La chasse à l'homme visant Trump (6/6)

ACTE 4 : 2019-2020 Le pot aux roses visant à renverser politiquement Trump et l’enquête criminelle du procureur des États-Unis (United States Attorney ou federal prosecutor) John Durham

À la suite des élections à mi-mandat de la présidence du 8 novembre 2018, Trump remanie son gouvernement. Il nomme le 14 février 2019 William Barr comme nouveau procureur général à la place de Jeff Sessions. Le président Trump lui a demandé clairement :

Trump n’a rien à cacher et veut aller jusqu’au fond des choses pour que plus jamais un président ne devra vivre ce qu’il a subi : l’instrumentalisation des services de renseignement à des fins politiques. Questionné en mai 2019 par le représentant Démocrate Sheldon Whitehouse, Wiliam Barr a ouvertement réitéré qu’il y a bien eu un "espionnage politique" visant la campagne présidentielle de Trump (Spy did occur). Attendons de lire ses mémoires écrits en 2022 "One damn thing after another", pour pouvoir mieux comprendre les coulisses de cette affaire d'État.

Imaginez un seul instant le scoop en France où le président Macron aurait fait espionner, son adversaire politique Marine Le Pen et ses principaux collaborateurs du Rassemblement national, par les Services secret de l'Etat que sont :

Cela paraît impensable ! Et pourtant, c'est bien ce qui s'est passé dans cette grande démocratie (329 millions d'habitants) initiée par sa Déclaration d'Indépendance en Juillet 1776 juste avant la Révolution française de 1789. L'Administration Obama a donc bien utilisé les services secret américain pour espionner la campagne politique de Trump. Pire, cet espionnage politique audacieux a continué, à tort ou à raison, après l'élection présidentielle. Donc le président en exercice Trump était toujours espionné par ses propres services de renseignement qui le soupçonnaient d'être un espion russe et d'avoir été assisté par Vladimir Poutine pour avoir gagné l'élection présidentielle de novembre 2016 (Sic!).

Le rapport de l’Inspecteur Général du ministère de la justice Michael Horowitz présenté au Congrès par lui-même le 11 décembre 2019, est accablant : le FBI ne s’est pas engagé dans une conduite appropriée pendant son enquête sur la campagne Trump. En effet, le FBI a intentionnellement utilisé le "Steele dossier" qu’il savait faux et d’origine politique car financé par le Parti démocrate & Hillary Clinton, pour demander à la Cour FISA l’autorisation d’espionner non pas un étranger mais bien un citoyen américain, Carter Page (qui de plus était un agent secret de la CIA selon leur mémo du 17/8/2016 adressé au FBI) et la campagne politique de Trump en général. M. Horowitz a répondu : « Je n’aurais pas soumis l’information qu’ils ont soumise. Il n’y a aucun doute là-dessus. Il n’y avait rien à faire. »

Un point important est à signaler. Dans son enquête en interne du Département de la Justice (DOJ) l’inspecteur général Horowitz n’a pas pu interroger un des acteurs principaux de cette intrigue : James Comey, l’ancien Directeur du FBI licencié par Trump. Pourquoi ? Tout simplement parce que ne faisant plus partie du FBI et pour pouvoir échapper à l’interrogatoire de Horowitz, Comey a refusé de récupérer son statut de personne habilitée à accéder aux informations confidentielles (chose not to request that his security clearance be reinstated for his [inspector general] interview”). Ce qui n’est que partie remise car le procureur des États-Unis John Durham pourra l’interroger dans le cadre de son enquête criminelle.

Postface au 22/10/2021 : Après la victoire de Joe Biden des présidentielles en novembre 2020, son garde des sceaux (DOJ) vient d'annuler le licenciement d'Andrew McCabe qui récupère donc sa pension de retraite d'ancien directeur du FBI. A ce titre, l’inspecteur général Horowitz a été obligé de témoigner à nouveau le 21/10/2021 devant le "Senate Homeland Security and Governmental Affairs Committee" pour confirmer son rapport de 2018 qui détaille que McCabe a bien menti à plusieurs reprises durant l'enquête, justifiant donc son licenciement avec perte et fracas.

Les fautes graves commises par le FBI révélées dans le rapport de l’Inspecteur Général ont provoqué le 17 décembre 2019 une vive réaction du Juge de la Cour FISA Rosemary Collyer qui soupçonnait déjà l’intégrité du FBI. Lors d'une confrontation avec le directeur du FBI Christopher Wray, l'élu de la Chambre des Représentants Jim Jordan les a rappelés avec véhémence.

En effet, selon Joseph diGenova (ancien procureur des Etats-Unis pour le district de Columbia), la juge Collyer de la Cour FISA avait déjà émis le 26 avril 2017 un rapport relatant des opérations douteuses d’espionnage politique (accès à la base de données secret défense du NSA codée 702) depuis au moins 2014 par 3 sous-traitants privés du FBI. Cela nous fait remonter donc jusqu’aux deux mandats de Barack Hussein Obama (2009 -2016).

Suite à l'intervention en avril 2016 de l’amiral Michael Rogers 2nd Commander of United States Cyber Command (voir l’article 4) pour faire cesser ces agissements, Hillary Clinton, comme par coïncidence, a recruté la société Fusion GPS qui va pondre le fallacieux Steele dossier (voir l’article 3).

D’où on peut comprendre la réticence des services de renseignement à vouloir révéler leurs activités illégales au risque de voir leur pouvoir exceptionnel d’enquête et de poursuite réduit par le législateur. L’affaire Carter Page va jouer un rôle central dans le dénouement de cette intrigue politico-judiciaire qui remonte à 2016.

Ci-dessous la frise chronologique à mettre en parallèle avec l’autre schéma de l’article 3 montrant l’évolution du Trump Dossier (ou Steele Dossier).

