Trump a-t-il des chances d’être réélu?
Dans un précédent article intitulé Politique Américaine : TRUMP great again ? paru dans le TPM n° 395 de novembre 2018, j’avais fait un bilan économique « assez positif » à mi-mandat de la présidence Trump. Déjà avant l’élection de Trump en novembre 2016, une étude de Pew Research Center de 2014 constatait une plus forte polarisation des électeurs démocrates et républicains de 1994 à 2014.

Ci-dessous un tableau récapitulatif d’indicateurs dont certains seront forcément contestés en fonction des arguments des pro ou des anti-Trump, respectivement :
- 2014 à 2016 : 3 dernières années du mandat d’Obama qui a démarré en 2009 durant la Grande Récession 2007-2012. L’économie était donc partie de très bas pour ralentir en fin de mandat.
- 2017 à 2019 : 3 premières années du mandat de Trump qui s’est démarqué de son prédécesseur en mettant en place les principales mesures suivantes :
- Une baisse drastique des taxes et des impôts.
- Une volonté d’abroger l’Obamacare (Patient Protection and Affordable Care Act), une mesure phare du système de santé.
- Une importante réduction des troupes militaires américaines en Afghanistan, en Syrie et en Irak : c’était une promesse électorale de 2016. Trump ose donc indirectement s’opposer aussi aux intérêts financiers du puissant complexe militaro-industriel. Il ne veut plus que les Etats-Unis s’engagent dans des guerres interminables (endless wars) et soient le « gendarme du monde« . « Est-ce que les Etats-Unis veulent être les gendarmes du Moyen-Orient, n’obtenant rien en contrepartie mais perdant des vies précieuses et des milliards de dollars en protégeant des gens qui, dans presque tous les cas, n’apprécient pas à sa juste valeur tout ce que nous faisons ? Voulons-nous rester là-bas pour toujours ? Il est enfin temps que les autres entrent en lice. » Voilà ce qu’il a tweeté, histoire de justifier l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie. Cette grave décision, faisant partie d’une stratégie globale de réorganisation des forces américaines dans le monde, fragilise davantage la sécurité des pays de l’Union européenne qui, face aux menaces géopolitiques venant du Moyen Orient, de la Russie et de la Chine, ont toujours compté sur l’appui d’outre-Atlantique. A ce sujet, le Professeur John J. Mearsheimer de l’Université de Chicago, un de mes spécialistes préférés en géopolitique, dresse un résumé de l’illusion des Etats-Unis à vouloir dominer la politique dans le monde; voir sa présentation « The Great Delusion » donnée le 30/01/2020 au Carleton University, Ottawa, Canada.
- Une politique protectionniste plus agressive pour protéger les emplois domestiques : America First qui est le slogan politique par excellence de Trump.
- Une politique d’immigration plus restrictive concernant particulièrement la construction du fameux mur le long de la frontière avec le Mexique « Build the wall« ; voir la situation en avril 2019 comparée à celle d’octobre 2020 où MSNBC (un média anti-Trump) a acquiescé qu’il y a un bien meilleur contrôle de l’afflux d’immigrants mexicains illégaux. Mais selon un reportage de RTL daté du 24/10/2020, ce flux migratoire a en fait baissé grâce aux efforts du gouvernement mexicain et pas vraiment à cause de la politique de Trump (Sic!). Mais alors pourquoi cette nouvelle coopération mexicaine est-elle plus efficace depuis que Trump est au pouvoir ?
- Un assouplissement de la réglementation (politique de dérégulation) principalement dans le secteur des finances et de l’énergie.
Avant l’avènement du coronavirus vers le début 2020, les indicateurs économiques étaient plutôt satisfaisants, selon Stephen Moore du think tank conservateur Heritage Foundation. Sans s’embourber dans une bataille des chiffres, on peut raisonnablement conclure que la politique économique menée depuis 2017 par l’Administration Trump n’a pas engendré une récession comme l’avaient prédit deux anti-Trump notoires : le professeur Paul Krugman prix Nobel 2008 en économie et le milliardaire pro-démocrate George Soros.
En revanche, on pourrait conclure qu’elle a été plutôt positive jusqu’à l’avènement en début 2020 de la pandémie du COVID-19. D’où la gestion du pays en question sous Trump correspond à la période 2017-2019.

Trump devenait populaire dans les sondages d’intention de vote, grâce aux résultats de sa politique économique qui favorisait les américains en premier « America first« .
Ci-dessous un sondage de janvier 2019 mené par PEW Research Center (jugé fiable par Media Bias/Fact Check), montrant une opinion favorable de 51% (courbe grise ci-dessous) en faveur de la politique économique du président Trump.

En revanche, un sondage de l’été 2020 de la même source montrait une opinion publique internationale (pas celle des électeurs américains) défavorable de l’image des États-Unis (donc implicitement de Trump). D’ailleurs, un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié lundi 2 novembre 2020, confirme 85% d’opinion négative au candidat Trump. C’est certainement la résultante du matraquage anti-Trump dans le réseau international des principaux médias de masse (voir mon article La chasse à l’homme visant Trump 2/6).

