ACTE 3 : 2017-2018 Les enquêtes politico-judiciaires qui ont empoisonné le présent mandat présidentiel de Trump
Rappelons la situation atypique qui se présente : sous l’impulsion politique du Parti démocrate & Hillary Clinton qui ont utilisé le « Steele dossier » (voir l’article « La chasse à l’homme visant Trump 3/6« ), c’est donc bien le FBI qui essaye de renverser leur nouveau patron, le président Trump qui, dans son for intérieur, savait qu’il était victime d’une chasse aux sorcières. Mais il se devait de rester impuissant à réagir pour éviter d’être accusé de délit d’entrave à l’exercice de la justice (obstruction of justice). Donc lorsque Trump inaugure officiellement sa présidence le 20 janvier 2016, il était loin de penser que plusieurs « enquêtes foireuses » en cours le visant, allaient pourrir son mandat.
En premier, était le Steele dossier ou Trump dossier initié par Hillary Clinton et le Parti démocrate, qui va enclencher diverses enquêtes visant à démontrer que Trump aurait comploté avec les espions russes pour gagner l’élection présidentielle. J’en parle en détail dans mon article 3/6. Or à la date du 17/06/2021, on sait maintenant que ce prétendu scoop « Steele dossier » n’est en réalité qu’un pétard mouillé et rien de plus (« one of the all time disasters of journalism”); voir le fameux livre de Barry MEIER « Spooked« sur les journalistes peu scrupuleux qui se basent sur l’espionnage privée foireux.

En deuxième, était le cas du Général trois étoiles Michael Thomas Flynn, un ancien responsable du service de renseignement sous l’Administration Obama. Il devait être le conseiller à la Sécurité Nationale sous l’Administration Trump. Mais il a été piégé par le FBI pour avoir menti sur le contenu de sa conversation mise sous écoute avec l’ambassadeur russe Sergueï Ivanovitch Kisliak. Ce mensonge n’a d’ailleurs aucun rapport avec un complot russe dont il est accusé. J’en parle en détail à l’article 4. En troisième, était la fameuse enquête du procureur spécial Robert Mueller. En effet, lorsque Trump prend sa fonction à la présidence il nomme Jeff Sessions procureur général (Attorney General) à la tête du Département de la Justice-DOJ : l’équivalent du ministère de la justice en France.

Malheureusement, vu les enquêtes du FBI en cours visant la campagne politique de Trump, Jeff Sessions a préféré se récuser (pour éviter d’être juge et partie car il avait participé activement à la campagne présidentielle de Trump) en se faisant substituer par son n°2 Rod Rosenstein, qui agit de facto comme le nouveau procureur général. Ce dernier (un anti-Trump très discret) a continué sans relâche les investigations visant la campagne politique de Trump, alors qu’il savait déjà que le « Steele dossier » était un canular politique (voir son audition devant le Sénat le 4/6/2020). Oui mais le savait-il depuis janvier 2017 date à laquelle les mandats FISA ont été renouvelés pour continuer à espionner Carter Page ?