D’une nature politique pour salir un opposant politique au départ, le Steele Dossier devient une pièce à conviction exploitée avec un coup d’audace par les services de renseignement; revoici le schéma de l'article 3/6. John Ratcliff, directeur du renseignement national, vient de révéler le 30/9/2020 que c'est bien Hillary Clinton (à l'époque Secrétaire d'Etat sous l'Administration Obama) qui a "manigancé" pour salir Trump durant sa campagne politique de 2016. Au 05/04/2022, CNN dans un article intitulé : "Special counsel Durham wants to bring up Trump-Russia dossier at trial against Clinton campaign lawyer", révèle que le procureur spécial John Durham est sur le point d'entamer le procès criminel contre Michael Sussmann (avocat de l'équipe d'Hilary Clinton durant la campagne présidentielle de novembre 2016) en convoquant à la barre Christopher Steele.

D’ailleurs, Michael Horowitz critique les « erreurs » « de toute la chaîne de commandement du FBI » dans l’enquête sur la campagne de Trump en 2016. Plus précisément, le FBI a espionné Carter Page pendant des années sans rien trouver tout en sachant qu’il n’était pas un espion russe mais était en fait un agent secret de la CIA (voir infra, la falsification d’un courriel par un avocat du FBI, Kevin Clinesmith). Vu que ses droits constitutionnels ont été bafoués, Carter Page a donc décidé le 30 novembre 2020 d'attaquer en justice le gouvernement sur la base du "Bivens action" qui est une action en responsabilité civile contre un fonctionnaire fédéral aux Etats-Unis.

Ci-dessous d’autres révélations qui tombent à compte-goutte vu la lourdeur administrative en sein des services de renseignement et la réticence des acteurs en cause à accélérer la procédure de divulgation des documents classés secrets.

Rappelons un point très important : le président Trump en tant que "commandant en chef de l'armée, de la marine, et des milices des États" (article 2 de la Constitution) a le pouvoir de décider si une information est à classer secrète ou si une information classée secrète peut être rendue publique. C’est la Cour Suprême qui a confirmé ce pouvoir dans l’affaire "1988 U.S. Supreme Court Department of the Navy v. Egan". Néanmoins, pour éviter un conflit d’intérêt politique, Trump a habilité son procureur général William Barr à décider de l’opportunité de divulguer ou pas les documents confidentiels relatifs à toutes les enquêtes judiciaires en cours le concernant.

Postface 2020 : Les nouvelles révélations

Le 29 avril 2020, Richard Grenell directeur par intérim du Renseignement National (DNI) nommé par Trump, divulgue de nouveaux documents confidentiels. Entre autres, sont les notes personnelles (FD-302) de Bill Priestap (directeur du contre-espionnage au FBI) relatant la fameuse conversation du 24 janvier 2017 avec Flynn, engagée subrepticement en voyou (go rogue) sans respecter le protocole qui impose d’informer au préalable ses nouveaux supérieurs de la Maison Blanche (voir la frise chronologique à l’article 4 au point "FBI Docs unsealed"). Ce document mis au jour est révélateur de la réelle intention du FBI de piéger le Général Flynn :

« Quel est notre but ? La vérité/l’admission ou le faire mentir pour que l’on puisse le poursuivre ou le faire licencier ? Si on arrive à le faire admettre qu’il a enfreint la loi du Logan Act, donnons les faits au Département de la Justice (DOJ) pour qu’ils décident d’eux-mêmes. Sinon s’il commence à mentir, alors on lui fera admettre pour ensuite s’en remettre à la décision finale du DOJ ». Il faut rappeler que selon le strict protocole interne du FBI, ces documents FD-302 witness auraient dû normalement être consignés dans les jours qui ont suivis l’entretien du 24 janvier 2017 (4 jours après que Trump ait prêté serment pour être président des États-Unis ; voir la frise chronologique à l’article 4 au point "FBI talks to Flynn"). Mais ces documents ont été en réalité modifiés à postériori, 5 semaines après l’entretien par les deux tourtereaux agents du FBI (Peter Strzok et Lisa Page -aucune relation familiale avec Carter Page - qui elle, n’avait pas fait partie de l’entretien). On découvre que les notes personnelles d’origine du 24 janvier 2017 ont disparus ! Plus grave, le procureur spécial Robert Mueller (voir l’article 5) n’a jamais dévoilé cette information favorable à Flynn qui a accepté de plaider coupable sans le savoir ; ce qui est une violation du principe du Brady disclosure (voir infra)

Les deux amants agents du FBI Lisa Page (à gauche) et Peter Strzok (à droite)

Il ne reste donc qu’un document FD-302 qui a été en fait rédigé par Strzok et sa maîtresse-collègue-de-travail Lisa Page, notoirement connus pour leurs échanges de SMS anti-Trump ci-dessous :

  • mars 2016 :
    • Mon Dieu que Trump est un personnage détestable
    • Oh qu’il est un idiot ; il est odieux
    • Hillary va gagner les élections 100 000 000 de chance sur 0
  • 8 août 2016 :
    • Trump ne gagnera pas les élections, n’est-ce pas ?
    • Non, on va l’arrêter
  • 10 août 2016 : Le bureau du FBI de New York, transfère le dossier d’enquête de Carter Page au siège de Washington
  • 15 août 2016 :
    • Je crains qu’on ne puisse pas prendre ce risque dans le cas où Trump serait élu
    • C’est comme pour une police d’assurance dans le cas où tu mourrais avant 40 ans
  • 16 août 2016 : Comey et Strzok lancent l’enquête visant le Général Flynn
  • 17 août 2016 : Joe Pientka du FBI conduit un briefing de routine pour bien informer le candidat Trump, en tant que potentiel président des Etats-Unis, comment traiter les informations confidentielles qu’il reçoit et comment se prémunir des espions de l’étranger. En fait le FBI était venu pour espionner Trump et le Général Flynn.
  • 2 septembre 2016 : Lisa Page dit que Obama veut tout savoir et être informé de l’intrigue
  • 19 septembre 2016 : 6 rapports constituant le Steele dossier sont remis au FBI

On voit bien la technique rodée du FBI confirmée par de nouvelles révélations du 1/12/20 :  

  • Tout d’abord, le FBI provoque en secret une fuite d’information, qui l’arrange, à la presse.
  • Ensuite, la presse publie l’information confidentielle en citant une source anonyme ("unnamed source") sans avoir l’obligation à nommer la vraie source, puisqu’elle est protégée par le 1er amendement. 
  • Lorsque le public en parle, le FBI justifie alors de plus belle la poursuite de son opération pour espionner Trump et ses collaborateurs politiques.