Malheureusement pour le président Trump, les rapports de force politique ont été chamboulés au profit du duo anti-Trump « le Parti démocrate & les principaux médias de masse » qui, maintenant, exploite politiquement deux évènements majeurs survenus en 2020 :
- L’avènement du Covid-19 à partir de fin janvier 2020
- La mort de l’Afro-américain George Floyd survenue le 25/05/2020
L’avènement du Covid-19
Les anti-Trump qui font tout pour contrer la réélection de Trump jugent que ce dernier a mal géré la crise du Covid-19, en citant les milliers de morts. Pourtant selon la conférence de presse datée du 15/08/2020 du président Trump le taux d’infection (en % et non en valeur absolue) continuait de baisser par rapport à avril 2020. Logiquement, le degré de gravité de la situation sanitaire s’apprécie selon la manière d’estimer les données recueillis :
- plus on augmente le nombre de tests, plus on détecte potentiellement le nombre de cas positifs : c’est le cas des Etats-Unis avec la publication de ses chiffres transparents par la Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Au 5/10/2020, 105 millions de tests (soit 32% de la population de 328 millions) ont été effectués aux Etats-Unis contre 11,12 millions en France (soit 16% de la population de 67 millions) ; c’est près de 10 fois plus en valeur absolue et 2 fois plus en % !
- et inversement, moins on teste les gens, moins on détecte potentiellement le nombre de cas positifs : c’était la situation à octobre 2020 pour les 10 pays qui ont représenté 70% de tous les cas et décès de Covid-19 signalés dans le monde dont la moitié provenait de trois pays seulement. « Tous les pays n’ont pas réagi de la même manière et tous les pays n’ont pas été touchés de la même manière », selon le Dr. Tedros de l’OMS. Le cas de la Chine est flagrant avec ses chiffres publiés anormalement bas, vu le strict contrôle de la presse par le Parti Communiste Chinois. A-t-elle en toute transparence testé aussi 32% de sa population de 1,393 milliard? C’est l’équivalent de 446 millions de personnes à tester; soit 6,7 fois la population de la France!
Comparons maintenant entre les États-Unis et la France sur deux critères (voir les colonnes F et G dans le tableau ci-dessous) : source site web de Johns Hopkins University qui est la référence mondiale, accédé le 10/06/2021 :

Le tableau ci-dessus montre 1,8% de taux de létalité aux Etats-Unis (contre 1,9% en France) par rapport au nombre de cas positifs confirmés (observed case-fatality ratio). A signaler que le total des morts du Covid-19 dans l’état de New York (géré exclusivement par les démocrates notoirement anti-Trump le Maire Bill de Blasio et le Gouverneur Andrew Cuomo) a pesé pour 1/5 du total de la mortalité nationale, arrêté à août 2020. Malheureusement, TRUMP n’a rien pu faire car chaque État est autonome sur la politique de santé publique, en l’espèce les mesures concernant la gestion du Covid-19.
- Sous l’ère Trump sans vaccin car non encore disponible : du début de l’épidémie en janvier 2020 au 06/01/2021 passation de pouvoir : cumul de 367 500 morts (voir la courbe Johns Hopkins US Map Deaths)
- Sous l’ère Biden avec vaccins disponibles depuis le 12/12/2020 : première année de mandature de Biden 834 700 cumul de morts depuis janvier 2020 au 06/01/2022 ; soit 467 200 (834 700 – 367 500) morts supplémentaires et cela, malgré les 524 166 850 de dose de vaccin administrés (Voir les statistiques de la Johns Hopkins Total Vaccine Doses Administered au 16/01/2022). Faut-il en déduire qu’après deux ans de vaccination intensive et de confinement, finalement il est impossible d’enrayer cette pandémie.

Mais globalement la situation sanitaire décriée par les anti-Trump n’est pas si catastrophique que cela. Encore faut-il que les statistiques publiées de chaque pays soient transparentes et calculées de la même manière.
Certes, l’étude de l’Université de Columbia du 21 mai 2020 estime que 36 000 morts auraient pu être épargnés, si Trump avait réagi plus tôt face au Coronavirus. Néanmoins, cette même étude conclut que l’estimation est basée sur une simulation informatique qui ne tient pas compte des sérieuses incertitudes liées aux effets positifs de la distanciation sociale. Ci-dessous donc la chronologie des faits selon le site Bill O’Reilly (Le journaliste Matt Taibbi nous rappelle que durant le mandat présidentiel de Georges Bush junior, Bill O’Reilly est tristement connu pour avoir été le journaliste phare qui avait soutenu la présence – finalement fictive – des armes de destruction massive en Irak; mais en bon journaliste, il s’est rétracté le 11/02/2004) :
- Le 4 Janvier 2020 : l’OMS annonce sur les réseaux sociaux les premiers cas de coronavirus dans la ville de Wuhan. Dans une interview un an après avec CNN le 26/3/2021, le Dr Robert Redfield, ancien directeur du CDC, est maintenant intimement convaincu que le virus du Covid-19 (le SARS-CoV-2) se serait échappé (accidentellement?) d’un laboratoire de Wuhan. Le Président TRUMP l’avait déjà sous-entendu lors d’une conférence de presse le 30/4/2020. Bien évidemment, les médias anti-Trump ont traité cette information d’absurde, en pleine campagne présidentielle de novembre 2020. Mais à mai 2021 maintenant que TRUMP a été battu, on réalise que ce dernier avait finalement raison et les médias français ont commencé sérieusement à en parler seulement depuis le 14/5/2021. De plus, les e-mail révélés le 2 juin 2021 du Dr Anthony FAUCI dévoilent de graves mensonges laissant sérieusement douter que le virus du Covid-19 se serait échappé d’un laboratoire de Wuhan
- Le 13 janvier 2020 : Déclaration de l’OMS sur le nouveau coronavirus en Thaïlande ; conférence de presse de l’OMS pour dire qu’il y a une contagion limitée entre personnes du coronavirus.
- Le 21 janvier 2020 : les experts de l’OMS sont enfin autorisés par le parti communiste chinois pour aller inspecter (field visit) le foyer de l’épidémie à Wuhan.
- Le 22 janvier 2020 : les experts de l’OMS déclarent la contagiosité du coronavirus et la nécessité d’approfondir leurs recherches sur ce nouveau virus. Le Directeur général de l’OMS affirme que : « La déclaration, ou non, d’une urgence de santé publique de portée internationale est une décision que je prends très au sérieux et je ne suis prêt à la prendre qu’après un examen approprié de toutes les données« .
- Le 30 janvier 2020 : le Directeur général de l’OMS déclare que « la flambée due au nouveau coronavirus constitue une urgence de santé publique de portée internationale« .
- Le 31 janvier 2020 : le président Trump, qui est empêtré dans la procédure de destitution lancée par ses opposants démocrates (voir article La chasse à l’homme visant Trump 5/6), fait fermer les frontières et impose une quarantaine aux voyageurs revenant de Chine, notamment de la province du Hubei, épicentre de l’épidémie du nouveau coronavirus. Joe Biden le même jour l’a traité d’hystérique et de xénophobe. La chaîne CNN en a rajouté lorsque Trump a aussi interdit les vols en provenance d’Europe.
- Le 11 mars 2020 : l’OMS déclare que « Nous avons par conséquent estimé que la COVID- 19 pouvait être qualifiée de pandémie« .
Le duo anti-Trump « le Parti démocrate & les principaux médias de masse » accuse maintenant Trump d’avoir mal géré la crise sanitaire et est donc responsable de la mortalité (plus de 200 000 morts à septembre 2020), de l’effondrement de l’activité économique et du chômage record. Pour mieux contenir l’épidémie (en fait pour indirectement réduire les chances de la réélection de Trump en novembre 2020), ce duo anti-Trump prône le confinement total (shut down) en interdisant aux gens d’ouvrir leur commerce, d’aller à la messe, à l’école et bien sûre aux meeting politiques de Trump qui attirent des foules.
Or, d’une manière hypocrite ce duo anti-Trump n’a jamais dénoncé et critiqué durant cette même période de confinement tous les manifestants qui ont brûlé les villes, qui ont démoli les statues et qui ont tiré sur des manifestants opposés. Les villes concernées étaient New York City, Atlanta, Minneapolis, Philadelphia, Chicago, Portland, Seattle, gérées par des maires Démocrates, comme par coïncidence.
La mort de l’Afro-américain George Floyd
La mort le 25/05/2020 du noir américain George Floyd lors d’une interpellation musclée par le policier de race blanche Derek Chauvin (filmée et mise sur les réseaux sociaux) a provoqué de nombreux soulèvements populaires aux États-Unis puis en France.

