. John COOK (spécialiste australien en science cognitive et pas en climatologie) semble être la figure montante de ce courant de pensée aux Etats-Unis. Il a été cité par le Président OBAMA et le Premier Ministre David CAMERON. Voir sur internet son résumé intitulé « Climato-scepticisme : le guide scientifique » qui explique en français le positionnement des climatoalarmistes.
Cependant, voici ce que Steven E. Koonin (voir supra) a écrit à la page 203 de son livre « Unsettled? » : « Any appeal to the alleged « 97 percent consensus » among scientists is another red flag. The study that produced that number has been convincingly debunked. And in any event, nobody has ever specified exactly what those 97 percent of scientists are supposed to be agreed upon. That climate is changing? Sure, count me in! That humans are influencing the climate? Absolutely, I’m here! That we’re already seeing disastrous weather impacts and face an even more catastrophic future? Not at all obvious (for reasons I hope you understand, having read this far). » Dans la version française 2022 « Climat, la part d’incertitude« , voir aux pages 281-282.
Le manuel numérique max de Belin éducation est autre site web pédagogique sur le Climatoscepticisme : plongée au cœur de l’actualité.

Le site The Best Schools The Top 15 Climate-Change Scientists : Consensus & Skeptics énumère un échantillon de ces deux groupes de haut-scientifiques internationaux qui s’affrontent : 10 climatoalarmistes face à 5 climato-réalistes. Il résume brièvement le « pedigree » et le positionnement scientifique de chacun. En France, cette problématique est bien expliquée par Jean STAUNE dans son livre « La science en otage« .

Pour une raison altruiste évidente, la majorité des acteurs économiques tels les médias et les politiciens ont tendance à prendre parti pour les climatoalarmistes : « greenwashing » oblige ! ‘Aussi nommé écoblanchiment ou verdissage, le greenwashing est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation dans le but de se donner une image de responsabilité écologique souvent trompeuse‘. L’éco-blanchiment touche de nombreuses entreprises et secteurs comme la mode, la cosmétique, les voitures, la politique et même le tourisme.

Source : Bonpote.com du 09/10/2020
6-Le bal des climatoalarmistes hypocrites : « faites ce que je dis mais pas ce que je fais«
La prochaine fois qu’un climatoalarmiste vous fera un cours sur le rejet voir le bannissement de l’énergie fossile, par curiosité essayez de calculer la quantité de CO2 que cette personne émet : c’est la fameuse « empreinte écologique« . L’hypocrisie des entreprises pétrolières devrait moins choquer que l’hypocrisie des climatoalarmistes. En voici quelques exemples flagrants.
Dans mon article Réchauffement climatique n° 13/16, je fais référence au cas de Greta Thunberg qui a été proposée pour le prix Nobel de la paix, lors de la COP 24 en Pologne. Dans son discours plein d’émotions à l’ONU le 23 septembre 2019, on nage en plein mélodrame! Son voyage en août 2019 vers New York pour participer au sommet de l’ONU sur le climat en « voilier zéro carbone hors de prix » d’un membre de la Principauté de Monaco (actionnaire de la SMEG qui détient 21% de l’EDT) a été très médiatisé. Il a impliqué 5 billets Aller/Retour (en plus du retour par avion du skipper, soit 11 vols) pour l’équipage qui devait ramener le voilier, comparés aux 2 billets Aller/Retour (soit 4 vols) si Greta et son père avaient tout simplement pris l’avion au départ ; soit 11 – 4 = 7 vols supplémentaires. Donc en voulant montrer l’exemple, cette égérie du climat a provoqué plus d’empreinte carbone!

Par ailleurs, selon Finty, une société australienne spécialisée dans le benchmarking financier (comparison of complex financial products), Greta Thunberg à la date du 25/05/2022 aurait, grâce aux dons, amassé une fortune (net worth) de $1 million (117 millions xpf au taux de change du 29/05/2022); faisant d’elle la militante écologique la plus jeune et l’une des plus riches au monde. Elle se serait engagée à donner sa fortune pour les associations en manque de fonds. Tant mieux si elle redonne TOUT, puisqu’elle a déclaré le 25/06/2022 au Glastonbury Festival en Angleterre : « we need to prioritize people over profit and greed« . De plus dans un article du 25/07/2022 publié dans La Croix intitulé : « Greta Thunberg : comment l’activiste climatique a accepté de devenir politique« , on constate que l’icône est en phase d’intégrer des revendications de justice sociale; ce qui apporte une nouvelle donne politique à la problématique du changement climatique.