Le 29 mai 2020, John Ratcliffe nouveau directeur du Renseignement National (DNI) nommé par Trump divulgue la transcription des conversations téléphoniques de décembre 2016 entre Flynn et l’ambassadeur russe Sergueï Ivanovitch Kisliak (voir la frise chronologique à l’article 4). Elle était restée classée confidentielle grâce au pouvoir du représentant démocrate Adam Schiff soutenu par sa majorité à la Chambre des représentants. On découvre que le contenu était finalement de nature purement diplomatique et n’avait rien de compromettant pour pouvoir accuser Flynn d’espion russe. Sidney Powell (avocat de Flynn) avait soupçonné que le FBI détenait des preuves qui disculpaient son client ; ce qui était le cas pour pouvoir demander l’application du principe du Brady disclosure. Elle soulève la jurisprudence de 1963 (U.S. Supreme Court case Brady v. Maryland) où la Cour Suprême a décidé que la dissimulation de preuves par le gouvernement qui disculpent la partie adverse au procès, viole le principe du due process.

Le FBI de l’époque sous Obama n’avait donc au départ aucune raison juridique valable (predicate) d’interroger Flynn. Ils lui ont tendu un piège en le faisant mentir sur un point qui n’avait aucun rapport avec l’accusation d’être un espion russe ! Donc le présent procureur général des États-Unis William Barr a décidé le 7 mai 2020 d’arrêter les poursuites contre Flynn qui a acquiescé. Mais le juge fédéral de première instance (U.S. District Court of Columbia) Emet Sullivan, en charge de cette affaire, décide d’obtempérer à la décision de sa hiérarchie. Selon Sidney Powell, il va à l’encontre d’une jurisprudence de la Cour Suprême des États-Unis qui ordonne de classer sans suite une affaire si le Département de la Justice (DOJ) décidait de se rétracter. Mais Sullivan demande à un autre juge fédéral retraité John Gleeson (un anti-Trump notoire payé sur le budget de la cour fédérale chrono 23:36) de donner un "avis extérieur" (amicus curiae) qui justifie la position du juge Sullivan. Pourtant ce dernier avait refusé 24 fois auparavant ce même type de demande venant des avocats de Flynn.

De gauche à droite : Sidney Powell, Général Flynn, Juge fédéral Emet Sullivan et John Gleeson ancien juge anti-Trump

Selon Wikipédia accédé le 06/08/2020, En droit, un amicus curiae est une personnalité ou un organisme, non directement lié aux protagonistes d'une affaire judiciaire, qui propose au tribunal de lui présenter des informations ou des opinions pouvant l'aider à trancher l'affaire, sous la forme d'un mémoire (un amicus brief), d'un témoignage non sollicité par une des parties, ou d'un document traitant d'un sujet en rapport avec le cas. La décision sur l'opportunité d'admettre le dépôt de ces informations ou de ces opinions est à la discrétion du tribunal.

Sidney Powell a répliqué en déposant un recours juridique (Writ of mandamus) pour demander à la Cour d’Appel fédérale (U.S. Court of Appels) d’ordonner au Juge Sullivan de classer l’affaire sans suite, puisque les deux parties au procès sont tombés d’accord. Elle accuse Sullivan de vouloir "politiser" l’affaire. Selon Alan Dershowitz, la Constitution américaine est claire : un juge fédéral n’a pas à assumer le rôle d’un procureur. Il doit seulement juger un contentieux qu’il lui est présenté et si les deux parties adverses décidaient d’arrêter leur contentieux (ce qui est le cas du DOJ qui a décidé de retirer sa plainte), le juge est obligé de classer sans suite l’affaire. Donc le juge Sullivan en décidant le maintien de l’instruction de cette affaire, prend le rôle d’un procureur. Il recrute (au frais de qui ?) pour le défendre à la Cour d’Appel fédérale l’avocate Beth Wilkinson, très connue pour avoir défendu Brett Kavanaugh lors de sa nomination très tumultueuse à la Cour Suprême des États-Unis le 6/10/2018). La Cour d’Appel fédérale décide finalement de réexaminer l’affaire le 11/08/2020. Affaire à suivre ...

Les personnes clés sous l’Administration Obama, (Susan Rice conseillère à la sécurité nationale, Samantha Power ambassadrice des États-Unis à l’ONU et James Clapper directeur du renseignement national), qui avaient déjà été entendus à huis clos sous serments devant les commissions d’enquêtes parlementaires, ont tous martelé dans les médias que Trump était un espion russe (russian asset). Elles pensaient que leur témoignage à huis clos, n’allaient jamais être divulgués. Malheureusement pour eux, à mesure que les dernières informations classées secrètes sont rendues publiques, on découvre qu’ils ont tous déclaré sous serment à huis clos n’avoir eu aucune preuve que Trump et ses collaborateurs auraient comploté avec les russes. Rappelons que mentir devant le Congrès est un délit passible d’emprisonnement de 5 ans !

Le 4 juin 2020 par un coup de théâtre devant le Sénat, c’est l’ancien procureur général adjoint des États-Unis Rod Rosenstein qui reconnaît qu’il savait depuis août 2017 que Trump n’était pas impliqué dans un complot politique avec les russes. Malgré cela, il n’a pas arrêté les investigations judiciaires en cours qui ne reposaient sur aucune base légale préliminaire pour être enclenchées comme le droit l’exigeait.

