Acte 1 : Le dessous des cartes, de 2015 jusqu’à l’élection présidentielle du 8 novembre 2016
Tout a commencé par l’annonce de Donald Trump lorsqu’il déclare de son hôtel à New York le 16 juin 2015 sa candidature aux élections présidentielles de novembre 2016 (voir la fameuse photo ci-dessous).

Une personne clé va jouer un rôle catalyseur dans cette intrigue : Michael S. Rogers, directeur de la National Security Agency (NSA) et commandant du United States Cyber Command (USCYBERCOM) de 2014 à 2018. Il découvre en avril 2016 que 3 sociétés privées (sous-traitantes indirectement liées au clan anti-Trump) utilisaient à son insu depuis au moins 2014 (donc sous l’Administration Obama 2009-2016), les moyens et les services du NSA pour espionner non pas normalement des terroristes mais illégalement des opposants politiques citoyens américains faisant campagne pour le candidat Trump. De nouvelles révélations du 19/01/2021 confirment ces faits.

L’amiral fait donc intervenir la cour FISA (United States Foreign Intelligence Surveillance Court) pour faire cesser immédiatement cela ; voir mon article 6/6 avec la juge Rosemary Mayers Collyer.

Comme par coincidence, dans la foulée Hillary Clinton recrute discrètement la société Fusion GPS qui a pour mission de « traîner dans la boue » son opposant politique Trump ; ce qui est courant dans la vie politique américaine avec les fameuses études appelées « opposition research« . Fusion GPS a été d’abord recruté par le Washington Free Beacon (un conservateur anti-Trump animé par le feu John Mccain) pour « salir » Trump. N’étant plus retenue par le Washington Free Beacon, Fusion GPS est ensuite mandatée en avril 2016 par le cabinet d’avocat Perkins Coie qui représente le Parti démocrate (DNC) et Hillary Clinton. En juin 2016, alors que Trump venait de gagner les primaires des Républicains, Fusion GPS recrute Christopher Steele (un ancien agent secret britannique qui déteste Trump) travaillant pour le compte de la société Orbis Business Intelligence pour continuer à mener les enquêtes, toujours dans le but de nuire la réputation de Trump.
Observez bien les deux schémas ci-dessous qui montrent comment au départ un simple dossier politique destiné à salir Trump (Steele dossier ou Trump dossier), a été utilisé par la suite comme pièce à conviction par le FBI (qui savait pertinemment son origine politique et son contenu fallacieux) pour essayer de renverser politiquement le président Trump.
Contre toute attente, Trump gagne les primaires des Républicains qui se sont déroulés du 1er février au 7 juin 2016.


On découvre également que Nellie Ohr (femme de Bruce Ohr, un très haut-placé du Département de la justice -DOJ qui supervisait les enquêtes visant Trump) a été discrètement recrutée par Fusion GPS ; impliquant un grave conflit d’intérêt qui a obligé Bruce Ohr à démissionner finalement en septembre 2020, pour éviter la sérieuse sanction administrative qui lui pendait au nez: « Justice Department spokeswoman Kerri Kupec said in a statement on Oct. 14 that Ohr resigned after his lawyers were told that “a final decision on a disciplinary review being conducted by Department senior career officials was imminent.”

Christopher Steele, sous l’égide d’Hillary Clinton qui le paye, rédige la fameuse étude appelée « Steele dossier« ou Trump dossier qui va servir aux services de renseignements (FBI, CIA, DNI, etc…) pour enclencher les enquêtes judiciaires visant la campagne politique de Trump.

Steele s’est basé sur une prétendue « source russe » ou Russian operatives (qui est en fait un certain Igor Danchenko vivant aux Etats-Unis qu’il a payé et qui fût aussi un analyste du think tank démocrate, la Brookings Institute) pour accuser Trump sur les points suivants qui se sont révélés faux :
- Michael Cohen (ex-avocat de Trump) aurait voyagé à Prague dans le but de conspirer avec des « hacker » russes pour faire gagner Trump à l’élection présidentielle de novembre 2016. Il purge actuellement une peine de trois ans de prison. Il a plaidé coupable devant le procureur spécial Robert Mueller pour plusieurs affaires dont aucune ne met en cause Trump d’avoir comploté avec les russes pour gagner l’élection présidentielle (mêmes faits appliqués aux cas de Roger Stone, Paul Manafort, Georges Papadopolous). Trump a toujours contesté ces accusations vu qu’elles ont été obtenues sous la pression du procureur et surtout, qu’elles n’ont aucun rapport avec le fait que Trump aurait comploté avec Poutine.