Sous l’impulsion d’Andrew McCabe (remplaçant de James Comey licencié par TRUMP), l’opération de contre-espionnage appelée « Crossfire hurricane » est furtivement lancée le 31/07/2016 et Robert Mueller est nommé le 17 mai 2017 procureur spécial (Special counsel) par Rod Rosenstein, tous les trois des amis personnels de James Comey. Or, ces décisions présentaient un conflit d’intérêt et de sérieuses contradictions :
- Mueller avait eu un litige personnel concernant son abonnement à un terrain de golf appartenant à Trump.
- Trump avait refusé la candidature de Mueller proposée par Rod Rosenstein pour remplacer James Comey qu’il avait licencié, à la tête du FBI.
- Selon le journaliste d’investigation Ronald Borek Kessler, McCabe a menti par omission dans son livre « The Threat » quand il écrit que l’enquête de Robert Mueller qu’il a demandé, était nécessaire pour empêcher TRUMP d’arrêter les enquêtes le visant. Or, dans son interview du 11/05/2017 dans NBC News, Trump déclarait qu’en licenciant par gloriole James Comey, ses détracteurs du FBI devaient de toute manière poursuivre leurs enquêtes. Bret Stephens, journaliste du New York Times, a finalement acquiescé que Trump avait raison de l’avoir viré : voir son article du 19/11/2021 « How Comey’s FBI became the Federal Bureau of Dirty Tricks« .
La mission de Mueller qui s’est déroulée du 17 mai 2017 au 22 mars 2019, était une vaste enquête judiciaire qui a lancé 500 mandats de perquisition (search warrants), ordonné 2 800 assignations en justice (subpoenas) et a coûté 3,6 milliards Cfp aux contribuables américains (voir page 65 du livre de David Horowitz Blitz). Elle devait déterminer :
- si le Président Trump avait commis un délit d’entrave à la justice en ayant, entre autres, licencié le 9 mai 2017 avec pertes et fracas James Comey (Directeur du FBI). Sur ce « remerciement » qui a stupéfait les américains, Trump a justement joué fin. Il avait demandé au préalable à Rod Rosenstein un rapport d’évaluation critiquant James Comey pour s’être substitué le 5 juillet 2016 au procureur général Loretta Lynch pour avoir décidé de ne pas poursuivre pénalement Hillary Clinton qui avait illégalement effacé ses 33 000 courriels contenant des informations classées confidentielles (voir l’article 3).
- si les acteurs de la campagne politique de Trump ont bien conspiré avec Vladimir Poutine pour pouvoir gagner les élections présidentielles de novembre 2016. De manière flagrante, Mueller n’a jamais enquêté sur les sources d’information douteuses de 2016 qui ont permis au FBI de lancer leur vaste opération d’espionnage visant la campagne politique de Trump (voir mon article 3) ; revoici les points saillants :
- le Parti démocrate & Hillary Clinton avait payé la société Fusion GPS qui a recruté Christopher Steele pour traîner Trump dans la boue : c’est son fallacieux « Steele dossier » ;
- si on veut parler de possible collusion avec les russes, c’est justement Christopher Steele qui aurait utilisé une prétendue « source russe » (Russian operatives) pour alimenter son fameux dossier. Les révélations de juillet 2020 montrent que c’est en fait un résident américain Igor Danchenko qui travaillait juste à côté de la Maison Blanche (voir le prochain article 6) ;
- Bruce Ohr (haut responsable du Département de la Justice-DOJ) qui communiquait secrètement avec sa femme Nellie Ohr (recrutée par Fusion GPS) étaient dans une situation grave de conflit d’intérêt.
- les fuites illégales dans la presse d’information classée confidentielle par James Comey
Face à ces sérieuses interrogations, Mueller s’est justifié en les balayant d’un revers de la main que cela ne relevait pas de son champ d’investigation (« not in my purview« ). Rien à voir, circulez ! Cependant lors de son audition en juillet 2019 devant la Chambre des Représentants, il a montré qu’il n’était pas en fait l’auteur de son propre rapport, vu son incapacité à répondre aux questions précises.

Muller avait constitué une équipe d’enquêteurs composée curieusement que de juristes pro-Clinton dont un certain Kevin Clinesmith (avocat du FBI qui a falsifié le 19 juin 2017 un document disant que Carter Page n’était pas un agent de la CIA pour continuer à espionner Trump ; alors qu’en automne 2016 Carter Page avait bien écrit à James Comey qu’il était un agent de la CIA, depuis 2013). Ce groupe était en fait menée par un certain Andrew Weissmann notoirement connu pour son jugement (dans la fameuse affaire Andersen) qui été renversé le 31 mai 2005 par la Cour Suprême des États-Unis, à l’unanimité de ses 9 juges. Il avait effectivement condamné à tort le cabinet comptable Arthur Andersen qui a dû déposer son bilan et licencier ses 85 000 employés dans le monde (voir le livre Licensed to lie de Sydney Powell p. 123).
Le 12 septembre 2020, on apprend que 27 téléphones mobiles de fonction des membres du groupe d’enquêteurs Mueller ont été « accidentellement » effacées avant que l’Inspecteur Général n’ai pu y accéder ! Bien évidemment, Trump a « tweeté » pour dénoncer cet incident « douteux » qui vient ajouter le manque de transparence de cette fameuse enquêtes fédérales. Sidney Powell, avocat du général Flynn qui a été inculpé par Mueller, décrie une flagrante entrave à la justice (« Obstruction Of Justice And Destruction Of Evidence Of The Worst Sort« ). L’équipe de Mueller avait-elle des choses à cacher au procureur John Durham ?