On découvre que finalement la source primaire du "Steele dossier" n’est pas d’origine russe (Russian operatives) mais d’un russe résidant aux Etats-Unis Igor Danchenko. C’est un analyste à mi-temps de la Brookings Institute, un réputé think tank démocrate à but non lucratif situé juste à côté de la Maison Blanche. Il a eu des problèmes d’alcoolisme vu qu’il a déjà été condamné pour conduite en état d’ivresse. Il menace maintenant d'attaquer en justice le sénateur Lindsey Graham et le président Trump pour avoir mis en danger sa vie, en l'ayant accusé d'être un espion russe!

Postface au 15/09/2022 : On découvre que ce monsieur Danchenko était finalement un agent secret de renseignement payé par le FBI, jusqu'à la date de nomination du procureur spécial John Durahm, dans le but de "piéger" TRUMP : "Trump attorney reacts to role of FBI informant in Trump-Russia probe". Quel scandale d'Etat! Cerise sur le gâteau, il a été innocenté par un jury au 19/10/2022!

En novembre 2021, on apprend que Charles H Dolan Jr (un proche des Clinton et du parti Démocrate) était en fait celui qui alimentait Igor Danchenko en fausses informations accusant Trump d'avoir comploté avec les russes pour gagner les élections de novembre 2016. Et voilà, la boucle est bouclée! C'était donc bien Hilary Clinton qui a démarré ce "canular" (hoax) pour enclencher illégalement des enquêtes judiciaires visant son concurrent politique Trump durant sa campagne politique avant son élection en novembre 2016 et pendant son mandat de président (2016-2020). Malheureusement pour les responsables de ce "coup d'état politique" manqué (qualification retenue par certains auteurs), cette affaire appelée "Russiagate" est devenue une grosse affaire criminelle dont l'enquête est menue depuis avril 2019 par le procureur spécial John Durham.

Dolan served as Clinton's adviser in Iowa and New Hampshire during the 2008 presidential campaign.
Charles H Dolan Jr served as Clinton’s adviser in Iowa and New Hampshire during the 2008 presidential campaign. Source New York Post du 05/11/2021

Lorsque le FBI avait interrogé Igor Danchenko du 24 au 27 janvier 2017 (4 jours après que Trump ait prêté serment pour être président des États-Unis) et en mars et en avril, ce dernier avait reconnu que le contenu du Steele dossier était en fait un canular. Malgré cela, le FBI ne le dit pas à la Cour de Surveillance du Renseignement Étranger des États-Unis (FISA) et en fait une pièce essentielle pour demander le 21/10/2016 le premier mandat (1/4) pour espionner le citoyen américain Carter Page et la campagne politique de Trump (voir la frise chronologique ci-dessus  "Carter Page entrapment timeline"). C’est au 21/10/2016, date du premier mandat FISA, que l’affaire Carter Page devient une affaire criminelle, selon le sénateur Lindsey Graham président de la commission judiciaire au Sénat.

Enfin à novembre 2021, l'enquête criminelle de John Durham vient de mettre en accusation (indictment) un troisième protagoniste : Igor Danchenko après Michael Sussmann (avocat de Hilary Clinton et du parti Démocrate, qui a menti au FBI pour pouvoir lancer l'enquête criminelle "Russiagate" visant illégalement Trump) et Kevin Clinesmith (avocat du FBI qui a falsifié un mail interne du FBI pour dire que Carter Page, collaborateur politique de l'équipe Trump, n'était pas un agent secret de la CIA alors qu'il en était un).

Cette enquête nous mène lentement vers l'implication avérée de Hilary Clinton, selon Fox du 05/11/2021 : News John Durham charges primary source for Steele Dossier. Tom Fitton de Judicial Watch résume brillamment cette affaire criminelle, appelée aussi notoirement "Russiagate", qui est en passe de devenir bien plus scandaleuse que l'affaire du Watergate de 1972-1974.

On sait maintenant de l’Inspecteur général Horowitz qu’un avocat du FBI Kevin Clinesmith (connu pour avoir tweeté "Vive la résistance" lors de l’élection de Trump !) a falsifié le 19 juin 2017 un courriel venant de la CIA dans lequel il modifie que Carter Page n’est pas un agent secret de la CIA, alors qu’en fait il en est un.  Je vous invite à visionner la vidéo Youtube intitulée « Horowitz And Graham on FBI Emails Doctored By Clinesmith » dans laquelle Horowitz est interrogé en direct au Sénat par Lynsdey Graham. Cette falsification d’un document en interne par le FBI malgré le mémo de la CIA du 17 août 2016 certifiant que Carter Page est bien un agent secret de la CIA, démontre une corruption flagrante dans la hiérarchie des services de renseignement.

Le 8 juillet 2020 un juge en Angleterre (UK high Court) condamne Christopher Steele pour avoir menti dans son "Steele dossier" et violé le droit à la protection des données à caractère personnel (violation of data privacy law). Par un tweet, Trump qui a été injustement mis en cause, demande maintenant l’extradition de Christopher Steele (qui rappelons-le a été payé par Hillary Clinton et le Parti démocrate pour le salir) afin d’être jugé et emprisonné aux États-Unis !

Le 5 août 2020, Sally Yates procureur général des Etats-Unis sous l’Administration Obama (licenciée par Trump le 30 janvier 2017 pour avoir refusé d’appliquer ses nouvelles restrictions sur l’immigration et participant à la campagne politique 2020 des démocrates -  voir son discours anti-Trump du 18/8/2020), reconnaît dans une audition devant le Sénat qu’elle n’aurait jamais autorisé le FBI d’espionner Carter Page, si elle savait que le « Steele dossier » était fallacieux. Elle consent que James Comey se soit comporté comme un « voyou » (go rogue) en agissant sans avoir respecté le protocole interne du FBI, surtout lorsqu’il décide d’enquêter secrètement ses nouveaux patrons de la Maison Blanche.