Trump est indirectement accusé d’avoir réanimé les tensions raciales qui germaient dans le débat de la politique identitaire (identity politics) aux États-Unis. Il est devenu le bouc-émissaire politique parfait en vue de l’élection présidentielle de novembre 2020. En toile de fond, ci-dessous quelques statistiques d’homicide aux Etats-Unis (source Bill O’Reilly) :
- Les noirs américains, représentant 41,1 millions soit 13% de la population totale en 2020 :
- ont été responsables de 56% du total des homicides aux Etats-Unis pour l’année 2020;
- ont été victimes pour 33% du total des homicides; Source Heritage foundation : From 2011 to 2020 the percentage of violent crime victims who were black increased by 3.2% to reach a peak of 32.7% in 2020. By contrast, the percentage of total victims who were white steadily declined from 69.1% to 64.7% over the same period.
- Le total de noirs américains victimes d’homicides (dépassant largement ceux concernant les autres races -blancs, hispanique, asiatiques) s’est élevé à :
- 7 484 en 2019, selon le FBI Crimes in the USA survey;
- 8 600 en 2020, selon le New York Post
- 84% des américains blancs victimes d’homicide ont été perpétré par un autre américain blanc.
- 89% des noirs américains victimes d’homicide ont été perpétré par un autre noir américain. A ce sujet, Bill O’ Reilly avance ses explications :
- les politiciens démagogues avec la complicité des principaux médias de masse (voir mon article La chasse à l’homme visant Trump 2/6) principalement de tendance « libérale-progressiste » :
- éludent cette problématique des familles noires américaines sans père, par crainte d’être traités de racistes;
- mettent sur le dos du concept de « racisme systémique » pour dire que la problématique du racisme demeure « systémique » à cause de l’histoire des Etats-Unis avec l’esclavage et la ségrégation légale jusque dans les années 60; l’organisation de la société américaine génèrerait donc toujours de la discrimination ou des préjugés négatifs à l’égard des minorités;
- considèrent toujours qu’aux Etats-Unis « les blancs oppriment les noirs » ou « white people oppress black people« ;
- exploitent ces homicides élevés entre noirs pour dire qu’il faut mettre œuvre une politique de « justice sociale« , avec plus d’intervention de l’Etat dans la société américaine.
- la plupart des ces auteurs d’homicide entre noirs américains sont issus de familles monoparentales sans père ; déjà entre 1990 et 2010 ce fût le cas pour près de la moitié des familles noires américaines: voir ci-dessous les barres en bleu.
- les politiciens démagogues avec la complicité des principaux médias de masse (voir mon article La chasse à l’homme visant Trump 2/6) principalement de tendance « libérale-progressiste » :