Ce fameux rapport Mueller (qui s’est révélé en 2020 s’apparenter de plus en plus à une chasse à l’homme visant Trump) conclura le 18 avril 2019 dans les termes suivants : on ne peut pas conclure que le Président Trump a commis un crime, cependant cela ne signifie pas qu’il a été disculpé (Sic !) : « it does not conclude that the President committed a crime »; however, « it also does not exonerate him » ; ou encore « we can’t conclusively determine he did not committed obstruction of justice« . Le procureur spécial Mueller par ce coup d’épée dans l’eau, commet une erreur juridique fondamentale :
- Il tord le cou au principe sacré de la présomption d’innocence en invitant le Président à prouver son innocence ; ce qui est un renversement de la charge de la preuve.
- Il n’a pas l’autorité, en tant que « special counsel« , d’innocenter le Président. Ce n’est pas de sa compétence. Il devait simplement démontrer si le Président avait bien commis un crime qui d’ailleurs n’a jamais été prédéfini au départ pour légalement justifier la mise en place d’un « special counsel« .
A la fin de cette enquête foireuse qui a fait un flop au niveau médiatique, Andrew Weissman curieusement n’a pas réintégré le Département de la Justice (DOJ). Dans son dernier livre « Where law ends« , il reconnaît ne pas avoir suffisamment mis de pression pour inculper Trump (« Like Congress, we were guilty of not pressing as hard as we could » for evidence. Part of the reason the president Trump and his enablers were able to spin the report, was that we had left the playing field open for them to do so« ). Selon Joe diGenova, il aurait été sévèrement critiqué sur la manière dont il a conduit cette enquête. Il a donc préféré démissionner du DOJ pour aller enseigner le droit à l’université de New York et être commentateur juridique à la chaîne MSNBC, très connue pour être anti-Trump.
En quatrième, était la procédure de destitution (Impeachment) du président Trump que mijotaient les démocrates, en lendemain des élections présidentielles de novembre 2016, avec bien évidemment la complicité des principaux médias de masse.

Tout d’abord selon Alan Dershowitz, professeur de droit à l’université Harvard souvent consulté par les principaux médias de masse (aussi connu pour être impliqué dans l’affaire Jeffrey Epstein pour trafic de mineurs), la procédure de destitution impose un strict respect de la Constitution (Article II section 4) qui dispose que : » Le président, le vice-président et tous les fonctionnaires civils des États-Unis seront destitués de leurs charges sur mise en accusation et condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs« . Trump devra donc avoir commis spécifiquement une trahison, une corruption ou autres crimes et délits majeurs. Ce qui était loin d’être clairement le cas, puisqu’on essaye d’accuser Trump sur la base d’un QUID PRO QUO : ie. de « ce qu’on aurait pensé que Trump aurait demandé un donnant-donnant au président Zelensky » et pas sur un acte qu’il a été commis illégalement. Mais il fallait à tout prix destituer le président Trump. Pour ce faire, CNN est allé jusqu’à déformer les propos de son avocat Dershowitz qui vient d’attaquer CNN pour diffamation. Il demande plus de 30 milliards Cfp ($300 millions) en dommages et intérêts qui seront versés aux associations caritatives.
Donc au départ, les démocrates avaient voulu le destituer sur la base de l’affaire du Russiagate liée au Steele dossier (Trump dossier) et à l’affaire Flynn. Dans mes articles précédents 3 et 4, je démontre que les faits penchent plutôt en faveur de Trump qui a été visiblement la victime de cette machination politico-judiciaire.
Mais finalement les démocrates ont décidé d’enclencher la procédure de destitution sur la base d’une conversation téléphonique entre Trump et le nouveau président ukrainien, Volodymyr Zelensky (Voir photo ci-dessous). Les deux chefs d’accusation retenus contre le président Donald Trump sont « l’abus de pouvoir » et « l’entrave à la bonne marche du Congrès ». Deux motifs qui « ratissent large » dans lesquels il y a vraiment à boire et à manger lors de la confrontation des arguments.