Le 14/08/2020 on apprend que Kevin Clinesmith va plaider coupable devant le procureur John Durham qui fait donc tomber la première tête de cette intrigue.

Selon les avocats Victoria Toensing & Joe DiGenova, Clinesmith a négocié un « plea deal » pour être accusé seulement d’avoir produit une fausse déclaration (accused for making false statement) et éviter ainsi à témoigner contre soi-même (l’auto-incrimination) en n’invoquant pas son droit au 5ième Amendement de la Constitution qui dispose que "Nul ne sera tenu de répondre d'un crime capital ou infamant sans un acte de mise en accusation (indictment), spontané ou provoqué, d'un Grand Jury".

"Plaider coupable (plea deal), aux Etats-Unis, est toujours la voie la moins risquée pour l'accusé. Le système est devenu extrêmement commun, au point de concerner plus de 90 % des condamnations, de la simple contravention aux peines criminelles les plus graves. L'aveu de culpabilité permet d'ouvrir une négociation avec l'accusation (plea deal). Cette discussion peut aboutir à la réduction des chefs d'inculpation et à une « recommandation de clémence» adressée au juge". Donc a-t-il agi seul ? Ou a-t-il agi avec la complicité de certains haut-placés du FBI ? On peut s’attendre à ce que d’autres acteurs vont commencer à se rejeter la responsabilité. Selon Charles Lipson professeur en science politique de l’Université de Chicago, l’aveu de Clinesmith risque de mettre au jour un vaste scandale politico-judiciaire ! Oui, quand un bateau commence à couler, "les rats de "l’État profond" quittent le navire".

                 

Bien évidemment, Fox News a couvert cette information (Breaking news) contrairement aux autres médias anti-Trump qui n’en parlent pas vraiment.

Un autre document confidentiel divulgué vient de révéler que Bill Priestap (voir supra) avec 4 autres agents du FBI ont finalement menti le 15/2/2018 devant la Commission du Renseignement du Sénat (Senate Intelligence Committee) en déclarant que la source primaire (voir ci-dessus Igor Danchenko) du Steele dossier était fiable alors que ce dernier avait reconnu depuis janvier 2017 que le contenu du Steele dossier était en fait un canular. Selon Lindsey Graham, ce sera un deuxième motif d’accusation pour avoir menti au Sénat en plus d’avoir menti aussi à la Cour FISA : il y aura des gens qui iront en prison !

Face à ce spectacle politico-judiciaire Vladimir Poutine doit vraiment s’esclaffer de Moscou !

Dans ce triste épisode le pouvoir exécutif des États-Unis, issu de la volonté populaire des électeurs américains, a été déstabilisé en catimini par des hauts fonctionnaires des services de renseignement qui détestaient Trump. Kash Patel, ancien membre de l'Administration Trump (chief of staff to the Acting United States Secretary of Defense) dans une interview du 16/07/2021, confirme une "corruption massive".

Cette grande puissance mondiale connue pour avoir mis en place la première Constitution écrite au monde, a donc failli sombrer dans une république bananière,  selon Lee Smith (voir son dernier livre The permanent coup). Ce dernier est même convaincu que cette théorie du complot visant Trump a été en fait un moyen pour protéger la candidate concurrente Hillary Clinton. Ce qui donne à réfléchir sur la stabilité institutionnelle des grandes démocraties du monde.

En conclusion, si vous pensez que mes opinions exprimées dans ces 6 articles ont dû manquer d’objectivité sur certains points, c’est tant mieux pour la qualité du débat démocratique. Ce qui est certain, c'est que cette affaire n'a pas fait les choux gras des principaux médias en France. Pourquoi? Faut-il croire qu'ils n'ont fait que relayer la version des faits ressassée par le duo anti-Trump "parti Démocrate & principaux médias de masse américains" ? En tout cas, le documentaire intitulé "Trump face au FBI" du journaliste britannique David Carr-Brown mis en exergue le 26/10/2020 par France-24, décrit un Trump qui a utilisé des méthodes mafieuses pour expliquer son ascension jusqu'à la présidence des Etats-Unis. Il aurait "détruit tous les contre-pouvoirs" (Sic!) en ayant nommé à vie les juges fédéraux. Or, les statistiques ci-dessous montrent que les nominations du président Trump ont été fait à mesure que les postes se libéraient, comme la Constitution le prévoit aux Articles II & III.

Trump has appointed more appeals court judges so far in his tenure than any president since Carter
Source : Pew Research Center du 15/7/2020 All findings are based on a Pew Research Center analysis of data from the Federal Judicial Center, the research and education arm of the federal judiciary. The analysis focuses on judges already confirmed to their positions by the U.S. Senate – not nominees who are still awaiting votes

Par ailleurs pour contrecarrer le silence de Hollywood connu pour être notoirement anti-Trump, un film sur Youtube sous forme de "théâtre documentaire" (verbatim theatre) intitulé "ObamaGate" est sorti, sponsorisé par Judicial Watch. Dean Cain, acteur connu, joue le rôle principal de Peter Strzok.

Pour garantir l'authenticité de son contenu, les producteurs affirment avoir repris fidèlement les faits et termes "classés secret défense" qui ont été divulgués tout le long des enquêtes relatées dans mes articles ("Like previous McAleer-McElhinney projects, all the dialogue comes from actual sources — emails, testimony and text messages — with humor mixed in through the music and staging").

Après tout, peut-être que RIEN d'important ne sortira de toute cette affaire en justice : business as usual comme disent les américains. Observez Trump et la journaliste Lesley Stahl dans la fameuse émission de 60 minutes du 25/10/2020 : un affrontement verbal montrant un Trump qui quitte en plein milieu de l'interview. Il ne craint pas cette presse redoutée pour être la quatrième branche du pouvoir aux Etats-Unis, qu'il considère "corrompue" pour être systématiquement anti-Trump. A ce sujet, je vous invite à consulter le site web de la respectable journaliste Sharyl Attkinson qui recense les désinformations concoctées par les médias anti-Trump.