Des anarchistes de tout poil de la « cancel culture » (« anti-Trump », « anti-américains », Antifa et plus généralement « antiblanc ») se sont mélangés dans les manifestations populaires dans plusieurs états. Le débat public est maintenant dominé aux États-Unis par le mouvement de la « cancel culture » ou culture du boycott, de l’humiliation publique ou de l’annulation par des actions militantes pour discréditer une personnalité publique pour ses prises de position. Le « #Me too » et le « Black Lives Matter » (qui avec US$90 millions de donations, a fait faillite à fin mai 2023) en sont une expression inavouée, tolérée voire soutenue par le Parti démocrate. Ces anarchistes ne tolèrent pas les opinions divergentes et sont pour la justice raciale et sociale. Plus grave, depuis la mort de George Floyd, ils demandent la baisse du financement de la police – defund the police – (en fait la suppression des forces de l’ordre ; bonjour donc la chienlit), démolissent des statues représentatives de l’histoire américaine, brûlent le drapeau américain et harcèlent les gens dans les restaurants. La France ressent déjà cette forme d’expression populaire.
Face à cette anarchie tolérée, voire encouragée par les anti-Trump, l’Administration Trump a choisi une posture très claire dans ce combat d’idées. Trump a affirmé avec fermeté l’ordre public (Law & Order) face au duo anti-Trump « le Parti démocrate & les principaux médias de masse » qui continue son matraquage pour sous-entendre que Trump :
- a mal géré la pandémie du coronavirus;
- est responsable de l’anarchie qui règne dans certaines villes (New York City, Atlanta, Minneapolis, Philadelphia, Chicago, Portland, Seattle) gérées par des maires démocrates ; certains commentateurs pensent que Trump a raison de blâmer les élus démocrates qui ont mal géré ces villes;
- attise la haine raciale quand il traite de criminels les manifestants qui brûlent les villes, qui viennent perturber la clientèle des restaurants et, qui démythifient l’image des héros de l’histoire de l’Amérique en démolissant leurs statues ;
- fait rêver les américains d’un imminent vaccin contre le Covid-19 (On sait maintenant après la défaite de Trump que le vaccin Pfizer a été le premier à être mis au point la veille des élections de novembre 2020 : The Pfizer-BioNTech drug — now marketed as Comirnaty — was the first to share phase 3 data. In mid-November 2020, they announced their drug was 95% effective in protecting against COVID-19). Cette nouvelle technologie médicale appelée « messenger RNA » (ou mRNA) était en fait à l’étude depuis des année. Selon le Dr. Stephen Hoge, président de MODERNA : « It’s really just an instruction molecule, kind of like a software program for your cells. It just sends instructions about what the virus looks like to your immune system. So just like a software program, or a Word document, we can simply edit something, change it, and then manufacture it very, very quickly. » Donc pour faire simple, le vaccin ARNm vient modifier les instructions de nos cellules en vue de « phagocyter » le virus spécifiquement visé.
A mon humble avis, dans ce rapport de force politico-médiatique, le duo anti-Trump est du mauvais côté de ce débat de société pour deux principales raisons :
- Quelle que soit notre idéologie politique, le maintien de l’ordre public est un préalable pour une bonne démocratie. Réduire les moyens techniques, financiers et humains des forces de l’ordre (defund the police), comme le sous-entendent par démagogie les Démocrates, est un sinistre choix pour encourager l’anarchie. Est-ce la stratégie politique inavouée des Démocrates pour gagner l’élection de novembre 2020? Postface : Après plus de 7 mois de mandat-Biden, on constate les ravages de cette politique de « defund the police« . Une interview du 14/08/2022 d’un ancien policier qui confirme que les villes par des démocrates sont devenues invivables par manque de maintient de l’ordre public : les policiers ont baissé les bras pour protéger les habitants urbains. Quelle évidence!

- Trump est dans le bon rôle en choisissant le slogan « America First » pour défendre fièrement le peuple américain. En revanche, les Démocrates sont dans une espèce « d’autoflagellation » en haïssant l’Amérique et en soutenant directement les mouvements anticonformistes tels Antifa, Black Live matter … pour accuser le peuple américain d’être intrinsèquement raciste prônant, sans l’exprimer explicitement, la « suprématie blanche »; ce qui explique les scènes de chaos dans plusieurs villes des Etats-Unis. Ces anarchistes de tous poils critiquent systématiquement la société américaine moderne qui serait viciée par le conformisme, l’homogénéisation de la pensée bref, par le système libéral en général.

En tout cas, on commence à voir un « fil rouge » qui se profile : les médias anti-Trump, dont Davie Alba journaliste au New York Times, essaient maintenant de « refiler » la responsabilité du chaos aux mouvements de droite en les liant au parti Républicain. La « manoeuvre journalistique est visible » car les principaux médias de masse anti-Trump (voir l’article « La chasse à l’homme visant Trump 2/6« ) ont vu ces dernières années leur monopole de l’information s’éroder face à l’explosion des sources d’information comme Twitter, Parler, Facebook et Youtube. Ces puissantes multinationales d’information du net sont d’ailleurs maintenant aussi sur la sellette et devront perdre leur statut juridique privilégié de plateforme neutre d’information (voir la Section 230 de la Communications Decency Act qui les protège contre tout procès en diffamation), vu qu’elles s’impliquent de plus en plus dans une démarche d’éditeur (publisher) qui a tendance à « censurer trop souvent » l’information favorisant l’idéologie du parti Républicain.
Or, on sait tous qu’en politique, il n’y a pas d’opinions juste ou injuste. On est plutôt dans une logique de confrontation d’idées et d’opinions, qui est l’essence même de la démocratie ! Selon Tom Cotton représentant Républicain, « Winter is coming » pour ces oligarques de Facebook, Youtube, Twitter …. qui se hissent en détenteur de la vérité pour imposer « certaines » opinions politiques qui leur semblent « acceptables » d’être diffusées. L’Administration Trump envisage maintenant d’attaquer en justice Twitter pour avoir bloqué le compte du New York Post (4ième plus grand journal aux Etats-Unis) qui a osé publier un article montrant la corruption de la famille Biden.
Conclusion :
On voit donc émerger une polarisation du combat des médias pour que chacun (les anti-Trump et les pro-Trump) arrive à imposer sa propre version de la vérité aux électeurs américains. Le Washington Times le confirme récemment encore : 92% du contenu des médias est anti-Trump et 66% est pro-Biden.