Vu que Volodymyr Zelensky a gagné son élection sur le thème principal du combat contre la corruption en Ukraine, il se trouve que c’est justement Joe Biden (lorsqu’il était Vice-président), qui avait exigé en public que le précédent président ukrainien Petro Porochenko limoge immédiatement son procureur général Viktor Shokin car il enquêtait sur Burisma Holdings, la nébuleuse société privée ukrainienne de gaz qui avait recruté le fils de Joe, Hunter Biden (un ancien alcoolique, drogué expulsé de l’armée américaine, qui ne connaissait rien en énergie) pour être un administrateur grassement payé à $50 000/mois.
Egalement, un rapport du Senat Homeland Security Committee daté du 30/9/2020, montre que Hunter Biden a encaissé au titre de « relation financière » (as part of financial relationship) $3,5 millions en 2014 d’Helena Baturina la femme la plus riche de Russie veuve de l’ancien maire de Moscou Yury Luzhkov.

Selon Judicial Watch (une organisation américaine dédiée à la surveillance des activités du gouvernement américain), durant le mandat de Vice-présidence de Joe Biden, son fils Hunter Biden a pris 411 vols domestiques & internationaux mis sous la protection des services secrets fédéraux (traveled while he received a U.S. Secret Service protective detail). Hunter a donc voyagé plusieurs fois dans le même avion gouvernemental que son père. Certes, rien d’anormal mais il a profité des visites officielles de son père qui a servi de « levier » pour conclure des affaires personnelles notamment en Ukraine et en Chine. De nouveaux documents divulgués en août 2020 révèlent un intense lobby en 2016 par la société Blue Star Strategies (liée au Parti Démocrates) pour que le Département de la Justice (DOJ) arrête ses investigations de corruption impliquant Burisma Holdings en Ukraine. Existe donc effectivement, un grave problème de « conflit d’intérêt » entre les intérêts privés des Biden et les intérêts diplomatiques des États-Unis. La chaîne CNN reconnait enfin que Hunter Biden fait partie de cette caste de corrompus autour du pouvoir politique (Swamp creature); ce qui est confirmé par la chaîne Newsmax TV de septembre 2020 et le New York Post de mai 2021!

Postface : Mars 2022 :
Le fameux New York Time (quotidien de référence aux Etats-Unis très connu pour être anti-Trump) vient finalement d’admettre tardivement, après les élections présidentielles de novembre 2020, la véracité du PC portable de Hunter Biden, oublié dans un magasin de réparation d’ordinateurs, contenant des fichiers très compromettants de corruption liés à la famille Biden. Ce trio anti-Trump (le Parti Démocrate « aidé » des principaux mass médias et des Big Tech) a quand même bien réussi à étouffer cette affaire de corruption durant la campagne présidentielle de Novembre 2020, au grand dam du candidat Trump.

Voici un nouveau rapport accablant du Sénat américain visant la famille Biden : Hunter Biden, Burisma, and Corruption : The Impact on U.S. Government Policy and Related Concerns U.S. Senate Committee on Homeland Security and Governmental Affairs U.S. Senate Committee on Finance Majority Staff Report
U.S. Senator Ron Johnson (R-Wis.) joined U.S. Senator Chuck Grassley (R-Iowa) in a meeting to discuss the ongoing investigation into the Biden family’s deep web of foreign business dealings. Many of the Bidens’ ventures are entangled with adversary nations, including the Chinese Communist Party. The infamous “Hunter Biden laptop” details at length the nefarious transactions between Rosemont Seneca, Hunter’s private equity firm, and foreign governments and entities. Rosemont Seneca received millions of dollars in foreign contributions all while Hunter Biden’s father sat in the highest office in the world! The entire 87 page report can be found by following the link below. We encourage you to read and digest the level of criminality that has been taking place for decades at the highest level of the US government. Both Johnson and Grassley focused their investigation on the seemingly endless pile of evidence showing Hunter Biden’s clear financial crimes over the period of time that his father served as Vice President and President. Biden’s presidential campaign would never have made it past the primary had the truth of the laptop been released! We must not let these crimes go unpunished! Demand your Representatives join Senators Johnson and Grassley in investigating the crimes committed by the President, his son, and their international criminal syndicate. They also accused the media of an intentional suppression campaign aimed at hiding the truth from the American public. The media’s disingenuous coverage and outright lies regarding the Biden family’s dealings and the laptop helped Biden in making his way to the White House in 2020. Congress must hold these liars and thieves to account for selling out the American people for their personal gain while discarding our national security interests! The Biden Family must be stopped from doing any further damage to our great country!
Ci-dessous la une du New York Post datée du 18/03/2022 exposant les 51 ex-agents de renseignement anti-Trump qui, en pleine campagne présidentielle, ont signé une lettre du 15/10/2020 pour confirmer que l’affaire du PC portable (laptop) de Hunter Biden contenant des informations compromettant la famille Biden était un canular. Malheureusement, cette corruption famille s’est avérée selon les nouvelles révélations.