Je rappelle que je ne suis pas un grand fan de Trump. C'est plutôt le sentiment d'injustice qui m'a poussé à écrire sur cette intrigue qui m'a passionné au point de mieux cerner le personnage Trump. J'ai trouvé que son apparence méprisable était finalement marginalisée par sa culture du résultat qui doit pourtant importer le plus en politique. C'est un homme d'action qui n'hésite pas à contre-attaquer ses détracteurs au point de bousculer le politiquement correct pour avoir le dernier mot! Pour ceux qui pensent que la fonction de Président impose une certaine retenue, au point de friser l'hypocrisie politique, alors oui c'est effectivement un personnage médiatique répugnant. Mais Trump en tant que citoyen américain (pas en tant que Président) a aussi sa liberté d'expression lorsqu'il s'agit de se défendre face aux critiques anti-Trump des principaux masse-médias.

D’ailleurs, je vous suggère une autre lecture de ces mêmes faits par le journaliste Jean-Eric Branaa du site web atlantico. Je n'ai pas été convaincu par son positionnement puisque les anti-Trump, en première Hillary Clinton, n'ont pas réussi à démontrer la folle idée que Trump était un espion russe et qu'il avait comploté avec Poutine pour gagner les élections de novembre 2016 (Sic!).

Selon Ted Koppel, journaliste très respectédepuis que l’élection de Donald Trump a attisé le débat politique aux États-Unis, la rentabilité des médias s’est nettement améliorée !

Postface 2021 :

Dans une interview du 3 octobre 2021, Kash Patel (Former Pentagon chief of staff discussed the investigation, predicting indictments potentially targeting Fusion GPS and Glenn Simpson) est maintenant convaincu que John Durham, après avoir mis en accusation Michael Sussmann, va continuer à inculper d'autres personnes (voir le document officiel). Prosecutors allege Sussmann lied by denying that he was representing any client as he told the FBI about digital evidence allegedly linking computers in Trump Tower to Russia’s Alfa Bank. The FBI subsequently investigated the purported link but found “insufficient evidence” to support it, prosecutors say.

Attention de bien distinguer entre :

Patel, (As aide to Devin Nunes, Patel played a key role in helping Republicans attempt to discredit the investigations into Donald Trump and Russian interference in the 2016 election) pense que l'étau se resserre autour des principaux acteurs du FBI (Lisa Page, Peter Strozk, Andrew Macabe, James Comey) qui ont fomenté ce complot pour atteindre Trump alors qu'il n'était encore que candidat opposé à Hilary Clinton. Lors d'une interview le 11 octobre 2021, ABC News, bien connu pour être un média anti-Trump, a habilement évité de questionner Hilary sur l'évolution de cette affaire.

Rodney L. Joffe is the person referred to as “Tech Executive-1” throughout the Sussmann indictment. “Tech Executive-1 exploited his access to nonpublic data at multiple Internet companies to conduct opposition research concerning Trump,” Durham’s grand jury stated

Government funding in hand, they continued mining nonpublic data on Trump after he took office in 2017 — as Sussmann, Sullivan and other former Clinton campaign officials renewed their effort to connect Trump to Alfa Bank. This time, they enlisted former FBI analyst-turned-Democratic-operative Dan Jones to re-engage the FBI, while Sussmann attempted to get the CIA interested in the Internet data, as RCI first reported. Investigators have also subpoenaed Jones, who did not respond to requests for comment.

Voici une interview du 29/10/2021 qui montre l'hypocrisie flagrante de Hilary Clinton pour avoir fomenté toute cette affaire de "Russiagate" visant Trump durant la campagne présidentielle de novembre 2016! Les faits sont retracés dans le Wall Street Journal du 12/11/2021 : "Durham Sails Into Deep Waters - How many ways in 2016 was James Comey’s FBI bamboozled by Russian disinformation?".

Malheureusement, selon Andy MacCarthy ancien procureur fédéral, le procureur John Durham ne pourra pas mettre en accusation tous ceux qui ont manigancé dans ce "Russiagate". Il conclue dans une interview du 09/11/2021 que l'issue de cette affaire a certes, engendré beaucoup de rage, mais a peu de chance d'aboutir à des inculpations (infuriating but not criminal)! Dans son article du 11/11/2021 de FoxNews :