Al Gore, le pape du climat, a une maison qui consommerait 34 fois plus d’électricité que la moyenne d’un foyer américain, sans compter tous ses déplacements par avion, dans le monde. Même si son énergie consommée proviendrait de l’énergie renouvelable, la sobriété devrait s’imposer à tous dans la consommation d’énergie pour ralentir l’épuisement de nos ressources naturelles ; voir la conclusion de mon article Réchauffement climatique n°12/16). Selon Celebrity Net Worth, Al Gore aurait amassé une fortune estimée à US$ 300 millions ; soit 34 milliards xpf au taux de 113,58 xpf du 25/06/2022. Sa notoriété mondiale de climatoalarmiste a certainement contribué à son enrichissement personnel. Tant mieux pour cet entrepreneur qui a misé sur des investissements en rapport avec le réchauffement climatique.

Bill McKibben, l’environnementaliste le plus influent des États-Unis a été interpellé par Jeff Biggs dans la vidéo Youtube Planet for the Humans (voir au chrono 1:08:04) concernant la substitution de l’énergie fossile par la combustion du bois (donc l’abattage en masse des arbres pompeusement dénommé « la biomasse forestière« ) pour produire de l’électricité. Il a subtilement éludé la question! Sa fortune est estimée à US $1.5 Million selon certaines sources.

- en 2021 : il a déjà émis 30 fois plus de CO2 que la moyenne d’un véhicule de transport normal.
- en 2022 : il a encore été critiqué dans les médias pour son hypocrisie le 20/07/2022 : « Climate czar John Kerry accused of hypocrisy over private jet emissions« .
- en 2023 : sa femme a été pointée du doigt pour être propriétaire d’une société de jets privés : « Climate czar Kerry lashes out over private jet use during House grilling« .
Lors de la COP26 ou Conférence de Glasgow en novembre 2021, on a vu le bal de 400 avions atterrir à Glasgow pour aller discuter sur la réduction des émissions de CO2. On ne montre pas l’exemple avec une moyenne de 184 Kg à 250 kg de CO2 émis par heure de vol par passager (chiffre plus élevé si ce sont des jets privés comprenant très peu de passagers; voir « L’impact écologique démesuré des jets privés » dans Yahoo! Actualités du 03/07/2022). Même le président Biden a fait venir 85 voitures blindées pour son séjour à la COP26, selon Newt Gingrich.

Alok Sharma ancien ministre du gouvernement de Boris Johnson, Président de la COP26, s’est rendu dans 30 pays au cours des sept derniers mois. La baronne Jones de Moulsecoomb du Parti vert britannique pense que prendre autant de vols, tout en étant en charge de la COP26, est hypocrite. M. Sharma aurait dû tenir des réunions plus «virtuelles» puisque les voyages en avion sont une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre. Sarah Olney, porte-parole des libéraux démocrates pour les transports, a déclaré: « Comme d’habitude avec ce gouvernement, c’est une règle pour eux et une autre pour tout le monde. »
Les milliardaires qui se déclarent vertueusement climatoalarmistes, ont un train de vie qui « plombe » leur empreinte écologique. Le New York Post du 21/10/2021 dans son article « The 1 percent lecture about climate change while making it worse » démontre qu’ils sont loin de montrer l’exemple. L’acteur Leonardo DiCaprio qui est très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, voyage régulièrement avec son jet privé. D’ailleurs ces milliardaires sont irrités par le suivi en ligne de leurs trajets aériens!

En France, les écologistes critiquent l’empreinte carbone très élevée des milliardaires français, en tenant compte de « la quantité d’émissions de CO2 générée par leurs actifs financiers« . Cette approche « anti-riche » vise, entre autres, Rodolphe Saadé, qui dirige l’entreprise de transport maritime CMA-CGM, leader mondial du transport maritime et de la logistique. Mais en période de crise économique (post-Covid19 et guerre en Ukraine), le gouvernement de la Polynésie française est bien content « d’avoir obtenu le 30/06/2022 plusieurs engagements de la compagnie CMA CGM visant à accroître « rapidement et de manière significative » la place réservée au fret à destination de la Polynésie« .