Pour résumer un peu le rapport entre les conservateurs (Republican) et les libéraux (Democrat) américains, voici une excellent comparaison donnée par l’expert en média Michael Levine concernant le Los Angeles Times de tendance notoirement Democrat (voir No spin news Bill O’ Reilly du 08/08/2022 chrono16:00) :
- d’un côté, les conservateurs voient les libéraux comme des gens insensés (foolish) et naïfs;
- de l’autre côté, les libéraux voient les conservateurs comme des gens diaboliques (evil) et égoïstes (selfish).
Bill O’Reilly, un des journalistes conservateurs les plus influents aux États-Unis, a conclu que l’objectif inavoué des Démocrates, en cas de victoire pour le contrôle des pouvoirs exécutif et législatif le 3 novembre 2020, est d’augmenter le nombre (actuellement à 9 depuis 1869 : Judiciary Act de 1869) de juges à la Cour Suprême (packing the Supreme Court) dans l’espoir d’imposer une tendance libérale-démocrate majoritaire au sein de cet organe décisionnel. Mais pour ce faire, il faudra amender la Constitution qui selon son Article V, dispose que l’amendement proposé :
- soit voté par 2/3 du Congrès : Chambre des Représentants et Sénat;
- soit consulté par 2/3 des organes législatifs des Etats : soit 34 sur 50 États;
- soit ratifié par 3/4 des organes législatifs des Etats : soit 38 sur 50 Etats.
En 1908, Charles Evans Hughes, à l’époque gouverneur de l’État de New York, aurait dit, au cours d’un discours officiel devant la chambre de commerce d’Elmira : « la Constitution est ce que la Cour suprême dit qu’elle est » (the Constitution is what the Supreme Court says it is). En cela, c’est aussi elle qui définit finalement les droits fondamentaux des citoyens, parfois de façon extensive, parfois de façon restrictive, et les protège effectivement.
Ce débat politique est bien commenté par le très influent éditorialiste Tucker Carlson, à l’occasion de la procédure en cours de la nomination d’Amy Coney Barrett en remplacement de la feue Ruth Bader Ginsburg. Les enjeux de cette élection sont donc très importants car les décisions que prennent la Cour Suprême qui veille au strict respect de la Constitution américaine, influencent le cours de l’histoire des Etats-Unis.
D’ailleurs, c’est ce que fait indirectement aussi le milliardaire Georges Soros en ayant financé de sa poche $17 millions pour favoriser la mise en place des Procureurs de district (District Attorney) de tendance libérale-démocrate; c’est de bonne guerre en politique aux États-Unis. Selon l’État ou le comté (County) en question, ces District Attorney sont soit nommés par le chef de l’exécutif, soit élus par le peuple.
On sait tous que pour gagner un combat, il faut attirer son adversaire sur un terrain où vous avez plus de chance de le battre : c’est la recherche d’un avantage comparatif « soufflée » par Sun Tzu. Donc l‘infiltration d’une certaine culture (tendance d’idées ou d’opinions) dans le système éducatif et dans les organes décisionnels (comme le système judiciaire) est la recette classique pour mieux appréhender le terrain du « rapport de force politique » qui se profile.
Par exemple, pourquoi les valeurs de Droite (telles la famille, la religion, l’initiative privée, moins d’interventionnisme, …) ont maintenant moins le droit de cité dans la société américaine que les valeurs de Gauche (telles la laïcité, l’interventionnisme, le socialisme, la cancel culture, …).
Georges Soros finance ses fondations dans 30 pays en plus de celles des Etats-Unis, justement dans le but d’imprégner ces valeurs de Gauche dans l’esprit des éducateurs impliquant des étudiants, des procureurs très cléments envers les criminels (exemple : Rachael S. Rollins, nominee to be United States Attorney for the District of Massachusetts), et des décideurs politiques impliquant des électeurs pro-Démocrate.
Tucker Carlson commente le 04/08/2022 la décision de Ron Desantis governor of Florida de mettre à l’écart le State attorney de Tampa Andrew Warren (un élu soutenu financièrement par SOROS), pour avoir plusieurs fois refusé de faire appliquer les lois contraires aux valeurs soutenues par le réseau de SOROS.
Pierre-Antoine Plaquevent explique bien le modus operandi de Soros au travers de son ensemble de fondations : l’Open Society Foundations. « Partout où la souveraineté politique et la stabilité sociale sont attaquées, on retrouve la trace de Georges Soros, de ses réseaux, de ses militants, de ses milliards. Que ce soit au travers de l’immigration de masse, de la dépénalisation des stupéfiants, des nouvelles normes sociétales, de la promotion des théories du genre ou des révolutions colorées. Dans chacun de ces domaines, Soros oeuvre avec une étonnante constance à la réalisation d’un même objectif : l’avènement d’un nouvel ordre politique international fondé sur la notion de société ouverte et la fin des États-nations. »

À ce sujet, voici une excellente vidéo datée du 14/06/2023 de Patrick Bet-David Valuetainment : « George Soros: Evil Puppet Master Or Humanitarian? » où il explique la vision globale de la « société ouverte » de George Soros : combattre le nationalisme diabolique dans le monde, en annulant entre les nations, toute séparation :
- des frontières géographiques ;
- du pouvoir politique ;
- du pouvoir juridique ;
- du système socio-culturelles ;
- des échanges économiques.
Concernant le débat sur les inégalités, une étude publiée en septembre 2018, menée par World Inequality Lab (WIL) et l’Institut des politiques publiques (IPP), qui compare le système social et fiscal des États-Unis et de la France, montre qu’au cours de ces 30 dernières années, les impôts, cotisations et transferts sociaux français ont été moins efficaces pour réduire les inégalités qu’aux États-Unis.
Donc la combinaison appât du gain et prise de risque (une caractéristique des valeurs de la Droite) ne contribue pas forcément à créer plus d’inégalités mais contribue certainement à créer plus de richesse (PIB).
Selon Will Witt de Prager U, ci-dessous une synthèse des valeurs des Démocrates dans la colonne de gauche opposées à celles des Républicains dans la colonne de droite (voir la vidéo de Prager U). Les électeurs devront choisir :
- soit pour le maintien des valeurs traditionnelles américaines portées par l’impétueux Trump (colonne de droite ci-dessous) : christianisme, liberté, moins d’interventionisme, plus de responsabilité, moins d’assistanat, « pro-business »;