  • As I argued in my 2019 book, "Ball of Collusion," the Obama administration put the government’s law-enforcement and intelligence apparatus in the service of Hillary Clinton’s campaign and, later, Trump’s Democratic party opposition. In that endeavor, several highly irregular investigative activities took place
  • Nevertheless, abuse of political power is not necessarily a violation of the criminal law. What’s more, because government officials must have broad discretion to commence investigations, especially when national security may be at stake, alleged abuses of that discretion are extraordinarily difficult to prosecute as crimes
  • For these reasons, among others, it is virtually certain that the special counsel is veering toward a final narrative report that will be very damning, but not a sweeping indictment that will implicate government officials and the Clinton campaign
  • Some experts also suggest that Durham has indicted comparatively low-level players as a building-block to a bigger case against more culpable parties – in the FBI and the Clinton campaign. 
  • It is simply not the case. Take note of the following: 
    1.  Durham has not charged that there was an overarching conspiracy to defraud the federal court, motivated by a desire to portray Trump as a clandestine agent of Russia. He has merely charged two people with lying to the FBI in investigative interviews
    2. The two defendants recently indicted, Sussmann and Danchenko, are not accused of lying about the substance of the sensational Steele dossier allegations. To the contrary, they are merely accused of lying about their sources. Sussmann, a former government cyber-security lawyer, is said to have misled the FBI by insisting that he did not represent any client in claiming that Trump was using a Russian financial institution, Alfa Bank, to conceal communications with the Kremlin. In reality, it is alleged, Sussmann was a lawyer for the Clinton campaign and for a tech excutive who was hoping for a job in the anticipated Hillary Clinton administration. Danchenko is accused of (a) concealing that some of his information came from a Clinton insider (not named in the indictment but identified in media reporting as Chuck Dolan), and of falsely claiming that some of his information came from a Trump insider (not named in the indictment but identified in media reporting as Sergey Millian). 
    3. That is, the charges against Sussmann and Danchenko do not rise or fall on whether the Steele dossier is complete fiction or the God’s-honest truth. It is irrelevant. Now, undoubtedly, Durham has concluded the dossier is nonsense – all of the people who once touted appear desperate to distance themselves from it; and Steele himself has described it as "raw" intelligence that needed to be investigated. But that said, Durham has not formally alleged that the dossier is false.
    4. Even in Durham’s first indictment months ago, against FBI lawyer Kevin Clinesmith, he did not allege that the dossier was false. Rather, he accused Clinesmith of withholding a piece of information that was true – namely, that former Trump campaign adviser Carter Page had been an informant for the CIA. 
    5. Finally, all three of the false-statements indictments Durham has filed so far proceed on the theory that the FBI was duped, not that the bureau intentionally lied to the court. Even the FBI’s Clinesmith was accused of lying to an FBI agent, not to a federal judge. If Durham were building toward an overarching indictment alleging a corrupt conspiracy between the Clinton campaign and the FBI to deceive the court, he would not be charging people with lying to the FBI
  • To be clear, Durham is not claiming that the FBI acted properly. The Justice Department has already been quite clear that the bureau conducted itself abysmally in failing to do rudimentary investigation of what anti-Trump sources were claiming, and in giving misinformation to the FISA court. And the unseemly political animus against Trump on the part of key investigators has been extensively documented by the Justice Department’s inspector general. This was a disgraceful performance by the nation’s premier law-enforcement agency. But incompetence, even tinged by malevolence, does not equate to criminal guilt
  • And from the Clinton campaign’s perspective, it is shameful (maybe even defamatory in a civil-law sense) to spread false innuendo about a political opponent, but it is not a criminal offense. We do not want law-enforcement involved in electoral politics (that is a big part of what was so wrong about the "collusion" caper), so we discourage such prosecutions unless there is strong evidence of clear, direct lying and obstruction to investigators and courts. Where that can be proved, Durham has filed indictments. That doesn’t mean he can make the case against the whole Clinton campaign.
  • Durham appears to be convinced that the Clinton campaign concocted the Trump-Russia narrative and peddled it to an all-too-credulous press and Democratic-controlled government. That has the makings of a damning final special counsel report, but not a large-scale indictment.

Cependant Kash Patel (ancien chief of staff to the Acting United States Secretary of Defense under President Donald Trump) a une différente opinion. Dans une interview avec Maria Bartiromo de Foxnews du 14/11/2021, Patel pense que l'enquête criminelle menée par John Durham remontera jusqu'à la direction du FBI (Andrew McCabe, James Baker, Peter Strzok, Lisa Page, James Comey, etc..), car l'avocat subalterne du FBI Kevin Clinesmith ne peut pas avoir agi seul en falsifiant un document interne pour pouvoir accuser Trump. Rudy Giuliani, ancien avocat de Trump, résume ces mêmes faits dans son émission Common sense du 12/11/2021.

Dans la presse française, on commence enfin à lire dans L'Express du 12/11/2021 : "Soupçons contre Donald Trump : ce "Russiagate" qui fait pschitt. L'enquête en cours du procureur spécial John Durham démontre que les accusations de collusion entre Moscou et l'ex-président américain étaient totalement fantaisistes.

Le 16/11/2021, Bret Stephens journaliste du fameux New York Times connu pour être anti-Trump, a finalement admis que le Président Trump avait raison d'avoir osé licencier le 9 mai 2017 James Comey ancien directeur du FBI : "New York Times columnist torches Comey amid Steele dossier revelations: Trump was right to fire him after all. Bret Stephens says Trump was the victim of a gigantic slander (calomnie) abetted (encouragée) by the F.B.I."

Postface 2022 :

Au 13/02/2022 un nouveau rebondissement : le procureur John Durham vient d'introduire une requête (file a motion) pour exposer des faits accablant Hilary Clinton :

Photo credit: Getty Images
Photo credit: Getty Images - Source Fox news du 15/02/2022

Special counsel John Durham, who was appointed by former Attorney General William Barr in 2020, filed a motion on Feb. 11 concentrating on possible conflicts of interest connected to Michael Sussman. Sussman, a former Clinton campaign lawyer who was charged with allegedly lying to the FBI, pled not guilty to the charges in September 2021. The Feb. 11 filing alleged that Clinton's campaign lawyers paid a technology company to get access to Trump Tower servers to create a "narrative" that would link former President Donald Trump to Russia. Sussman's indictment says he told James Baker, who was the FBI General Counsel at the time, that he was not doing work for "any client" in September 2016. He had allegedly held a meeting where he presented "purported data and 'white papers' that allegedly demonstrated a covert communications channel" between Alfa Bank, which has Russian ties, and the Trump organization, according to previous reporting.

Ci-dessous d'autres sources sérieuses :

Source : Fox Business du 24/03/2022 Trump suing Hilary Clinton over 2016 election

On peut donc raisonnablement confirmer que c'est finalement l'équipe d'Hilary Clinton qui a bien "manigancé" dans le dos de Trump (durant sa campagne électorale de novembre 2016 et surtout durant son mandat présidentiel de janvier 2017-janvier 2021) pour essayer de le lier à des contacts russes au moyen d'une "surveillance dissimulée via Internet" des communications du Président Trump à la Maison Blanche : "Clinton campaign paid to infiltrate Trump servers to link Trump to Russia". Certains parlent d'un scandale politico-judiciaire bien plus grave que l'affaire du Watergate!