Malheureusement cette vision écologique manque de pertinence. En effet, elle sous-entend qu’il faudrait par exemple remplacer les gros cargos maritimes (voir photo ci-dessus) par des voiliers tributaires du vent (voir ci-dessous un prototype) pour pouvoir transporter tous les conteneurs circulant dans le monde dont l’estimation varie beaucoup selon les sources.
Une source donne 5 à 170 millions de conteneur. Une autre avance (chiffres 2007) 494,4 millions soit près de 16 conteneurs chaque seconde. Le trafic des porte-conteneurs a augmenté de manière impressionnante et fait désormais peser une menace sur la sécurité des océans. Faut-il commencer à réduire considérablement le trafic maritime mondial des conteneurs (une invention extraordinaire qui a permis d’augmenter considérablement le commerce mondial) et que chaque pays envisage dès maintenant à vivre en autarcie. Auquel cas, on risque sérieusement de créer des famines et des insurrections dans le monde ! D’ailleurs, la guerre en Ukraine de février 2022 a montré que l’Égypte, l’Indonésie, la Turquie, l’Italie et les Philippines, dépendaient beaucoup du blé importé.
Guillemette Faure dans son article Ceux qui s’inquiètent du dérèglement climatique mais ne veulent pas arrêter l’avion : « J’attends avec impatience qu’on nous interdise de faire certaines choses » (Le Monde du 20/05/2022), décrit à sa manière cette hypocrisie du « sauveur du monde ».
Mais François Ruffin (« ÉCONOMIE DE GUERRE CLIMATIQUE« – | LIMIT #Univershifté) propose à tous un effort commun pour réduire l’empreinte carbone, dans la vie au quotidien. Son livre de référence est d’Hervé Kempf : « Comment les riches détruisent la planète ».
Jean-Marc Jancovici fondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et du think-tank The Shift Project, spécialisés sur les enjeux de transition énergétique, dans 20 Minutes du 29/11/2022, évoque régulièrement l’impasse de « l’avion vert », soit l’absence de solutions techniques à l’échelle pour décarboner à l’avenir les trajets en avion. Il propose « un système communiste », dans lequel, qu’on soit riche ou pauvre, on aurait droit chacun qu’à un nombre très limité de vols à utiliser au cours de son existence. Dans BFM-RMC du 31/05/2023, il réitère la mise en place de la contrainte qu’une personne ne voyage en avion que 4 fois dans sa vie ; l’idée fait déjà polémique, car déjà moi, à 66 ans, j’ai dû avoir voyagé par avion des dizaines de fois dans ma vie. Je devrais donc faire acte de contrition! Ci-dessous un résumé de l’impact climatique de l’aviation selon le média Vert du 22/09/2022 par Justine Prados :
Source : Vert 22/09/2022 Par Justine Prados
Julien Gros, Chargé de recherche CNRS, affilié au LISST (Université Toulouse Jean-Jaurès), Université Toulouse, Jean Jaurès et Yoann Demoli, Maître de conférences en sociologie, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay, dans leur article du The Conversation du 2/8/2023 « Décarbonation, quotas… que faire de l’avion, privilège d’une minorité ? » nous démontrent que la catastrophe écologique est avant tout à cause de la consommation des riches des pays du nord global. Ils soulèvent un nécessaire débat démocratique pour montrer la responsabilité des fractions les plus privilégiées de la planète, en termes de classes, mais aussi de genre et de race.
Ci-dessous le nombre de kilomètres par passager, parcourus en moyenne par les avions au départ de :
33 % des diplômés du supérieur ont pris l’avion au moins une fois dans l’année.
L’avion est donc un mode de transport qui soutient une domination économique et politique des pays du Nord et participe en leur sein à une domination de classe. Nous voilà donc repartis pour opposer encore les riches contre les pauvres! Mais entre nous, tout le monde s’en moque un peu.