En dernier, Tony Bobulinski, un ex-associé de Hunter Biden, a déclaré dans une conférence de presse (juste avant le 2ième débat entre Trump et Biden le 22/10/2020) qu’il détenait des preuves (entre autres, trois téléphones mobile personnels) que la vice-présidence de Joe Biden a bien servie de levier pour promouvoir les affaires de Hunter Biden avec la Chine; il a été interviewé le 26/10/2020 par Tucker Carlson connu pour détenir la meilleure audience TV. Bobulinski se met à la disposition du FBI et de la Commission d’enquête du Sénat pour témoigner sous serment.

Postface 31/07/2022 :
Postface 04/08/2022 :
Bill O’Reilly No Spin News – August 4, 2022 commente l’interrogation de Christopher Ray Directeur du FBI (nommé par le président Trump sur proposition à l’époque du gouverneur Chris Christie) devant une commission du Sénat. Le FBI a beaucoup terni son image devant le public américain.
Postface 25/05/2023 :
Le Directeur du FBI qui détient des preuves que la famille Biden aurait bien encaissé des fonds des pays étrangers en relation diplomatique direct avec le Vice-président, Joe Biden, refuse d’obtempérer à une sommation du Congrès : « Rep. Comer threatens to hold FBI’s Christopher Wray in contempt of Congress »
Les démocrates ont donc décidé d’accuser Trump pour avoir, durant une conversation téléphonique du 25 juillet 2019, imposé un « Quid pro quo » (donnant-donnant) à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Trump aurait demandé d’enquêter sur une corruption possible entre les Biden et la ténébreuse Burisma Holdings en contrepartie du déblocage d’une aide militaire des Etats-Unis. Les démocrates accusateurs se sont appuyés sur le témoignage entre autres de Gordon Sondland (ambassadeur à l’Union européenne) et d’un « lanceur d’alerte » (le Colonel Alexander Vidman) qui eux se sont basés sur des « ouï-dire » (hearsay) pour accuser Trump d’un Quid pro quo.