- soit pour une évolution radicale vers les valeurs de gauche portées par Joe Biden (colonne de gauche ci-dessus) : plus de prélèvements obligatoires qui étaient à 24,3% du PIB en 2018, plus de socialisme ou d’égalité (voir : Liberal Hypocrisy is Fueling American Inequality. Here’s How. | NYT Opinion), plus d’assistanat, la « cancel culture », la justice raciale et la politique identitaire rejoignant ainsi l’objectif du fameux « 1619 Project« qui « est de créer un récit historique qui légitime l’effort du Parti démocrate pour construire une coalition électorale fondée sur la priorisation des « identités » personnelles, c’est-à-dire le genre, la préférence sexuelle, l’ethnicité et, surtout, la race« . Egalement, la Critical Race Theory (CRT) défendue par les Démocrates, reposait sur le postulat :
- que les lois américaines existantes favorisent la pérennité du « complexe de la suprématie des blanc » (white supremacy) dont Trump est taxé sans cesse par ses détracteurs ; même Chris Wallace lors du débat du 29/9/2020 a reposé la même question qu’il avait posée à Trump au débat du 3/3/2016 : désavouez-vous (disavow) les partisans de la suprématie des blancs? La réponse de Trump est toujours OUI!
- qu’il est possible de corriger ce « complexe de la suprématie des blanc » en réformant le cadre relationnel entre la loi et le pouvoir racial (racial power), tout poursuivant l’objectif à terme d’émancipation raciale et plus généralement d’anti-subordination.
Jugeant que la Critical Race Theory (CRT) partait du principe que les États-Unis était un pays raciste qui met en avant le « privilège des blanc » face aux autres ethnies, le président Trump a eu le courage politique en pleine période d’élection présidentielle (septembre 2020), d’arrêter de financer les programmes fédéraux de formation à la diversité qu’il a qualifiés de « propagande anti-américaine, qui divise » la société américaine.
Nikki Haley, 29e ambassadrice américaine auprès des Nations unies (25 janvier 2017 – 31 décembre 2018), dans une vidéo de PragerU.com du 4/1/21 s’attriste que les fondements de la Constitution américaine sont la risée de beaucoup de pays membres de l’ONU. De plus, ils sont « désenseignés » (faire oublier ce qui avait été enseigné) par la majorité des universités aux États-Unis à cause de l’influence prépondérante des valeurs « libérales et progressistes » de la gauche américaine. Elle implore donc les américains à être plus braves et à « louer » les valeurs forgées par leurs Pères fondateurs de la première Constitution écrite du monde moderne (17 septembre 1787); ces fameux « Founding fathers« , fervents lecteurs de Montesquieu et de Blackstone.
A la veille même de l’élection le 2/11/2020, Trump signe un décret présidentiel ou Executive order 1776 Commission pour s’opposer frontalement au 1619 Project. Quel coup d’audace qui certainement lui fera perdre les voix de ceux qui pensent que la société américaine est « intrinsèquement raciste » : Trump se moque encore du politiquement correct.

La France subit l’influence de ces mêmes idées (le racialisme indigéniste) venues d’outre-Atlantique durant les années 1970-1980. L’historien Dimitri Casali dans son livre « Désintégration française« , dénonce ce même type d’autoflagellation morale.