»La fréquentation touristique a son plus haut niveau » – Source Tahiti infos du 31 mai 2023
En Polynésie française du 14 au 20 mai 2022, un sommet a été organisé par le Blue Climate Initiative (BCI), sponsorisé par la Tetiaroa Society. « Il a réuni chercheurs, dirigeants, chefs d’entreprises et ONG autour des solutions que la recherche et l’innovation peuvent apporter dans le domaine de la préservation des océans face au réchauffement climatique. Les conférences et les discussions, fermées au public et à la presse, se sont tenues principalement à bord du paquebot Paul Gauguin« appartenant au groupe Ponant.
Certes ce paquebot disposerait du label CLEANSHIP du bureau Veritas, attestant un impact environnemental réduit (mais de combien?), car la majorité des paquebots de croisière fonctionnent comme les énormes groupes électrogènes de l’EDT à la Punaruu, au fuel lourd bon marché dont la combustion émet des gaz très polluants au sens propre, hormis le CO2. « La combustion entraine en effet l’émission de quantités astronomiques de gaz dangereux pour la santé de l’homme (particules fines, azote, soufre…). L’ONG Transport & Environnement s’est récemment intéressée à l’empreinte carbone du secteur de la croisière. Selon les résultats de son enquête, les 203 paquebots qui ont sillonné les espaces maritimes européens en 2017 sont responsables de l’émission de plus de 10 tonnes de dioxyde de carbone. Pire, cette flotte aurait rejeté 20 fois plus d’oxyde de soufre (SxOy) que les 260 millions de voitures qui circulent sur les routes européennes. » Avec une règle de trois :
- si 203 paquebots = 20 x 260 millions voitures en émissions de SxOy = 5,2 milliards de voitures;
- donc 1 paquebot = (5,2 milliards de voitures / 203 paquebots) = 25,6 millions de voitures en émissions de SxOy;
- d’où sur la base de ces hypothèses de calcul, on peut raisonnable conclure qu’un paquebot rejetterait bien plus d‘oxyde de soufre (molécule de soufre et d’oxygène, dont la structure suit la formule générale SxOy), que toutes les voitures circulant en Polynésie française !
Mais pour le cas des porte-conteneurs, selon le constructeur de l’Antoine de Saint Exupéry, les émissions de CO2 seraient 17 000 fois supérieur à la réalité (estimations en septembre 2018). De plus, en termes d’émissions de CO2 par « tonne-kilomètre » (c’est-à-dire pour une tonne déplacée par kilomètre), le transport maritime serait moins polluant que le transport routier. Autrement dit, le fret routier causerait près de 57% des émissions mondiales de CO2 dues au transport de marchandises, contre 33,6% pour le fret maritime. Quant aux oxydes de soufre (SxOy), un navire émettrait aujourd’hui l’équivalent d’un million de voitures, selon le Monde du 15/11/2018. D’ailleurs, par ironie du sort, l’impact de la réglementation mise en œuvre depuis début 2020, abaissant la teneur maximale en soufre (qui dans l’atmosphère reflète dans l’espace les rayons solaires) du fioul utilisé par les bateaux, contribuerait au réchauffement des océans !!! Dans ce débat donc pour une meilleure transparence, on est dans une bataille de chiffres !
Donc les promoteurs et participants de ce Blue Climate Summit auraient dû montrer un meilleur exemple en voyageant uniquement (vers et au départ de Tahiti) avec les deux pirogues ci-dessous pour marquer moins d’empreinte carbone ! C’est vrai que cela aurait été moins confortable et moins pratique, mais c’est le sacrifice nécessaire pour réduire nos émissions de CO2 lors de nos déplacements.