- Trump aurait financé ces « hacker » qui opéraient à partir d’un consulat russe basé à Miami (un bureau qui d’ailleurs n’existe pas du tout).
- Les russes possèderaient une vidéo compromettante qui montre Trump s’adonnant à la débauche avec des prostituées russes à Moscou en 2013, lors d’un évènement de Miss Univers. Trump serait en pleine excitation érotique liée à l’urine : l’ondinisme, également appelé urolagnie ou urophilie.
- Le citoyen américain Carter Page (qui a fait partie de la campagne politique de Trump qu’il n’a d’ailleurs jamais rencontré et qui selon une révélation d’août 2020 est en fait un agent secret de la CIA depuis 2013 selon leur mémo du 17 août 2016 adressé au FBI) aurait reçu une offre de 19% de participation dans Rosneft une société d’État russe (le faisant immédiatement un multimilliardaire). En contrepartie il devait s’arranger pour convaincre les décideurs politiques américains à faire annuler une sanction économique (la Magnitsky Act de 2012) visant Rosneft.

La comptabilité interne de Perkins Coie montre un total d’encaissement en honoraires de plus de US$ 12,4 millions (soit 1,5 milliard Xpf !) payés par le parti Démocrate (DNC) de Hillary Clinton.
Des enquêtes sont subrepticement enclenchées à partir du 31 juillet 2016 (voir le schéma en demi-cercle ci-dessus) lorsque Andrew McCabe (remplaçant de James Comey licencié par TRUMP) lance furtivement l’opération de contre-espionnage appelée « Crossfire hurricane » selon le procureur général actuel des États-Unis William Pelham Barr. Or, maintenant que nous en savons plus sur les activités secrètes des services de renseignement, ci-dessous une frise chronologique montrant clairement que Trump et ses collaborateurs étaient espionnés depuis mars 2016, bien avant la fameuse élection présidentielle de novembre 2016. Rappelons les dates importantes :
- 16 juin 2015 : Trump déclare de son hôtel à NY qu’il est candidat aux élections présidentielles
- 10 décembre 2015 : Le Général Flynn (futur collaborateur de Trump) est invité à faire un discours rémunéré à Moscou où il s’est assis à côté de Vladimir Poutine ; voir photo ci-dessous :

Source : Le Figaro du 18/11/2016
- Mars 2016 : Un collaborateur de la campagne politique de Trump nommé Georges Papadopoulos, citoyen américain, est « appâté » en étant invité à Rome pour rencontrer un mystérieux Joseph Misfud. Était-ce à l’initiative secrète de la CIA ou du FBI ? Trey Gowdy, (élu de la Chambre des représentants de 2011 à 2019) le pense. C’est peut-être le point de départ de ce mauvais thriller qui est en train de devenir un cauchemar politique pour l’Administration Obama. Retenons la stricte obligation qui impose que pour éviter le risque de renversement politique (ou coup d’état politique) aux Etats-Unis, selon Joe diGenova (ancien procureur des États-Unis) le National Security Act de 1947 interdit à la CIA d’espionner ou de faire espionner sur le territoire des Etats-Unis. Seul le FBI peut le faire mais sous le strict contrôle d’un juge fédéral du FISA court. Pour pouvoir impliquer la CIA dans les enquêtes visant Trump, il a fallu donc justifier le début des investigations en dehors du territoire des États-Unis, en l’espèce à Rome. Papadopoulos en parle dans son livre « Deep state Target » Comment je me suis retrouvé dans la ligne de mire de l’État profond pour abattre le président Trump. Il confirme que cette manœuvre était bien planifiée en début de la campagne politique. Ci-dessous la chronologie des faits :


- 26 avril 2016 : L’étrange Joseph Misfud (actuellement introuvable) informe Papadopoulos que les russes ont les email confidentiels de Hillary Clinton.

- Avril-mai 2016 : Papadopoulos sans le savoir est en contact avec des espions dans 4 différents pays : Israël, Royaume Uni, Australie et les États-Unis. Il dit à Alexander Downer l’ambassadeur australien en Angleterre (d’ailleurs, une autre taupe et gros contributeur financier pour la Fondation Clinton) que les russes auraient les e-mail « hackés » du Parti démocrate (DNC) et de Hillary Clinton.