Attendons donc l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 dont le bon déroulement est déjà sérieusement compromis par l’avènement du covid-19. En effet, pour réduire les chances que Trump soit réélu, le duo anti-Trump prône le maintien du confinement :
- pour retarder une reprise économique rapide avant les élection de novembre 2020 ;
- pour empêcher Trump de poursuivre ses grands meetings publics qui attirent énormément de monde, comparé à son adversaire Biden qui a été initialement conseillé de rester isolé dans son sous-sol à domicile et de refuser le débat public face à Trump;
- et surtout pour privilégier le vote systématique par correspondance qui pose un sérieux problème de décompte des voix et de fraude électorale. En effet, environ 80 millions de bulletins de vote seront expédiés à des gens dont beaucoup n’auront jamais sollicité d’être destinataires : soit parce qu’ils sont injoignables (sont décédés ou ont déménagé dans un autre état), soit parce qu’ils sont des étrangers en situation irrégulière (illegal immigrants), estimés à 22,1 millions selon une étude de Yale et MIT en 2018. Judicial Watch (une organisation américaine dédiée à la surveillance des activités du gouvernement américain), a détecté en septembre 2020 dans 29 états 1,8 millions d’électeurs enregistrés en trop (… more registered voters than eligible voting-age citizens. In other words, the registration rates of those counties exceeded 100% of eligible voters). Voir également mon article « Trump great again ? » paru dans le TPM n° 395 du 30/11/2018. Or, on sait qu’en général, les Démocrates ont tendance à être plus cléments que les Républicains sur les étrangers en situation irrégulière. (P.S. : Selon Victor Davis Hanson, en 2021-2022 sont anticipés plus de 2 millions d’étrangers qui essayeront de franchir illégalement la frontière avec le Mexique. A fin juillet 2021, l’Administration Biden a finalement décidé de les accueillir et de laisser les étrangers en situation irrégulière entrer librement à la frontière sud avec le Mexique; il est vrai que ces derniers sont des électeurs potentiels qui voteront plus tard certainement Démocrates par correspondance sans carte d’identité, provoquant l’ire de certains Républicains). Bill O’reilly soupçonne que les Democrates favorisent une stratégie de « Grand remplacement » qui est le processus de substitution de la population américaine blanche principalement d’origine européenne par une population d’immigrés non blanche. A ce sujet, le recensement 2020 aux Etats-Unis montre : race blanche et non hispaniques ou latinos représentent désormais 57,8 % de la population globale, contre 63,7 % en 2010 et près de 80 % il y a quarante ans. Selon Bill O’reilly No spin news du 06/06/2022 chrono 2:10, plus de 4 millions d’étrangers (source Customs & Border patrol) sont entrés illégalement durant les 18 premiers mois du mandat du Président Biden. Par ailleurs, précisons que les 50 états ont chacun leurs propres lois concernant le vote par correspondance (Postal voting ou mail-in voting ou vote by mail) qui se présente sous plusieurs formes (voir la carte ci-dessous) :
- l’absentee ballot est le vote par correspondance classique normalement destiné à ceux qui le demandent, pour cause d’empêchement (voir les états en vert Reason needed);
- le ballot collecting ou ballot harvesting est la possibilité aux partisans de parties politiques de faire du porte à porte pour aller recueillir les bulletins de vote par correspondance; voici une scène où les partisans démocrates d’Ilhan Omar récupèrent des bulletins de vote moyennant une somme payée. Cette information a été jugée trompeuse (« deceptive« ) par le prestigieux et notoire anti-Trump New York Time, qui est maintenant poursuivi en diffamation par Project Veritas, auteur de cette vidéo. Postface au 15/04/2022 : Facts Matter (April 15): Exclusive: Election Watchdog Exposes 4.8M Ballot Harvesting Scheme in 6 States: Catherine Engelbrecht de TruetheVote
- le « naked ballot » sont les bulletins de vote par correspondance non cachetés dans son enveloppe obligatoire qui garantit le secret du vote; impliquant la possibilité d’un changement du bulletin de vote pour l’autre candidat;
- l’universal mail-in ballot est le vote par correspondance étendu systématiquement à tous les électeurs (voir les états en mauve et marron No reason needed & all postal voting); c’est le choix privilégié par les Démocrates vu leur recommendation pour un confinement de la population, alors que Trump prône le vote en présentiel avec une carte d’identité. Les anti-Trump savent très bien que par ce recours massif au vote par correspondance, il sera très difficile de faire correctement le décompte des voix pour déterminer à temps le vainqueur avant la date d’inauguration en Janvier 2021; P.S. le gouverneur démocrate Gov. Gavin Newsom a signé le 27/09/2021 un décret autorisant ce vote par correspondance pour tous les électeurs de la Californie. On comprend la portée stratégique de cette décision politique vu la composition ethnique en 2018 :
- Hispaniques et Latino-Américains 39,3 % dont beaucoup sont des étrangers en situation irrégulière
- Blancs non hispaniques 36,8 %
- Asio-Américains 15,3 %
- Afro-Américains 6,5 %
- la non-vérification des signatures (comme dans l’état de Virginie) lors du dépouillement des votes par correspondance;
- la possibilité pour quelqu’un de payer les pénalités dues par un criminel (felon) pour que ce dernier puisse récupérer son droit de vote. Exemple : pour la Floride (qui est un état capital pour gagner les élections), le milliardaire démocrate Michael Bloomberg va payer 1,64 milliards xpf (US$ 16 millions) de pénalités dues par 32 000 criminels pour que ces derniers puissent voter, espérons le pour Joe Biden. Cette manoeuvre est déjà contestée par les pro-Trump au motif que c’est un crime du troisième degré pour un tiers d’apporter de la valeur qui puisse influencer le vote d’un électeur (it’s a third-degree felony for someone to either directly or indirectly provide something of value to impact whether or not someone votes). Et voici comment le Point titre pour ses lecteurs français. « Ces ex-prisonniers que Trump voudrait priver de vote! À l’approche du scrutin, républicains et démocrates s’affrontent en Floride. En jeu, la possibilité de voter pour les ex-détenus, qui pourraient faire basculer cet État clé ».


Donc imaginez au lendemain de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020, le scénario plausible de multiple recours en contentieux empêchant de déterminer le vainqueur officiel avant le 8 décembre 2020 pour que le Collège Electoral puisse élire le président, le premier lundi après le deuxième mercredi du mois de décembre, soit le 14 décembre 2020, suivi de l’inauguration du nouveau président prévue le 20 janvier 2021 qui arrête officiellement la mandature du président Trump. « According to federal law, each state will have until Dec. 8 this year to resolve any “controversy or contest” concerning the appointment of its slate of electors under its own state laws. That effectively gives states more than a month after Election Day to settle any challenges to their popular votes, certify a result and award their electoral votes. If they do so by this “safe harbor” date, Congress is bound to respect the result. The electors will meet in their respective states on Dec. 14 – officially, the Monday after the second Wednesday in December – and formally cast their votes for president and vice president« .
On serait donc dans une confusion totale où selon la Constitution c’est Nancy Pelosi présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qui assurerait l’intérim de l’Exécutif ! Est-ce l’objectif inavoué des Démocrates? A ce sujet, voici un interview du Président Trump avec Mark Levin daté du 21/9/2020 où il parle justement de ce cas de figure.
Le procureur général William Barr, comme Trump, privilégie le vote en présentiel des citoyens américains avec une pièce d’identité (états en vert sur la carte ci-dessus) et redoute la fiabilité du vote par correspondance généralisé. Face au spectre d’une confusion totale dans les résultats de l’élection de novembre 2020, qui risquent d’être très serrés, les deux camps anti-Trump et pro-Trump appréhendent déjà cette possibilité :
- Hillary Clinton conseille à Joe Biden de ne jamais concéder à une possible victoire de Trump ! Ce faisant, elle permet au duo anti-Trump (DNC & principaux médias de masse) d’accuser Trump de vouloir déjà refuser en dictateur les futurs résultats de l’élection présidentielle.
- Trump de son côté refuse de s’engager à concéder la possible victoire de Joe Biden; il s’en remet au contrôle éventuel de la Cour Suprême pour une décision finale.
D’ailleurs ce sujet vient de faire la UNE du journal Le Point N° 2508 du 17 Septembre 2020.