À titre de curiosité, essayez de calculer l’empreinte écologique de nos décideurs politiques locaux (et même des « digital nomad : un cauchemar pour le climat ? 23/02/2022« ), en commençant par leurs déplacements aériens (sans parler de ceux entre nos îles). Ci-dessous un tableau de référence figurant à l’article Réchauffement climatique n° 13/16. Les résultats risquent de vous surprendre, car la moyenne mondiale 2019 d’émission de CO2 par tête d’habitant a été 4,4 tonnes/personne/an comparé aux 6,839 tonnes/personne émis lors d’un voyage en aller/retour Papeete-Paris via Los Angeles.

Conclusion :
Le débat sur le réchauffement climatique est un sujet qui a passionné un non-initié comme moi. Dans les prochains articles n°6/16 à 9/16, je vais donc présenter les arguments des climato-réalistes en prenant soin d’écarter du débat, les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique qui ont tendance à « polluer en bruit de fond » l’analyse de la problématique. En effet, rien ne sert de crier au scandale sur les catastrophes naturelles, si on n’a pas la certitude que l’homme est le responsable direct de ces évènements !
Par ailleurs, évitons de baser nos critiques sur la personnalité de tel ou tel scientifique (voir au chrono 04:39 de la vidéo « Supprimons le GIEC, bureaucratie climatique – Le Zoom – Benoît Rittaud – TVL« ) parce qu’il est financé par un puissant lobby (exemple l’appel de Heidelberg lancé en 1992 par Michel Salomon) ou parce qu’on n’est pas d’accord avec ce qu’il dit. Cette attaque ad personam ou argumentum ad personam vise à discréditer son adversaire sans lui répondre sur le fond alors qu’une argumentation ad rem ne s’en tient qu’aux faits.
Ce qui nous importe plutôt, c’est de mieux comprendre (sans être un virtuose en climatologie) les bases scientifiques de ce débat où s’opposent de grands scientifiques sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique.
L’homme est-il réellement le principal responsable du réchauffement climatique ? Si la question est simple, la réponse elle, semble encore faire beaucoup débat sur la place publique et à l’échelle mondiale depuis l’ubiquité d’Internet.
Bill O’Reilly, dans son journal du 06/10/2021 présente : CNN rapporte le 09/10/2021 « Antarctica’s last 6 months were the coldest on record », que la température moyenne dans l’Antarctique (Pôle sud) du 30 septembre au 1er octobre 2021 a atteint un record de -61 °C : du jamais vu depuis ces 60 dernières année! Maintenant est-ce une preuve que la planète se refroidit plutôt; certainement pas! Le réchauffement climatique est donc un sujet qui nécessite de bien distinguer entre les données du CLIMAT réparties sur plusieurs décennies et celles quotidiennes de la METEO.
D’où, la formulation « très prudente » du site des Climato réalistes en France : « une grande majorité des scientifiques qui ont exprimé une opinion sur le sujet ne nient pas que les activités humaines aient pu exercer plus ou moins d’influence sur le climat et notamment sur l’augmentation des températures ».