03/04/2022 : Clinton Campaign, DNC Are Paying FEC Fines in an Effort to Bury Story: Kash Patel

The lead investigator for the House Intelligence Committee’s 2018 probe into the FBI’s investigation of alleged Trump–Russia collusion, Kash Patel, said the fact that the Hillary Clinton campaign is paying a penalty $113 000 to Federal Election Commission (FEC) is an admittance of guilt. Clinton and DNC are doing so to bury the narrative and prevent more media coverage of these illegal activities, said Patel.

“I think the public sees what that is. It’s their way of burying the narrative, because if they contested what happens, more media coverage, more people start looking into these things,” Patel said.

So the Hillary Clinton campaign is not contesting it, they’re paying the fine. It’s basically admitting that they did this and they’re out is: ‘we just don’t want a protracted legal deal, as if the Hillary Clinton campaign and DNC ever shied away from taking something or someone to court,” Patel added.

Au 05/04/2022 : Durham releases former Clinton lawyer Michael Sussmann's text message, says he put 'lie in writing'
Sussmann had claimed he was meeting with FBI official 'not on behalf of a client'

Special Counsel John Durham, in a filing late Monday, released what may prove to be a crucial piece of evidence in the case against former Clinton lawyer Michael Sussmann—a text message he sent to the former FBI general counsel the eve of their September 2016 meeting stating "the same lie in writing" that the information he would share would be "not on behalf of a client or company."

In a filing late Monday, Durham motioned to admit evidence for the Sussmann trial—including a text message Sussmann sent to then-FBI General Counsel James Baker.

Durham contends that Sussmann was, in fact, working for the Democratic National Committee and the Clinton campaign at the time of the meeting.

Au 18/04/2022 : Facts Matter (April 18): Durham’s Bombshell: Data Given to CIA Was ‘User Created’ and Not ‘Technically Plausible’

Au 29/04/2022 dans Epoch TV : Kash Patel: Strategy Backfires for Clinton Associates; Fusion GPS Emails Reveal Disinformation Play | Kash’s Corner

Au 26/05/2022 dans Epoch TV : New Internal FBI Text Message Reveals FBI Leadership’s Desire to Get Trump | Truth Over News by JEFF CARLSON AND HANS MAHNCKE

An interesting pattern emerged at the trial of Hillary Clinton’s campaign lawyer Michael Sussmann. While we may have expected special counsel John Durham to challenge the official media and establishment narrative that the Trump-Russia investigation was properly predicated and carried out, it is Sussmann who is now challenging that narrative, not Durham. In fact, Durham made it clear from day one of the trial that he is running with the opposite narrative, that the FBI was a victim. In essence, Durham has forced Sussmann’s team to attack the FBI in order to exonerate their client—and Sussmann’s team has embraced the challenge. In possibly the biggest bombshell admission of the past year, Sussmann’s team revealed an internal FBI text message that proves that FBI leadership was vigorously pushing the Trump-Russia collusion hoax despite the flimsiness of the evidence. It is the first public acknowledgment backed by documentary evidence that FBI leadership was focused on taking out Trump.

Au 27/05/2022 dans Epoch TV: Kash’s Corner: Tech Exec Was FBI Source for Years; Sussmann Billed Clinton Campaign for Alfa Bank Thumb Drives - KASH'S CORNER - KASH PATEL AND JAN JEKIELEK

Kash Patel and Jan Jekielek break down revelations from the trial of ex-Clinton campaign lawyer Michael Sussmann—from revelations that tech executive Rodney Joffe was an FBI source for years to evidence that Sussmann billed the Clinton campaign for thumb drives he bought from Staples and gave to the FBI.

Au 31/05/2022 Le jury, dont les membres sont très biaisés en faveur des démocrates, décide finalement d'innocenter Mikael Sussmann: voir l'opinion Jonathan Turley contre la version des autres médias anti-Trump qui ont soutenu cette décision de justice.

Au 25/08/2022 : On a maintenant la preuve que le FBI a ordonné ses agents "d'étouffer" l'affaire du PC laptop de Hunter Binder, par crainte de faire réélire Trump en novembre 2020, comme en novembre 2016 dans l'affaire des e-mails classés secret d'état illégalement stockés dans le PC-serveur d'Hilary Clinton qui fût dénoncée et "exonérée illégalement" par James Comey Directeur du FBI alors qu'il n'avait pas le pouvoir d'inculpation d'un procureur.

Fox news du 25/08/2022 FBI refused Hunter Biden investigation: Whistleblowers

Au 06/09/2022 : New York Post columnist and "Laptop from Hell" author Miranda Devine on 'shocking' new Hunter Biden reporting: 'Overwhelming evidence that Joe Biden lied'
Devine pointed to claims by former Hunter associate Tony Bobulinsky

A fin août 2022, un nouveau film "My son Hunter" de Robert Davi est sorti. Il raconte en détail sous forme de film fiction l'affaire de Hunter Biden qui a été bien sûr étouffée (et qui continue de l'être) par les principaux médias de masse aux Etats-Unis.

Affaire à suivre ...


Sommaire des articles du dossier :

  1. Le coup d’État (1/6) : Le coup d'état tenté contre le président Donald TRUMP
  2. Le coup d’État (2/6) : Le trio anti-Trump : une force de frappe synergique inouïe
  3. Le coup d’État (3/6) : ACTE I : Le dessous des cartes, de 2015 jusqu’à l’élection présidentielle du 8 novembre 2016
  4. Le coup d’État (4/6) : ACTE II : L’élection de Trump arrive comme un cheveux sur la soupe : l’intrigue durant la période de transition et de passation de pouvoir de la présidence du 8 novembre 2016 au 20 janvier 2017
  5. Le coup d’État (5/6) : ACTE III 2017-2018 : Les enquêtes politico-judiciaires qui ont empoisonné le présent mandat présidentiel de Trump
  6. Le coup d’État (6/6) ACTE IV 2019-2020 : Le pot aux roses visant à renverser politiquement Trump et l’enquête criminelle du procureur fédéral (United States Attorney ou federal prosecutor) John Durham

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