N’oublions pas que lors de l’élection en 2016, quasiment tous les sondages d’opinions et le duo anti-Trump « principaux médias de masse & Parti démocrates » donnaient Trump largement perdant. On se souvient bien le jour même de l’élection le 8 novembre 2016, le New York Times donnait Hillary Clinton gagnante à 85% contre 15% pour Trump!

On a vu ensuite la victoire inattendue de Trump qui a stupéfié le monde entier.

Aujourd’hui encore, quasiment tous les sondages donnent Trump perdant. Michael Moore, un anti-Trump notoire de Michigan, reste dubitatif. En revanche, le professeur d’histoire Allan Litchman, qui a toujours prédit correctement les élections présidentielles depuis 1984 et qui été le seul à avoir anticipé une victoire inattendue de Trump en novembre 2016, pronostique maintenant une défaite de Trump. Son système de prédiction se base sur les mêmes critères décisionnels : si le président sortant est jugé négativement pour au moins 6 critères sur un total de 13 (voir les 7/13 ci-dessous), il perd les élections!
Oui mais voilà, les électeurs jugeront-ils que Trump est responsable des conséquences de la crise du Covid-19 et du chaos social provoqué par la mort de l’Afro-américain George Floyd?

Or, selon un autre sondage d’opinions du très connu Gallup réalisé du 14 au 28 septembre 2020 dont peu de médias en parlent, Trump est donné gagnant à 56% ! (« Regardless of whom they personally support, 56% of Americans expect Trump to prevail over Biden in the November election, while 40% think Biden will win, » wrote Megan Brenan in an article released by the polling firm).
All Americans | Republicans | Independents | Democrats | |
---|---|---|---|---|
% | % | % | % | |
Donald Trump | 56 | 90 | 56 | 24 |
Joe Biden | 40 | 9 | 39 | 73 |
GALLUP, SEPT. 14-28, 2020 |
Les « Swing states » sont les états qui, en fonction de la contribution de leur nombre de Grands Électeurs, font basculer l’élection finale du président lors du vote par le Collège Électoral. Leur nombre varie selon les analystes politiques mais Justin Wallin, spécialiste dans les sondages d’opinions pour les Républicains, pense que tout va se jouer finalement sur une combinaison à partir des SIX états suivants dont la Pennsylvanie, la Floride et l’Ohio que Trump doit absolument gagner, pour être réélu :
Swing States : Key battlegrounds for the Presidential Election November 2020 | Nombre Grands électeurs |
Pennsylvania (PA) | 20 |
Florida (FL) | 29 |
Ohio (OH) | 18 |
Wisconsin (WI) | 10 |
Michigan (MI) | 16 |
Arizona (AZ) | 11 |
Total | 104 |
Le Center for Politics de l’Université de Virginie a produit la carte ci-dessous répartissant en couleur les états selon leur sensibilité politique. D’après cette source, tout va se jouer sur leurs « Swing states » désignés que sont les états en couleur jaune, marron clair et bleu clair :
- jaune : Toss-up ou indécis;
- marron clair : Lean republican ou tendance plutôt républicaine;
- bleu clair : Lean Democrat ou tendance plutôt démocrate;
- marron foncé : républicain acquis;
- bleu foncé : démocrate acquis


Revoici mon tableau sur la répartition démographique par état en 2018 qui devait être inclus, faute d’espace, dans mon article publié dans le TPM n° 395 de novembre 2018. Le nombre de Grands Électeurs (colonne H = F+G) de chaque état pour élire en final le président des Etats-Unis, reste inchangé.

Y-a-t-il encore beaucoup d’électeurs qui craignent de dévoiler leur véritable intention de voter pour Trump, par crainte d’être taxés de racistes ? Kayleigh McEnany, senior campaign adviser de Trump, est confiante d’une victoire à trois jours de l’élection. Ne vendons donc pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Après la déconvenue de novembre 2016, une nouvelle victoire de Trump prouvant une deuxième fois la fausseté de la majorité des sondages d’opinions, discréditera sérieusement les masses médias anti-Trump qui ont fortement contribué à cette hypocrisie de l’opinion publique.
Sommaire des articles du dossier :
- Le coup d’État (1/6) : Le coup d’état tenté contre le président Donald TRUMP
- Le coup d’État (2/6) : Le trio anti-Trump : une force de frappe synergique inouïe
- Le coup d’État (3/6) : ACTE I : Le dessous des cartes, de 2015 jusqu’à l’élection présidentielle du 8 novembre 2016
- Le coup d’État (4/6) : ACTE II : L’élection de Trump arrive comme un cheveux sur la soupe : l’intrigue durant la période de transition et de passation de pouvoir de la présidence du 8 novembre 2016 au 20 janvier 2017
- Le coup d’État (5/6) : ACTE III 2017-2018 : Les enquêtes politico-judiciaires qui ont empoisonné le présent mandat présidentiel de Trump
- Le coup d’État (6/6) ACTE IV 2019-2020 : Le pot aux roses visant à renverser politiquement Trump et l’enquête criminelle du procureur fédéral (United States Attorney ou federal prosecutor) John Durham