L’effet du rayonnement solaire sur la surface de la Terre amplifié par les gaz à effet de serre. Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestren 1 et contribuent ainsi à l’effet de serre. L’augmentation de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est l’un des facteurs à l’origine du réchauffement climatique. Un gaz ne peut absorber les rayonnements infrarouges qu’à partir de trois atomes par molécule (CO2 ou H2O), ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents (CH₄).
Par ailleurs, ne faisons pas rêver les gens en proposant des solutions totalement irréalistes pour essayer de remplacer complètement l’énergie fossile dont notre consommation en 2019 pesait pour encore 84% (voir schéma ci-dessous 33% + 24% + 27%) dans nos besoins en énergie primaire, par de l’énergie renouvelable (Renewables : principalement solaire et éolien) pesant pour seulement 5%. C’est ce que j’ai essayé de démontrer dans mes articles suivants n°11/16 à 16/16.
Sommaire des articles du dossier :
Le réchauffement climatique : pourquoi tant de controverses
Sommaire du sujet écrit en 16 articles parus dans Tahiti Pacifique Magazine de Mai 2019 à Décembre 2019
I- LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
1/16 -Le réchauffement climatique : le décor est planté
- Le « réchauffement climatique est devenu le « changement climatique »
- D’emblée plantons le décor!
- Tout a commencé avec Al Gore et sa fameuse courbe de température
- Les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique
- La prédominance médiatique des climatoalarmistes
- Le bal des climatoalarmistes hypocrites : faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2/16 – Le réchauffement climatique : des objectifs politiques inavoués
- L’implication du politique dans le débat
- « Le machin » qu’on appelle l’ONU où il n’y a aucun chef
- La nature du GIEC : politique ou scientifique ?
3/16 – Le réchauffement climatique : un débat mal engagé
- Un bref historique du débat expliqué par un scientifique français
- Le scandale en 1998 de la courbe de température en « cross de hockey »
- Le scandale en 2009 du Climategate ou l’incident des e-mails du Climatic Research Unit
4/16 – Le réchauffement climatique : une appréciation scientifique difficile
- La Terre et son enveloppe atmosphérique avec les différentes couches thermiques
- L’effet de serre : la molécule à l’état gazeux dihydrogène (H2) formant l’eau (H2O) a un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) 11 fois plus que la molécule dioxyde de carbone (CO2)
- L’effet d’albédo
- Le bilan énergétique de la Terre
- Cette « satanée » de CO2 émise par l’activité humaine depuis la Révolution industrielle au 18ième siècle
- La fameuse courbe Keeling de CO2 qui constaterait la lente extinction de l’humanité
- La molécule CO2, cette mal-aimée au cœur du débat scientifique
- Le paradoxe de l’œuf et de la poule : c’est la température qui commande scientifiquement la teneur en CO2 dans l’atmosphère et pas l’inverse comme le sous-entendent les climato-alarmistes
- La molécule CO2, essentielle à la photosynthèse
- La molécule CO2, essentielle à notre respiration
- La molécule CO2, une part essentielle dans nos boissons
5/16 – Le réchauffement climatique : une idéologie et l’avènement de l’informatique
- Une nouvelle idéologie : le « réchauffisme » ?
- Le dernier rapport SR1.5 d’octobre 2018 du GIEC vu par le Prof. Ray BATES
- L’avènement de la simulation informatique et des mathématiques appliquées dans la climatologie (modélisation climatique ou « computer-simulation models »)
- Les prévisions de température par tâtonnement expérimental via informatique
6/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-réalistes en France
- Etienne VERNAZ
- Professeur Vincent Courtillot
- Professeur François Gervais
- Jacky RUSTE
- Philippe Bousquet et Jean-Louis Dufresne
- Marie-Antoinette Mélières
7/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques aux Etats-Unis
- Steven E. Koonin
- Dr Richard Alan KEEN spécialiste en climatologie University of Colorado at Boulder
- Dr. Jay LEHR science director THE HEARTLAND INSTITUTE
- Watts Up With That?
- Dr Roy Warren SPENCER Principal Research Scientist IV University of Alabama Huntsville
- Dr. Patrick MICHAELS, Directeur au Cato Institute & Dr John CHRISTY University of Alabama in Huntsville
- M. Ivar GIAEVER – prix Nobel de Physique 1973
- M. Kary MULLIS – prix Nobel de Chimie 1993
- M. John CLAUSER – prix Nobel de Phyiques 2022
- Freeman Dyson de l’Université de PRINCETON décédé le 28/02/2020
- Dr. Rex J. Fleming mathématicien Ph.D. en science atmosphérique de l’Université de Michigan
8/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Europe (hors-France)
- « L’augmentation forte des concentrations de CO2 liée à la combustion des fossiles depuis 1750, n’est pas scientifiquement établie »
- « L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années »
- « Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ième siècle ».
- « La théorie du changement climatique dû à l’homme se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique »
- « Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (Soleil, volcans, courant océaniques, nuages, aérosols, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte ».
9/16 – Le réchauffement climatique : Les arguments des climato-sceptiques en Australie