Rappelons que pour des raisons de sécurité nationale, toutes les conversations téléphoniques du président avec ses homologues du monde entier ne sont jamais rendues publiques. Elles sont systématiquement écoutées par des agents de renseignements habilitées (dont le Colonel Alexander Vidman), enregistrées et classées confidentielles.
Mais par un coup de théâtre, Trump décide le 24 septembre 2019 de divulguer la transcription de sa conversation du 25 juillet 2019 pour plaider sa cause. En lisant la transcription on voit bien qu’il n’a jamais demandé explicitement au président ukrainien d’enquêter les Biden en contrepartie d’un déblocage d’une aide militaire des États-Unis; ce qui serait considéré comme un « quid pro quo« , un motif pour essayer de destituer le président Trump. Mais ses détracteurs attisent le débat juridique en insinuant d’arrière-pensées les propos de sa conversation. Après cette tentative de destitution ratée, le président Trump qui a seul l’autorité de décider du personnel qui est sous la tutelle de son Pouvoir exécutif, limoge l’ambassadeur Sondland et l’agent du Service de renseignement, le Colonel Alexander Vidman (qu’on vient de découvrir le 11/9/2020 qu’il était en fait la source primaire non dévoilée du démocrate Adam Schiff). Bien évidemment ses détracteurs ont crié au scandale politique !
La procédure de destitution se fait en deux étapes :
- Il faut au préalable une mise en accusation qui doit être votée par une majorité simple à la Chambre des représentants ; ce qui a été fait le 18 décembre 2019. Donald Trump est officiellement mis en accusation (impeached) à la majorité simple à la Chambre des représentants. Le premier article d’accusation pour « abus de pouvoir » est adopté par 230 voix contre 197, et le second pour « entrave à la bonne marche du Congrès » par 229 voix contre 198. Cette phase s’est déroulée comme une lettre à la poste, puisque lors des dernières élections du 8 novembre 2018, les Démocrates avaient repris la majorité (53,4% contre 44,8% républicains) à la Chambre des représentants.
- Il y a ensuite une espèce de « procès » au Sénat où la mise en accusation doit être confirmée par un vote des 2/3 du Sénat pour destituer officiellement le président Trump. Mais comme les Républicains ont gardé la majorité au Sénat (53 sièges contre 45 sièges Démocrates), il était donc impossible pour les sénateurs démocrates d’obtenir selon la Constitution des États-Unis la majorité des deux tiers (67 sièges sur 100) pour pouvoir destituer le président Trump. D’où le 5 février 2020, le Sénat acquitte Donald Trump par 52 voix contre 48 pour le chef d’accusation d’abus de pouvoir, et par 53 voix contre 47 pour le chef d’accusation d’obstruction au Congrès.
Jusqu’à présent, aucun président des États-Unis n’a pu être destitué, selon cette procédure contraignante. Le vote du Sénat n’a pas pu atteindre les 2/3 des votes concernant le cas du président Andrew Johnson (1865-1869) et du président Bill Clinton (1993-2001). Le président Richard Nixon (1969-1974) aurait certainement pu être destitué s’il n’avait pas démissionné, à la suite de l’affaire du Watergate. En dernier, car les faits de cette intrigue sont trop nombreux à relater ici, était le projet du procureur général Rod Rosenstein de porter secrètement un appareil pour enregistrer le président Trump à son insu, vu qu’il n’est jamais fouillé lorsqu’il entre dans le bureau ovale) . L’objectif étant de prouver que Trump était inapte (« unfit« ) à exercer ses pouvoirs, pour pouvoir ensuite soulever le 25ième amendement qui dispose que « le vice-président devient le président, si le président en exercice meurt, démissionne, est démis de ses fonctions ou est incapable d’exercer ses pouvoirs« .

Rod Rosenstein a bien sûre nié ce fait en disant que c’était une blague. Mais la direction du FBI dont James Baker et Andrew McCabe qui étaient témoins à cette discussion, l’ont pris avec beaucoup de sérieux. Donc effectivement, à mesure que l’on découvre le pot aux roses qui visait à renverser politiquement Trump, les acteurs de cette intrigue politico-judiciaire commencent à se rejeter la responsabilité. Carter Page et le Général Flynn qui ont été espionnés par le FBI, seront au centre du prochain article.
Postface au 7/11/2022
Entre temps James Baker avait été embauché par Twitter en tant que responsable juridique. Suite à son rachat de Twitter, Elon Musk a décidé de diffuser toute l’information sur l’affaire « étouffée » du laptop de Hunter Biden, qui a favorisé l’élection de Joe Biden en novembre 2020. Il vient de licencier avec pertes et fracas James Baker pour avoir essayé d’effacer certaines données internes de Twitter, le compromettant.

Sommaire des articles du dossier :
- Le coup d’État (1/6) : Le coup d’état tenté contre le président Donald TRUMP
- Le coup d’État (2/6) : Le trio anti-Trump : une force de frappe synergique inouïe
- Le coup d’État (3/6) : ACTE I : Le dessous des cartes, de 2015 jusqu’à l’élection présidentielle du 8 novembre 2016
- Le coup d’État (4/6) : ACTE II : L’élection de Trump arrive comme un cheveu dans la soupe : l’intrigue durant la période de transition et de passation de pouvoir de la présidence du 8 novembre 2016 au 20 janvier 2017
- Le coup d’État (5/6) : ACTE III 2017-2018 : Les enquêtes politico-judiciaires qui ont empoisonné le présent mandat présidentiel de Trump
- Le coup d’État (6/6) ACTE IV 2019-2020 : Le pot aux roses visant à renverser politiquement Trump et l’enquête criminelle du procureur fédéral (United States Attorney ou federal prosecutor) John Durham