Le gouvernement australien informe secrètement le FBI de cette information confidentielle qui est maintenant confirmée par la société CrowdStrike ; voir leur site web.
- 7 juin 2016 : Contre toute attente un an après sa déclaration de candidature du 16/6/2015, Trump gagne les primaires des Républicains et devient leur candidat officiel à l’élection présidentiel de novembre 2016.
- juillet 2016 :
- James Comey (Directeur du FBI), à la stupéfaction de tous, le 5 juillet 2016 prend la décision à la place du procureur général (Attorney General DOJ) Loretta Lynch de ne pas poursuivre Hillary Clinton, pour avoir effacé illégalement ses 33 000 courriels de son serveur informatique personnel qui était utilisé aussi illégalement, alors qu’elle était assignée à comparaître devant le Congrès. Par ailleurs, concernant le piratage du serveur du parti Démocrate (DNC), la société privée Crowdstrike chargée par ce dernier de vérifier (sous le contrôle du FBI), reconnaît maintenant n’avoir aucune preuve que le serveur en question a été « piraté » par des « hackers russes » avec la complicité de Trump. On peut effectivement parler d’une justice à deux vitesses (two-tiered justice system) :
- une qui a agi avec une extrême clémence pour disculper Hillary Clinton ;
- James Comey (Directeur du FBI), à la stupéfaction de tous, le 5 juillet 2016 prend la décision à la place du procureur général (Attorney General DOJ) Loretta Lynch de ne pas poursuivre Hillary Clinton, pour avoir effacé illégalement ses 33 000 courriels de son serveur informatique personnel qui était utilisé aussi illégalement, alors qu’elle était assignée à comparaître devant le Congrès. Par ailleurs, concernant le piratage du serveur du parti Démocrate (DNC), la société privée Crowdstrike chargée par ce dernier de vérifier (sous le contrôle du FBI), reconnaît maintenant n’avoir aucune preuve que le serveur en question a été « piraté » par des « hackers russes » avec la complicité de Trump. On peut effectivement parler d’une justice à deux vitesses (two-tiered justice system) :


Certains parlent d’une théorie du complot où le FBI aurait exonéré Hillary et si elle perdait les élections, de s’attaquer politiquement à Trump. Les faits à posteriori semblent effectivement converger vers ce scénario funeste.
- Carter Page (un agent secret en fait de la CIA chargé d’espionner les russes et pas Trump) rencontre « par hasard » le 10 juillet 2016 un certain Stefan Halper (une autre taupe du FBI grassement payé 100 millions xpf au travers d’une caisse noire –Slush fund– du Office of Net Assessment) à une conférence au Royaume Uni. C’est donc deux taupes (une du FBI et une autre de la CIA) qui se rencontrent sans savoir le statut réel de l’autre !

- Maintenant que l’enquête a pu démarrer en dehors des États-Unis, l’opération de contre-espionnage (« counter-intelligence« ) du FBI intitulée « Crossfire Huricane » peut être légalement lancée le 31 juillet 2016.


- La direction du FBI ment devant David Nunes président de la Commission Permanente du Congrès des États-Unis chargée de surveiller les activités des agences de renseignement américaines, que le 31 juillet 2016 aurait été la date officielle d’ouverture de l’enquête visant Trump. Or, selon la frise chronologique ci-dessous, ce serait plutôt entre décembre 2015 et mars 2016 ; donc bien avant que Trump n’ait été élu contre tout attente.

- 17 août 2016 : Selon des documents déclassifiés le 24/7/2020, l’agent FBI Joe Pientka a conduit un briefing de routine au candidat Trump élu depuis le 7 juin 2016 pour représenter le Parti républicain. Étaient également présents le général Flynn et Chris Christie ex-gouverneur du New Jersey. Ce fût une réunion classique (« defensive meeting« ) que le FBI devait conduire pour bien informer le candidat Trump, comment traiter les informations confidentielles qu’il aura à recevoir et comment se prémunir des espions étrangers.
Or, lors de cette même réunion du 17 août 2016 curieusement le FBI n’informe pas du tout Trump, vu qu’il était soupçonné d’être un espion russe (Sic!), de leur opération « Crossfire Hurricane » enclenchée le 31 juillet 2016. Pire, on sait maintenant que durant cette même réunion, le FBI (forcément sous l’œil très attentif du président démocrate encore en exercice, Barack Obama) était venu en fait espionner le candidat Trump qui allait être élu président des Etats-Unis deux mois plus tard.
Que de rebondissements en perspective!
Postface au 13/10/2022 :
FBI offered Christopher Steele $1 million to prove dossier claims
Depuis ces faits de 2016, le procureur spécial John Durham démontre que le FBI a finalement tout « manigancé » pour essayer d’accuser le Président Trump; ça craint quand le FBI, qui est pourtant sous l’autorité du Président, essaye de le salir pour qu’il soit renversé!


Sommaire des articles du dossier :
- Le coup d’État (1/6) : Le coup d’état tenté contre le président Donald TRUMP
- Le coup d’État (2/6) : Le trio anti-Trump : une force de frappe synergique inouïe
- Le coup d’État (3/6) : ACTE I : Le dessous des cartes, de 2015 jusqu’à l’élection présidentielle du 8 novembre 2016
- Le coup d’État (4/6) : ACTE II : L’élection de Trump arrive comme un cheveu dans la soupe : l’intrigue durant la période de transition et de passation de pouvoir de la présidence du 8 novembre 2016 au 20 janvier 2017
- Le coup d’État (5/6) : ACTE III 2017-2018 : Les enquêtes politico-judiciaires qui ont empoisonné le présent mandat présidentiel de Trump
- Le coup d’État (6/6) ACTE IV 2019-2020 : Le pot aux roses visant à renverser politiquement Trump et l’enquête criminelle du procureur fédéral (United States Attorney ou federal prosecutor) John Durham