- Les gaz volcaniques composés de CO2 à teneur de 5% à 25%
- L’acidification des océans
- La technique « d’homogénéisation » des données statistiques
- La saturation du CO2 dans l’absorption des rayons infrarouges réémis de la Terre
- Les flux et la pondération du CO2 dans l’écosystème
MON OPINION SUR LE DEBAT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- La recherche d’une « vérité absolue » qui n’existe pas en science
- Le cas de la montée des eaux en Polynésie française
- L’homme est-il réellement responsable du réchauffement climatique ?
- La vapeur d’eau (nuages) cette grande inconnue dans le modèle climatique
- La modélisation affinée du climat
- Conclusion du débat scientifique sur le réchauffement climatique
- a. L’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère
- b. La prochaine (6ième) extinction massive des espèces?
- c. Rappel du point de départ du développement de l’espèce humaine
- d. Quel serait le taux de CO2 idéal dans l’atmosphère?
- e. L’impossibilité de revenir au niveau d’équilibre de 280 ppm du début de la révolution industrielle en 1750
- f. Allons-nous vers un effondrement inéluctable de l’espèce humaine?
- g. Les 9 limites planétaires à ne pas dépasser
- h. Quelques pistes pour ne pas sombrer dans la « collapsologie »
- i. Le véhicule à hydrogène : un buzz qui n’a jamais été une bonne idée selon le Dr Richard MULLER de UC Berkeley
- j. L’hydrogène comme source d’énergie durable? Tout d’abord, comment produire et stocker le dihydrogène (H2)
- k. Ensuite une fois le gaz dihydrogène (H2) séparé du gaz dioxygène (O2) et stocké à part, comment consommer l’énergie induite par la formation de l’eau : H2O
- l. Le débat sur l’avenir de « l’hydrogène » dont le H2 a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 11 fois plus que le CO2″
- m. Après ce long débat passionnant sans sombrer dans le « transhumanisme«
II- LA POLITIQUE ENERGETIQUE AU REGARD DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
11/16 – Le réchauffement climatique : une économie que l’on essaye de « d’acclimater »
- La politique énergétique : un corollaire du réchauffement climatique
- Tout d’abord, c’est quoi l’énergie ?
- Pourquoi parler de l’énergie dans le débat du réchauffement climatique ?
- Les trois piliers du développement durable : l’écologie, l’économie et le social
- Le développement durable et la lutte contre la pauvreté
- Le débat dichotomique du développement mondial : pays riches contre pays pauvres
- Le financement des dégâts climatiques par les pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique
- La fiscalité pour financer la transition énergétique
- Le dilemme : le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté
- Le réchauffement climatique et la course au développement économique
- Prix Nobel 2018 économie-climat
- Conclusion
12/16 – Le réchauffement climatique : les réalités économiques
- La politique énergétique et ses contraintes
- La grande différence entre « l’énergie produite » et « la puissance installée«
- Le réchauffement climatique et la consommation d’énergie liée au niveau de vie d’un pays
- Les pays qui émettent le plus de CO2
- Les écarts de consommation d’énergie entre pays
- Conclusion
13/16 – Le réchauffement climatique : La « décarbonation » ou « décarbonisation » de notre économie
- La molécule d’hydrogène (H2) contenue dans les nuages (H2O) faisant partie des gaz à effet de serre, réchauffe 11 fois plus le climat que le CO2
- Le gaz à effet de serre Méthane (CH4) réchauffe 21 fois plus le climat que le CO2
- Est-ce réaliste d’imaginer un monde sans bovins ou sans riz?
- La neutralité carbone et les « puits de dioxyde de carbone (CO2) » communément appelés « puits de carbone«
- L’économie propre exprimée en CO2 émis
- Les objectifs très ambitieux voire irréalistes du GIEC
- Les enfants montent au créneau
- Conclusion
14/16 – Le réchauffement climatique : la place prépondérante de l’électricité
- Les différents types d’énergie : un peu de vocabulaire
- La voiture électrique : un cas atypique
- Le poids de l’électricité dans la production d’énergie finale
- Le poids prépondérant de la production d’électricité dans les émissions du CO2
- L’impossible défi du 100% EnR avec l’éolienne et le solaire
- La stabilité du réseau électrique
- Notre électricité de Tahiti
- L’avenir du marché de l’électricité en Polynésie
15/16 – Le réchauffement climatique : la transition espérée vers l’énergie renouvelable (EnR)
- Le « Green New Deal » venu des États-Unis
- La transition énergétique telle enseignée par le partenariat Agence Française de Développement (AFD) et l’École Normale Supérieure (ENS)
- La difficile combinaison « EnR-fiscalité-inégalités »
- Poker menteur
- L’impossible défi d’un mix énergétique à 100% en énergie renouvelable (EnR)
- La passion l’emporte sur la raison ou l’utopie de la croissance verte
MON OPINION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE
- Une nouvelle vision du nucléaire ?
- Le compte n’est pas bon et le GIEC soutient à demi-mot … le nucléaire
- Cette énergie qui émet moins de CO2
- Cette énergie qui fait peur
- L’énergie nucléaire revisitée
- L’énergie nucléaire contenue dans le noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fission du noyau de l’atome
- L’énergie nucléaire par la fusion de deux noyaux atomiques
- Une conclusion plutôt pessimiste sur l’évolution énergétique